ACTUAL I TÉ
FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca La mère de Dominic Bertrand dénonce « un manque d’humanité » pas normal, il m’aurait téléphoné ou serait venu me voir, c’est une des deux choses », a-t-elle avancé. «Il s’était pendu»
Après la découverte du corps de son fils Dominic Bertrand, le 16 octobre dernier, Lynda Pilon, la mère du suspect dans le double homicide qui s’est produit le 1 er sep- tembre dans un appartement de l’avenue Argenteuil à Lachute, se dit « déçue et très choquée » par la manière dont la police a traité le dossier. « Mon fils a été porté disparu le 1 er sep- tembre. Quand j’ai donné la photo pour porter mon fils disparu, j’avais dit à la police que j’étais sûre que mon fils était décédé puisqu’il était près demoi, parce que j’étais sa source. Je suis très très proche demon fils. Mais ce n’est pas ça qui s’est passé, le public téléphonait, je pense qu’il manque d’huma- nité face au public », a raconté Mme Pilon. «Il m’aurait téléphoné ou serait venu me voir» Pour elle, la police ne l’a pas écoutée, préférant s’en remettre uniquement à ce que lui rapportait la population. « J’ai téléphoné ici au poste de police pen- dant six semaines. Au bout de six semaines, j’ai demandé à un enquêteur : est-ce que vous avez des nouvelles de mon fils? Il a dit non, ça fait longtemps que nous n’avons pas eu de nouvelles. J’ai dit pourquoi vous n’avez pas fait une battue pour le chercher en tant que décédé. Et il m’a dit qu’il n’y avait personne qui lui prouvait qu’il était mort. J’ai dit que c’était depuis le début que je disais quemon fils était décédé. Ce n’était
Selon elle, « il manque d’humanité » dans cette affaire. « C’est un chasseur qui a trouvé mon fils le 16 octobre et là, ils l’ont amené à Montréal à la morgue et ont fait des ana- lyses dessus. Ils sont venus m’aviser le 21 octobre que mon fils était décédé. Il s’était pendu à cinq kilomètres de chez nous dans la montée. » Rappelons que le corps a été découvert dans le secteur du Chemin de « Mon fils a été porté disparu le 1 er septembre. Quand j’ai donné la photo pour porter mon fils disparu, j’avais dit à la police que j’étais sûre que mon fils était décédé puisqu’il était près de moi, parce que j’étais sa source. Je suis très très proche de mon fils. Mais ce n’est pas ça qui s’est passé, le public téléphonait, je pense qu’il manque d’humanité face au public »-Lynda Pilon l’Île-aux-Chats à Saint-André-d’Argenteuil. Pour expliquer sa démarche en direction de notre journal, Mme Pilon s’est justifiée en ces termes : « Mon cri du cœur que mon fils était décédé n’a pas été entendu et c’est le public qu’on a écouté. Si jamais de telles choses arrivent, que ce soit le côté humanité qui l’emporte. »
Lynda Pilon, mère de Dominic Bertrand
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