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ont tôt fait de comprendre l’im- portance de se situer près des éta- blissements hôteliers classés et des palaces attirant des personnali- tés de haut niveau du monde des affaires et du spectacle», explique- t-il. « La perle du Sud, Dakhla, est déjà connue comme destination mon- diale pour la pratique du kite-surf. Mais dans le cadre de notre stra- tégie atlantique, des sites comme Taghazout, Safi ou Mehdia pour- raient être exploités pour accueillir des compétitions de surf, générant ainsi des retombées médiatiques de grande ampleur à l’internatio- nal. Pour la côte méditerranéenne, plus calme, des compétitions de voiliers ou de catamarans peuvent également être envisagées. Le sport automobile, un autre sport largement suivi à l’échelle mon- diale, pourrait également avoir un retentissement très intéressant en termes de soft power. Le Grand

Prix du Maroc de Formule 1 de 1958 en est un exemple souvent oublié», ajoute-t-il. In fine, Khalid Doumou souligne que la promotion du tourisme sportif requiert des sites naturels d’exception, en plus d’infras- tructures hôtelières «conjuguées dans une seule et même équation gagnante pour les opérateurs hôte- liers et sportifs». Pour y parvenir, l’expert juge nécessaire que «les départements ministériels du bud- get, du sport et de la culture,, et du tourisme ouvrent des canaux de communication permanents avec les présidents de régions et les pré- sidents de conseils communaux, afin d’essayer de phosphorer en ce sens. Bien entendu, la présence de représentants du ministère de l’In- térieur pour chapeauter le suivi de ce genre de projets est toujours attendue et requise», conclut-il. L’accueil de compétitions spor- tives aussi importantes que la Coupe du monde constitue une étape clé pour s’imposer dans le domaine du tourisme spor- tif. Désormais, il appartient au Maroc de capitaliser sur cette opportunité pour faire rayonner son patrimoine, et séduire une clientèle internationale en quête d’expériences uniques.

Le Maroc aspire à se transformer en un pôle d’attractivité pour les grandes manifestations sportives internationales.

De son côté, Khalid Doumou, économiste et vice-président de Kenitra athletic club (KAC), estime que le Maroc peut trou- ver les moyens de promouvoir son positionnement en matière de tourisme sportif grâce à sa géographie, à l’ingéniosité mana- gériale et à un rapprochement stratégique entre les opérateurs touristiques et sportifs, qui pour- raient penser ensemble à la créa- tion de packs tout inclus. Par ailleurs, le vice-président du KAC relève qu’en misant sur des disciplines sportives variées, le Royaume pourrait non seu- lement diversifier son offre tou- ristique, mais aussi asseoir son influence internationale par le biais du sport. «Etant donné que nous construisons des complexes sportifs pour accueillir le Mondial en 2030, il serait judicieux de créer de nouveaux établissements hôte- liers aux abords des infrastruc- tures sportives pouvant attirer de la clientèle étrangère se déplaçant en groupes. Ce modèle existe déjà dans des endroits comme Ain Draham, en Tunisie, ou encore à Ifrane pour l’athlétisme. Quant aux destinations golfiques maro- caines les plus prestigieuses, elles

La promotion du tourisme sportif requiert des sites naturels d’exception, en plus d’infrastructures hôtelières conjuguées dans une seule et même équation gagnante pour les opérateurs hôteliers et sportifs. La p d moti es sites conju

FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°48 64

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