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FINANCES NEWS HEBDO / VENDREDI 15 NOVEMBRE 2024
SANTÉ
2025, le gouvernement compte remédier aux différents dysfonc- tionnements de l’hôpital public à travers plusieurs actions, à savoir l’accompagnement des établisse- ments hospitaliers dans l’élabora- tion des plans d’urgence hospita- lière ainsi que la mise en place des filières des urgences spécialisées et le renforcement des ressources humaines des urgences. ◆
en basant la médecine d’urgence sur la médecine générale et la médecine de famille et en digi- talisant notre système de santé, on peut améliorer cette méde- cine d’urgence qui est un pivot du système de santé et qui consti- tue souvent le premier point de contact entre le citoyen et le sys- tème de santé», insiste Dr. Hamdi. Dans le même ordre d’idées, Dr. Tayeb Hamdi relève la nécessité de mettre en place un numéro unique d’urgence à l’échelle natio- nale, en vue de simplifier l’ac- cès des citoyens à ces services d’urgence et afin d'éviter la perte de temps. «Grâce à ce numéro unique, les citoyens peuvent accé- der plus rapidement aux services d’urgence adéquats, sans tâtonner entre différents numéros ou ris- quer de contacter le mauvais ser- vice. Ce dispositif optimise le délai de prise en charge médicale en orientant directement les patients vers le service d'urgence appro- prié. Avec un numéro unique, les opérateurs peuvent guider effi- cacement les demandeurs vers l’établissement de santé adapté, même en cas de saturation, et ce sans déplacements inutiles entre hôpitaux», a-t-il expliqué. «Un tel système est crucial pour la coordination des urgences, garan- tissant une gestion optimisée des flux de patients et réduisant la charge inutile sur des structures non adaptées, tout en maximisant les chances de survie grâce à une prise en charge rapide. Ce numéro national joue un rôle essentiel dans la coordination, l’organisation et l’efficacité des urgences médi- cales, car en situation critique, chaque minute gagnée peut litté- ralement faire la différence entre la vie et la mort» , poursuit Dr. Hamdi. En dépit des initiatives prises pour pallier les déficiences, les ser- vices d'urgence au Maroc restent en crise. Pour rappel, un plan national avait été conçu en 2013, avec un budget de 500 millions de dirhams, pour moderniser les urgences et améliorer les soins pré-hospitaliers et hospitaliers. En 2019, un nouveau plan d’accéléra- tion a suivi, sans parvenir toutefois à éliminer les dysfonctionnements
«En sensibilisant la population et en s’appuyant sur les bases de la médecine générale et de famille pour structurer les soins d'urgence, nous pouvons améliorer la médecine d’urgence».
identifiés. Pour l’année 2025, le gouverne- ment semble déterminé à remé- dier aux problématiques liées au
service des urgences au Maroc. Selon le rapport sur les services de l’Etat gérés de manière autonome (Segma), accompagnant le PLF
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