Carillon 2024 12 11

A R T S

JEANNE DOUCET: L’ART AIDE L’ESPRIT À GRANDIR GREGG CHAMBERLAIN nouvelles@eap.on.ca

eu lieu peu après son entrée à l’école. La plupart des écoles primaires disposaient alors de réserves de gouache - une pein- ture en poudre mélangée à de l’eau - pour les cours d’arts plastiques. À l’époque, la plupart des premiers essais de Doucet concernaient des fleurs et des animaux. En grandissant, Doucet se concentre davantage sur les études académiques à l’école. Au cours de sa dernière année d’études secondaires, elle a suivi un pro- gramme très axé sur les mathématiques et les sciences. Elle est alors invitée à devenir enseignante, si cela l’intéresse.

Jeanne Doucet a suivi son instinct créa- tif presque toutes les années de sa vie. « Je vais vous raconter une histoire, dit- elle en souriant lors d’un entretien à la bibliothèque publique de Plantagenet. Quand j’avais trois ans, j’ai volé le tablier de ma mère et j’en ai fait un pantalon pour ma poupée. Ma mère ne m’a pas grondée. À l’époque, elle ne croyait pas que je pouvais faire cela ». L’artiste de Treadwell, âgée de 77 ans, a toujours suivi sa propre voie, trouvant sa propre façon de faire les choses, de s’exprimer. « Dès que j’ai eu un crayon, j’ai com- mencé à dessiner », dit-elle, ajoutant qu’elle avait cinq ou six ans à l’époque, selon ses souvenirs. Sa première expérience de la peinture a

Après avoir obtenu son diplôme, Mme Doucet a passé un an à l’école normale de Sudbury pour obtenir son certificat, puis elle a été affectée à Iroquois Falls pour enseigner à des élèves du deuxième cycle du primaire. Plus tard, elle se rend à Ottawa pour enseigner le jour et suivre des cours du soir afin d’obtenir son diplôme en éducation. Elle a ensuite ajouté un diplôme en beaux-

Jeanne Doucet, artiste de Treadwell, est la dernière artiste locale à participer au projet Art in the Libraries du comité de la bibliothèque Alfred-Plantagenet. Plusieurs de ses œuvres sont exposées à la bibliothèque Plantagenet. (Gregg Chamberlain)

de la bibliothèque Alfred-Plantagenet. Ses peintures vont de l’étude de natures mortes à des impressions abstraites surréalistes. Au fil des ans, Mme Doucet a apprécié l’art de diverses manières, à la fois comme un passe-temps et comme un moyen d’ex- pression. Son exploration artistique ne s’est jamais limitée à la peinture et au dessin. Elle continue à confectionner des vêtements pour elle-même ou pour d’autres, et prend également plaisir à faire de la broderie et de la céramique. « Je suis attirée par presque tous les médias, dit-elle, ajoutant que l’art lui per- met d’explorer une variété d’idées. C’est un moyen d’exprimer des choses. En ce moment, j’ai toute une série de peintures en tête. Le thème est celui de l’Ontario français, et c’est la prochaine chose que je ferai ». Elle estime que sa série franco-ontarienne occupera 12 toiles et qu’il lui faudra au moins deux ans pour la réaliser. Et ce, entre tout ce qu’elle fait d’autre, comme la lecture et la cuisine, là encore avec son style particulier. « Je prends toujours une recette et je la rends plus saine, dit-elle. J’aime aussi jardiner. J’aime tout ce que je fais ». Si elle avait un souhait à formuler, ce serait que l’art occupe une plus grande place et joue un plus grand rôle dans le programme de chaque école. « L’art aide le cerveau à se développer ».

arts à son curriculum vitae. Au fil des ans, elle a enseigné à l’école primaire, à l’école secondaire et à l’université En tant qu’enseignante, Mme Doucet se souvient qu’elle suivait son propre instinct artistique en essayant d’aider ses élèves à apprendre. « J’étais différente, dit-elle en souriant. Quand ils ne comprenaient pas quelque chose, je trouvais le moyen de leur faire com- prendre. Je trouvais toujours une méthode originale. Pour moi, il était important qu’ils comprennent les choses. S’ils comprenaient, ils n’oubliaient jamais ». L’art est l’une des méthodes utilisées par Doucet pour aider ses élèves à apprendre et à comprendre. Elle leur a montré que l’art ne se limitait pas à tracer des lignes sur du papier ou à appliquer de la peinture sur une toile. « Les arts développent différentes choses, différentes capacités, dit-elle. L’art, c’est l’observation. De nombreuses professions dépendent de l’observation. Je disais tou- jours à mes étudiants : « Choisissez deux chemins. L’une est l’art, l’autre est autre chose. Il faut toujours avoir le choix ». Aujourd’hui retraitée de l’enseignement, Mme Doucet a plus de temps pour s’adonner à ses activités créatives. Plusieurs de ses œuvres artistiques sont exposées à la biblio- thèque publique de Plantagenet, dans le cadre du projet Art in the Libraries du comité

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury FIÈRE Né d’une race

MAYER MAGUET, MAILLÉ, MAILLEY, MAYÉ

GÉNÉRATIONS 10e Armand Mayer – Germaine Leclair, fille d’Henri et Alexina Cadieux, m. le 1947-07-31 à L’Orignal, Ont. 9e Esdras Maillé – Bernadette Legault, fille de Jean-Baptiste et Georgianna Condon, m. le 1911-06-26 à Hawkesbury, Ont. 8e Isaïe Mailley – Rozina Cusson, fille de Mathias et Arthémise Morand, m. le 1884-08-18 à Hawkesbury, Ont. 7e Pierre Maillé (aussi Mayé) – Domitilde Plouffe, fille de Joseph et Élisabeth Lachaîne, m. le 1848-01-25 à Saint-Jérôme, Qc 6e Pierre Mayé, aussi Maillé – Catherine Coron, fille d’Antoine et Marie Louise Husereau, m. le 1819-10-11 à Saint-Eustache, Qc 5e Pierre Maillé – Marie Madeleine Levert, fille de Joseph et Marie Rose Vaillancourt, m. le 1790-01-12 à Sainte-Thérèse, Qc 4e Pierre Mayet – Marie Josèphe Filiatrault, fille de Louis et Barbe Caillé (1720-1772), m. le 1764-01-09 à Sainte-Rose, Qc 3e Alexandre Maguet ou Maillet (1694-1777) – Marie Josephte Beauchamp (… -1778), fille de Jacques et Catherine Bazinet, m. le 1724-11-05 à Saint-François, Laval, nouvelle-France 2e Pierre Maguet (~1663-1725) – Catherine Perthuis, fille de Pierre Perthuis dit Lalime et Claude Damisé (1670-1736), m. le 1686-01-07 à Pointe-aux-Trembles, Nouvelle-France, 7 fils et 4 filles ont vu le jour de 1687 à 1710 1re Augustin Maguet (~1630 - 1708-04-15)2– Françoise Goubillot, aussi Goubilleau, fille de François et Jeanne Fleureau3, fille du roi (landry 319) (~1640-1721) ; veuve, elle épouse Paul d' Hazé, fils de Paul et Anne Luniot le 15 avril 1671 à Notre-Dame4, Ville-Marie, Nouvelle-France, m. ~1660 « 1er mai 1660. Adam Dollard des Ormeaux et ses compagnons sauvent Montréal d’une attaque iroquoise. Cela au prix de leurs vies à Long-Sault. Les 17 Français font front à une armée d’Iroquois qui compte au moins 300 guerriers. Les défenseurs se barricadent dans une palissade abandonnée. Les Iroquois les assiègent pendant une semaine. Huit des Français, dont Dollard des Ormeaux, tombent en combat. Neuf des survivants tombent prisonniers. Les Iroquois les torturent à mort. 5» Collaborateur : Yvon Normand 1https://www.fichierorigine.com/dossiers/024017.pdf 2https://littlechutehistory.org/genealogy/familygroup.php?familyID=F198011&tree=lc 3Idem # 1 4Tanguay – vol. 1, p. 195 5https://grandquebec.com/ligne-du-temps-nouvelle-france/ligne-du-temps-17-siecle-seconde-moitie/#:~:text=Mai%201660%20 :D%C3%A9c%C3%A8s,%20%C3%A0%20Ville-Marie%20(Montr%C3%A9al), La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente cette lignée généalogique d’une famille Mayer pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Armand. Le premier ancêtre au pays, Augustin Maguet, bourgeois de Saint-Paul, Paris, France, est le fils de Julien, laboureur et Jeanne Lemoyne .1

LA MRC D’ARGENTEUIL VERSE 5000 $ À OPÉRATION NEZ ROUGE

La MRC d’Argenteuil a annoncé une aide financière de 5000 $ à Opération Nez rouge Argenteuil dans le cadre de l’édition 2024 de l’activité de raccompagnement. (Photo gracieuseté MRC d’Argenteuil)

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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