Carillon 2024 05 29

S P O R T S

TI GIBIER : LA RENAISSANCE DE LA LUTTE AU CANADA

ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca

projet, j’y suis allé en grand », a-t-il affirmé. Depuis, il a organisé plus d’une douzaine de galas de lutte à Hawkesbury et dans les environs avec sa promotion montante. L’an dernier seulement, plus de 300 per- sonnes ont assisté aux galas Au Sommet de la Lutte, tenus à Hawkesbury et Grenville. Renaissance de la lutte « La lutte vit un renouveau, a déclaré Mathis. Les gens veulent de plus en plus voir du divertissement autant que des combats. » Il explique que la lutte n’a pas toujours été bien vue. Dans ses débuts, la lutte était considérée comme un sport violent. Maintenant, il y a des types de lutte pour tous les goûts. On retrouve des événements familiaux avec plus d’acrobaties, du drame ou de la comédie autant que des matchs violents, de nature plus trash. Mathis fait de tout. Il s’agit de s’adapter à la promotion. « Moi, j’aime donner un bon combat de lutte », a-t-il dit. Il ajoute apprécier les combats classiques avec un gentil et un méchant, un héros et un vilain

Certains enfants sont passionnés de hockey, d’autres de lutte. C’est le cas de Ti Gibier, Mathis Myre. Mathis a commencé à pratiquer la lutte en 2016, à l’âge de 12 ans, à l’Académie de lutte de Jacques Rougeau. Les heures passées à regarder la WWE à la télévision l’avait inspiré à se lancer dans ce sport de combat théâtral, malgré la réticence de ses parents. Près d’un an plus tard, Mathis participe à son premier combat de lutte devant public avec l’académie de lutte, un spectacle qu’il qualifie de familial, acrobatique et théâtral. Puis en 2018, il lance sa propre pro- motion de lutte indépendante, Au Sommet de la Lutte, dans le cadre de son cours de marketing à l’école secondaire. Le premier spectacle de la promotion a lieu dans le gymnase de l’École secondaire publique Le Sommet, devant tous les élèves. « Pour mon

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury FIÈRE Né d’une race

PELLETIER

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente cette lignée généalogique de Benoit Pelletier, professeur, constitutionna-liste et politicien, membre de l'Ordre du Canada, malheureusement décédé le 30 mars 2024 à 64 ans. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Pierre Peltier, fils de Jean (~1583 - ~1635) et Andrée Pomereau ou Pouvro (1592-1636), mariés avant 1634, de Saint-Martin-de-Fraigneau, commune de la Vendée, France.

GÉNÉRATIONS

10e Florence, Françoise, Jean-Christophe et Mathilde Pelletier 9e Benoît Pelletier (1960-2024) – Danièle Goulet, fille de Marcel et Agathe Villeneuve, m. le 1990-06-30 à Québec 8e Jean-Paul Pelletier (1919-1977) – Brodrique Madeleine (1919-…), fille de Narcisse et Léontine Poitras (1888-1959), m. le 1944-07-10 à Québec 7e Joseph Pelletier (1878-1942) – Marie-Bernadette Rousseau (1877-1943), fille de David et Hermine Gamache, m. le 1905-08-22 à Québec 6e Joseph Pelletier (1832-1901), marchand – Marie Louise Émilie Bédard, fille de Pierre, cult., et Marie Louise Bédard (1853-1913), m. le 1869-07-19 à N.-D.-du-Mont-Carmel, cté de Champlain, Qc 5e Antoine Pelletier (1793-1865) – Françoise Matte, fille de Jean Baptiste, cult. et Thérèse Angé, m. le 1821-02-19 à Neuville, cté de Portneuf, Qc 4e Jean Baptiste Peltier (1760-1823), cult. – Marie Margueritte Fonlardau (1754-1805), fille de Jean Baptiste et Magdelenne Bédard, m. le 1785-01-10 à Saint-Charles, Charlebourg, Qc 3e Antoine Peltier (1714-1767), vf de Marie Janne Tessier (~1727-1756) – Marie Magdeleine Langlois (~1730-1769), fille de Pierre et Marie Magdeleine Godbout, m. le 1757-10-10 à Neuville, cté de Portneuf, N.-F. 2e Noël Peletier (1675-1748), vf de Marie-Angélique Garnier – Marie Magdelaine Matt (1685-1747), fille de Nicolas et Magdelaine Auvray, m. le 1703-08-13 à Neuville, cté Portneuf, N.-F., huit filles et trois fils verront le jour. 1re Pierre Peltier (~1634-1694), domestique de Noël Jérémie, sieur de la Montagne – Françoise Trochet ou Louchet (~1641-1706), de parents non connus, fille du roi (landry 374, dumas 340) c. de m. le 1671-12-10, greffe Romain Becquet La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes Que se passe-r-il en Nouvelle-France alors que Pierre et Françoise s’apprêtent à fonder leur famille ? « En 1671, le Père Marquette et Louis Jolliet n’étaient qu’à quelques années de leur exploration du fleuve Mississipi. La Nouvelle-France du temps s’étendait d’au-delà des Grands Lacs jusqu’à la baie d’Hudson et, très bientôt, se prolongerait jusqu’à la Louisiane actuelle, même si ce n’était pas le long des côtes de l’océan Atlantique.1» 1 https://www.lynnelevesque.com/la-nouvelle-france-en-1671/#:~:text=La%20Nouvelle%2DFrance%2C%20 entre%201663%20 et%201671&text=En%20installant%20son%20propre%20gouverneurde%20la%20colonisation %20du%20pays.

Le Ti Gibier Matis Myre prépare son prochain coup pendant un combat de lutte au Centre Slush Puppire à Gatineau. (Photo fournie)

Plus souvent qu’autrement, Mathis se retrouve comme le héros. Son nom de lutteur, le Ti Gibier, encapsule parfaitement la position de héros. Le jeune lutteur, en début vingtaine, se positionne comme une proie avec peu de chances de victoire, face à son opposant, le prédateur chassant le gibier, mais il apprécie tout de même jouer le vilain de temps à autre. Ti Gibier a un but ultime en tête : signer avec une compagnie de lutte majeure telle que la WWE ou la TNA, et vivre de son art. Bien que les promoteurs de lutte se trouvent en grand nombre et que les lutteurs cana- diens ont l’occasion de performer presque chaque fin de semaine, la majorité d’entre eux ne gagnent pas assez d’argent pour en vivre. D’ailleurs, on trouve de plus en plus de promotions de lutte dans tous les coins du Québec et de l’Ontario, bien que les plus grandes se trouvent généralement dans les grandes villes. Seuls les plus grands noms obtiennent des cachets assez gros pour en faire leur métier, mais bien des lutteurs ont commencé à se faire connaitre dans les

dernières années.

Rivalité : Le dernier chapitre Une de ces promotions est née à Hawkes- bury, et œuvre dans les environs. Au Sommet de la Lutte tiendra son prochain gala le 21 juin 2024, à 19 h, au Complexe sportif Robert Hartley. Le gala met en vedette Hotstepper Macrae Martin, qui défendra son titre face au promoteur lui-même, Mathis Myre. De plus, deux vedettes de la lutte internationale seront de la partie alors qu’Aiden Prince de la TNA affrontera Su Grayson. Il y aura d’ailleurs un combat royal et un combat pour le championnat par équipe, entre autres. Le groupe rock The Great Diversion, com- posé de Marc-Antoine Joly, Simon Joly et Patrick Harrison, performera lors de l’événe- ment. Jacques Lamoureux, entrepreneur et ancien lutteur de Hawkesbury, sera présent à l’événement et l’humoriste Max Richard sera sur place pour l’animation. Les billets sont en vente au www.lepoint- devente.com et au FitLifeGym à Hawkesbury au cout de 20 $, ou 25 $ à la porte le soir de l’événement.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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