Carillon_2018_05_31

ARTS

ÉPIDÉMIE DE RIRE AU CENTRE CULTUREL LE CHENAIL

En 1958, les gens riaient en moyenne 18 minutes par jour et là, on est à peine à trois minutes par jour. C’est le stress qui a embarqué et le sérieux. Si les gens veulent on peut refaire un club du rire. CI-dessus, les participants n’ont pas boudé leur plaisir de rire. —photo Frédéric Hountondj

Né d’une race FIÈRE BEAUDIN

FRÉDÉRIC HOUNTONDJI frederic.hountondji@eap.on.ca

le rire du choc électrique, le rire de l’appréciation, le rire de la soie dentaire, le rire de l’accueil, bref tous les rires étaient bons pour aider les participants à rompre avec le train-train quotidien. BIENFAITS DURIRE Mme Chartrand a vanté les avantages du rire. « Le rire guérit parce que quand on rit, on lâche tous les organes internes et ça renforce nos systèmes immunitaires. Quand les gens sont stressés, ils trouvent la solution dans la respiration. Uneminute de rire est l’équivalent de 10minutes sur un roller dans un gymnase », a-t-elle fait valoir. Nathalie Hoffman a beaucoup aimé l’expérience qu’elle a qualifiée de positive. « Au niveau de la respiration du diaphragme, ça aide beaucoup à relâcher, le fait qu’on est contracté à l’intérieur. C’est un bon exercice, c’est plaisant », a concédé Mme Hoffman. « J’ai trouvé ça intéressant, mais pour les enfants, c’est un peu plus difficile », a reconnu pour sa part Suzie Hinson. « Ça nous change du tralala quotidien, c’est aussi une sortie sociale, c’est joyeux, c’est une belle expérience » a témoigné Guy Desrosiers.

«En 1958, les gens riaient enmoyenne 18minutes par jour et là, on est à peine à trois minutes par jour. C’est le stress qui a embarqué et le sérieux. Si les gens veulent, on peut refaire un club du rire. » L’appel de Nicole Chartrand a eu un écho favorable auprès d’une douzaine de personnes qui ont répondu présentes à son atelier du rire, qui a eu lieu le 13mai dernier au Centre cultuel Le Chenail de Hawkesbury. « On va faire des étirements, du réchauffement. On va faire neuf exercices de rire. À chaque trois exercices de rire on prend de grandes respirations et à la fin, on fait un rire spécial. On fait une prière comme le veut le docteur Kataria, pour que ce soit positif, que ce soit pour la paix », a exposé en substance Mme Chartrand. Les participants avaient donc expérimenté le yoga du rire, développé par le médecin indienManda Kataria. Le rire de la sorcière,

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée généalogique de la famille Barthe Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Alexis Barthe, fils de Jacques, maître voilier, et Marguerite Bérenger de Sainte-Marie-de-la-Seds, Toulon, Côte-d’Azur, France. Alexis décède le 30 avril 1807. Joseph-Guillaume, petit-fils d’Alexis, retient notre attention. « Auteur, avocat, journaliste, homme politique et fonctionnaire, né le 16 mars 1816 à Carleton, Bas-Canada, fils aîné de Joseph Barthe et de Marie-Louise-Esther Tapin, et frère de Georges-Isidore ; le 23 janvier 1844, il épousa à Trois-Rivières Louise-Adélaïde Pacaud, et ils eurent sept enfants dont Émilie, la mère d’Armand La Vergne ; décédé le 4 août 1893 à Montréal. … Le père de Joseph-Guillaume se fait d’abord cultivateur, puis capitaine au long cours. Il joue un rôle politique assez importantà labaiedesChaleurs.SonoppositionaupuissantavocatRobertChristie,-officierdemilice,fonctionnaire, journaliste, historien et homme politique - lui vaut d’ailleurs la perte de ses propriétés à Carleton. Il doit alors installer sa famille à Restigouche, sur un reste de terre qu’il avait reçu en héritage. Il s’établira plus tard à Sorel. … Barthe s’intéressa très jeune à la politique. Étienne Tapin était un personnage bien considéré et actif dans le milieu trifluvien où évoluaient les Kimber, Barnard, Hart, entre autres, et les frères Pacaud, notamment Édouard-Louis et Philippe-Napoléon, dont Barthe épousera la sœur. Le 26 juillet 1837, il est l’un des orateurs à l’assemblée de protestation du comté de Saint-Maurice, qui se tient àYamachiche. À cette époque, il commence également à se faire connaître au-delà des frontières régionales par des poésies, de plus en plus patriotiques, qu’il publie régulièrement, d’abord sous le pseudonyme de Marie-Louise, dans le Populaire de Montréal. Un poème intitulé Aux exilés politiques canadiens, paru dans le Fantasque de Québec le 26 décembre 1838, va lui donner le privilège de figurer à jamais sur la liste des glorieux patriotes. 1 » 7e Michel Barthe – Marie-Rose Bédard 6e Joseph-John Barthe, journalier – Laetitia/Rita Bénard, ménagère, fille de Mathias et Joséphine Cécire m. le 1943-07-24 à Dalhousie, N.-B. 5e Frank Barthe, laboureur, employé de scierie – Émérentienne Lelièvre, f. de Jean et Suzanne Wagner m. le 1897-10-24 à Dalhousie, N.-B. 4e Antoine Berthe, pêcheur, laboureur - Marie Dupuis, f. de François, pêcheur et Élisabeth Ferlatte m. le 1869-02-12 à Havre-Saint-Pierre, Qc 3e Alexis Lambert Barthe, cult., journalier - Marie-Bessabée (Bethsabée) Cyr, f. d’Antoine et Marie Leblanc m. le 1839-01-15 à Saint-Joseph, Carleton, Qc 2e Alexis Thomas Louis Berthe, cult. - Anastasie Leblanc, f. de Pierre Leblanc et Marie Landry de Maria, Qc m. le 1809-11-06 à Saint-Joseph, Carleton, Qc 1re Thaddée-Alexis Barthe, maître voilier – Louise Françoise Poisset (aussi Poiscette), f. de Thomas et Louise Marie Anne Lambert m. le 1784-02-17 à Saint-Joseph, Carleton, Qc La graphie des noms est celle des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il au Québec et au Canada au moment où Thaddée-Alexis et Louise Françoise fondent leur famille ? « 16 août : Fondation des colonies du Nouveau-Brunswick et de l'Île du Cap Breton. Joseph Frederick Wallet Desbarres est le premier gouverneur du Cap Breton. Fondation de plusieurs villes par les Loyalistes dont Cornwall et Kingston. Laurent Leroux est le premier blanc à explorer le Grand lac des Esclaves. Le premier recensement effectué depuis la guerre de 7 ans a lieu en 1784. 2 » Collaboratrice : Suzanne Gendron 1 Jean-Guy Nadeau, « BARTHE, JOSEPH-GUILLAUME », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 mai 2018, http://www.biographi.ca/fr/bio/barthe_joseph_guillaume_12F.html. 2 https://fr.wikipedia.org/wiki/1784_au_Qu%C3%A9bec GÉNÉRATIONS

PIERRE PARENT ET SA CADILLAC 1995

Le Carillon a le plaisir de publier périodiquement une photo d’un membre du Club d’autos Hawkesbury avec son véhicule. Cette semaine, nous mettons en vedette Pierre Parent et sa Cadillac Sedan DeVille 1995. M Parent a réussi à mettre la main sur sa superbe Cadillac à Montréal. « J’en avais une autre, mais le cadre était pourri. Cela m’avait fait de la peine de la laisser partir. J’ai été bien content quand j’ai trouvé celle-ci il y a deux ans. » —photo Michel Lamy

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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