Argenteuil_2019_05_31

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VERGLAS ET INONDATIONS : LES CITOYENS PAIERONT-ILS PLUS CHER?

terme et on joue avec nos budgets en fonction de l’historique. Il y a un surplus qui devrait nous permettre de prendre une partie », a-t-il estimé. PLUS D’UNMILLION Selon Pascal Larocque, directeur des Travaux publics, la Ville a reçu à l’hiver 2018-2019, 35 centimètres de neige de plus que l’année 2017-2018. Enmatière de coûts, il a mentionné une augmentation de 33 %. « De janvier à avril 2018, versus 2019, c’est 33 %de plus en 2019. L’an dernier, c’était 754 000 $ et 2018 à 2019, c’est 1 011 000 $ », a comptabilisé M. Larocque. Pour sa part, M. Gravel a nuancé que sur les 33 % d’augmentation des frais consa- crés au déneigement, 20% sont allés dans l’amélioration des services. « On a donné toute la section du nord à contrat, donc le coût réel se situe à 13 %de plus », a-t-il atténué. Quant aux inondations, les deux respon- sables municipaux reconnaissent qu’il y a des programmes provinciaux qui s’occuperont des dépenses engagées. Ils semblent plutôt déplorer lamasse consi- dérable de temps supplémentaire qu’a générée la gestion de la crue printanière. « Il n’y a pas une si grande surprise parce que tous les ans, on distribue un certain

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

Un hiver difficile avec son cortège de verglas a fait place à un printemps trempé par une vague d’inondations. L’Argenteuil a approché la Ville de Lachute pour savoir si les caprices de lamétéo coûteront plus cher aux contribuables. « Il y a un surplus qui devrait permettre de prendre une partie, mais est-ce qu’il va y avoir des hausses de taxes pour l’année prochaine? Là je ne sais pas, a avancé Benoît Gravel, directeur général de la Ville de Lachute. On est trop tôt dans l’année pour le dire. On commence à faire le bud- get 2020 en septembre. » Toutefois, il a reconnu qu’il y avait un surplus qui pourrait empêcher l’adminis- trationmunicipale de facturer davantage les résidents en raison des inondations et de la neige. « Il faut comprendre qu’on fait le budget de la neige sur l’historique de cinq ans, a expliqué M. Gravel. Il y a des années où il y a plus de neige, des années où il y en amoins. Il ne faut pas le regarder sur un an, nous on le regarde sur quatre ans, cinq ans, six ans. On regarde à long

L’hiver, avec ses verglas, a été cauchemardesque pour la Ville. —photo Frédéric Hountondji

Le printemps, avec ses inondations, a parfois été un casse-tête pour la Ville. —photo Frédéric Hountondji

nombre de sacs de sable, , a rapporté le directeur général de la Ville. C’est le temps supplémentaire qui est énorme. Les pompiers étaient présents dans certains secteurs qui ont été durement touchés. On a assuré la sécurité des gens. »

Le temps supplémentaire lié aux inonda- tions et qui a été effectué par tout le per- sonnel municipal est évalué à 100 000 $.

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