JEUDI 18 MARS 2021 / FINANCES NEWS HEBDO
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SPÉCIAL DÉVELOPPEMENT DURABLE
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l'énergie) de la technologie PV a connu une baisse de 82%; l’éolien a, quant à lui, enregistré un recul de 39% pour l’onshore et 29% pour l’offshore». En clair, Masen estime que les avancées immenses opérées par le Maroc dans le domaine des EnR ne sauraient avoir de sens si elles n’étaient générali- sées. Ce n’est qu’à travers un déploiement massif des EnR au-delà du Royaume que les avancées techno- logiques et les économies d’échelle continueront de renforcer la compétiti- vité des énergies propres. D’ailleurs, c’est en cela que les activités de coopération à l’international, notamment en Afrique, constituent une priorité pour Masen EnR : le Maroc compte 3.700 MW en exploitation Force est d’admettre qu’en seulement 10 ans, les réa- lisations de Masen sont tangibles, traduisant ainsi l’engagement du pays pour un développement respon- sable et pérenne. Parmi ces réalisations, Masen compte d’abord la mise en service de l’un des premiers com- plexes solaires multi-tech- nologiques au monde. Il
A fin 2018, le taux d’intégration industrielle enregistré était de de 65% pour l’éolien.
s’agit du complexe Noor Ouarzazate (580 MW) grâce auquel le groupe a relevé le défi du CSP (Concentrated Solar Power), un pari tech- nologique audacieux qui fait du Maroc l’un des pays les plus dynamiques du marché mondial du CSP (à fin 2018). Masen a également assuré le lancement des centrales solaires Noor Laâyoune I (85 MW) et Noor Boujdour I (20 MW) dans le cadre du Programme Noor PV I. Celles-ci constituent des leviers de développement
pour les régions du Sud. Toujours à l’actif de l’entité publique, il convient d’ajou- ter l’adjudication de Noor Midelt I (800 MW), première centrale solaire hybride (PV et CSP) annoncée mondia- lement. Par ailleurs, le Programme Noor PV II, dont l’appel à projets a été lancé en jan- vier 2021, offre aux déve- loppeurs privés plusieurs sites à haut potentiel iden- tifiés par Masen. Ce pro- gramme sera développé en plusieurs phases en vue
d’atteindre une puissance installée de 750 MW de pro- jets PV, dont une partie sera réalisée dans le cadre de la loi 13-09 relative aux éner- gies renouvelables. L’acteur central dédié à la valorisa- tion des ressources renou- velables est également par- tie-prenante, en collabora- tion avec l’ONEE, du projet éolien intégré (PEI) d’une capacité de 850 MW, com- posé de cinq parcs éoliens, répartis sur le Royaume (Midelt, Boujdour, Tarfaya, Tanger et Essaouira). Toujours concernant l’éo- lien, rappelons que d’autres projets sont également engagés à Taza (en deux phases d’une capacité totale de 150 MW). A cela s’ajoute le Repowering du parc de Koudia el Baida, premier projet éolien déve- loppé au Maroc et mis en exploitation en 2000 par l’ONEE. Au final, concer- nant les énergies renouve- lables, Masen fait savoir que le Maroc compte à ce jour 3.700 MW en exploita- tion, avec plus de 700 MW pour le solaire, 1.200 MW pour l’éolien et 1.770 MW pour l’hydroélectrique. ◆
Entre 2010 et 2019, le coût actualisé de l'énergie (LCOE) de la technologie PV a connu une baisse de 82%.
Le développement d’une filière industrielle EnR compétitive est l’un des piliers de la démarche intégrée deMasen. Car pour le groupe, le développement de ces projets EnR ne peut se faire sans l’appui et la participation de l’industrie et de la R&Dmarocaines. «Cette mission passe par la maximisation du taux d’intégration industrielle, qui vise une meilleure contribution des industriels locaux au secteur EnR. L’objectif est de créer de la valeur localement», expliqueMasen. D’après Masen, à fin 2018, le taux d’intégration industrielle enregistré était de 34% à 42% pour le solaire CSP, de 22,1% à 32% pour le solaire PV et de 65% pour l’éolien. A noter que le bras armé de la mission précitée est le cluster solaire, dont Masen est membre-fondateur et administrateur permanent. Il vise le développement d’un tissu industriel national en mesure d’accompagner la dynamique du secteur EnR. Le clus- ter solaire a initié pasmoins de 14 projets et incubé une trentaine de start-up. Il anime le secteur en proposant des formations et des actions pour soutenir le développement d’un écosystème compétitif. Quid du développement de l'écosystème des énergies renouve- lables auMaroc ?
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