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Pas moins d’une quarantaine de roux participaient au rouxssemblement qui se déroulait à Vankleek Hill. —photo Stéphane Fortier
Vankleek Hill envahie par la fierté rousse
Pas moins d’une quarantaine de per- sonnes arborant une chevelure rousse se sont déplacées au Rouxssemblement 2016 pour célébrer leur particularité. Certains venaient de Trois-Rivières, de Saint-Jean- sur-le-Richelieu, de Repentigny, de l’Île Perrot et même de…Maniwaki. Le premier rassemblement des roux avait eu lieu en 2013 et plus de 1000 personnes y avaient participé. L’année suivante, 300 roux
s’étaient déplacés à Beauharnois. « L’année dernière, il n’y en a pas eu et j’ai décidé de prendre la relève cette année, a lancéMarie- Pier Séguin d’entrée de jeu. Je voulais le faire ici parce que ce n’est pas trop loin du Québec et aussi parce que le Ouimet Farms est un endroit où l’on peut y retrouver des activités pour toute la famille », a expliqué Mme Séguin, qui représente bien les rousses avec ses cheveux de feu. Cette dernière, se fiant notamment sur les messages des réseaux sociaux, attendait entre 120 et 200 personnes. Est-il besoin de dire qu’elle était un peu déçue? Les roux ne l’ont pas toujours facile Les personnes arborant des cheveux roux représentent environ 2% de la population mondiale. De tout temps, les roux ont été vic- times de quolibets, voire parfois pire. Quand on est jeune, il y a toujours de l’intimidation. En fait, il y a beaucoup de jalousie envers les roux. Une fois adulte, tout le monde, les femmes notamment, veulent avoir les cheveux roux », a mentionné Mme Séguin. Dans l’histoire, selon les pays dumonde, les roux étaient tués ou vénérés. « Dans
l’ancienne Égypte, les cheveux roux étaient considérés comme étant la couleur dumal. On les exécutait, a raconté Frédérick Mil- lette, un roux venant de Gatineau. Les roux vivent beaucoup d’intimidation, de discri- mination, même une fois adulte. On se fait souvent poser des questions stupides. Cer- tains veulent savoir si on a des poils roux sur tout le corps », a évoqué Frédérick Milette. Même chose du côté de Catherine Tactuk, originaire de la République dominicaine, mais qui demeuremaintenant à Saint-Jean- sur-le-Richelieu. « Les roux sont plutôt rares en République dominicaine », a-t-elle dit. Une journée bien remplie Les roux étaient invités, dès 9 h, au Mar- ché Champêtre de Vankleek Hill pour en- suite se rendre au Ouimet Farms Adventure pour entreprendre, notamment, une expé- dition dans le labyrinthe et pour terminer la journée à la brasserie Beau’s all natural. Durant toute la journée, les petits à la tête rousse ont pu profiter des activités telles que le trampoline ou la tyrolienne. Les partici- pants étaient aussi invités à se procurer un t-shirt aux couleurs du Rouxssemblement.
STÉPHANE FORTIER stephane.fortier@eap.on.ca
L’Ontario accueillait, le 6 août dernier, et ce pour la première fois, un grand rassem- blement de roux et c’est à Vankleek Hill, à la Ouimet Farms Adventure, que le tout se déroulait sous l’impulsion de Marie-Pier Séguin de Hawkesbury.
ANNONCÉ DANS NOS PUBLICATIONS LES 29 JUIN AINSI QUE LES 6, 13 ET 20 JUILLET.
Elles ont gagné chacune UNE PAIRE DE BILLET. Mélanie Chaumont, de Saint-Eugène; Gisèle Girard, de Grenville;
Émilie Sabourin, de Hawkesbury; Chantal Wolfe, de Hawkesbury. Merci à nos commanditaires!!
Julia Fortin du Ouimet Farms Adventure et Marie-Pier Séguin, organisatrice du Rouxssemblement. —photo Stéphane Fortier
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