Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Il est temps de parler d’une autre campagne électorale Lorsd’uneentrevuerécemment,iladit : « Ça fait 41 ans que je suis en politique, et je me pose des questions. Je dois en parler avec mes proches et, comme je l’ai déjà dit, pour l’instant, il y a 70 % de probabilité que je ne me représente pas. Toutefois, tout dépendra des projets à venir. Je vais ren- contrer le Bureau du premier ministre et je me prononcerai vers le mois de février ou mars » . GPR. Avec le départ de M. Lalonde, le Parti conservateur aura la chance de reprendre le comté. Une renaissance bleue est très plausible. Les Conservateurs étaient forts ici avant l’élection de 1981, quand Don Boudria a défait Albert Bélanger. Tandis que GPR était un château fort des Libéraux, l’arrivée d’une nouvelle candi- date pour les Conservateurs, Marilissa Gosselin, donne de l’espoir aux Tories. Il y aura plusieurs dossiers chauds : l’économie, l’énergie, les taxes. Alors qu’on tente tant bien que mal de payer nos factures de chauffage, on peut penser à la prochaine campagne électorale. Nous avons presque un an pour sur- veiller notre gouvernement et préparer des questions pour nos candidats.
Si une élection provinciale avait lieu aujourd’hui, un grand enjeu serait sans doute la taxe de vente harmonisée. Sept mois après que la TVH eut été impo- sée, il est toujours difficile d’accepter qui nous soyons obligés de payer des taxes supplémentaires sur tant de produits diffé- rents et services. Mais la TVH est-elle détestée au point qu’elle influencera le vote des gens qui iront aux urnes le 6 octobre? Aujourd’hui, la réponse serait probable- ment Oui. Depuis le 1er juillet, les Ontariens ont essayé de vivre avec la TVH, un mélange de la taxe de vente provinciale de huit pour cent et de la taxe sur les produits et services (TPS) fédérale de cinq pour cent. Un grand nombre de gens frustrés croient qu’ils ne devraient pas être forcés de payer des im- pôts sur les biens essentiels, comme le chauffage. Les factures de chauffage en Ontario ont augmenté de 17 pour cent en six mois, di- sent les néo-démocrates qui mènent une campagne dans le but d’annuler la TVH sur les factures d’électricité et de chauffage. Le chef du NPD en Ontario, Andrea Horvath, a dit que le retrait de la TVH des factures d’électricité et du chauffage ferait épargner, à une famille moyenne avec deux enfants, un montant de 220 $ par année. « Vous pouvez couper beaucoup du budget de vo- tre ménage, mais tout le monde a besoin de chauffer sa maison et de s’éclairer. Alors que les températures chutent dramatique- ment à travers la province, et que les familles s’arrachent le cœur pour payer leurs factu- res de chauffage, c’est maintenant le temps d’enlever la TVH du gaz et de l’huile à chauffage et de donner un répit permanent aux familles », a lancé Mme Horvath. Selon le député libéral de Glengarry- Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde, peu de gens lui ont manifesté directement leur mécontentement par rapport à cette nou- velle taxe. Mais, on sait qu’un dossier comme cela, qui frappe les comptes de banque de tout le monde, peut avoir des conséquences politi- ques. Pour les libéraux en Ontario, la TVH pourrait leur coûter très cher en octobre prochain. Ici, dans Glengarry-Prescott-Rus- sell, les libéraux auront un autre défi à relever; celui de trouver et de vendre aux électeurs un nouveau candidat ou nouvelle candidate. On sait que M. Lalonde a l’intention de confirmer bientôt qu’il ne sollicitera pas un autre mandat.
Du même souffle, il avait dit : « Concer- nant le gouvernement actuel, je crois que la Parti libéral de l’Ontario peut être fier de ce qu’il a accompli. Nous avons travaillé pour l’avenir de notre province. Il y avait beau- coup d’infrastructures à changer, notammentenquiconcerneleréseaud’élec- tricité. Notre système existant ne répondait plus aux besoins, et il y avait un investisse- mentàfaire,trèscoûteux.Commeàl’échelle municipale, il faut parfois avoir le courage d’augmenter les taxes pour financer ce type de projets. J’ai toujours félicité les élus capa- bles d’aller dans cette direction pour répondre aux besoins de leurs citoyennes et citoyens, même si ce n’est pas très popu- laire ». C’est vrai que ça prend du courage poli- tique pourmettre enœuvre desmesures qui ne sont pas populaires. Mais M. et Mme Tout le Monde oublient bien vite le courage politique quand les mesures viennent pui- ser directement dans leurs poches. On se souvient de l’argument en faveur de la TVH. On peut le lire sur le site web de M. Lalonde. « L’harmonisation de la taxe de vente est perçue comme le geste le plus important que nous puissions poser pour créer de nouveaux emplois et stimuler notre écono- mie.Notresystèmeestdépasséetsurchargé. Chaque année, nos entreprises dépensent 500 millions de dollars de plus en frais administratifs pour payer deux taxes diffé- rentes à deux niveaux de gouvernements. Cela n’a pas de sens. L’harmonisation de la taxe de vente, c’est avantageux pour nos entreprises, c’est avantageux pour notre économie. De plus notre réforme fiscale comprend des réductions permanentes d’impôt sur le revenu qui bénéficieront à 93 % des contribuables ontariens, mais aussi des rabais et des crédits qui sont avanta- geux pour les familles ontariennes. » Tandis que le gouvernement insiste sur le fait que la TVH « est avantageuse pour nos entreprises et pour nos familles », les autres partis politiques sont convaincus que la taxe va les avantager lors du pro- chain scrutin. La lutte s’annonce très intéressante dans
N é d ' u n e r a c e f i è r e
par Jean-Roch Vachon
Séguin Les familles Séguin sont à l’honneur. Bernard Séguin et Nicole Fournier ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Bernard. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est François Séguin dit Ladéroute. Il est le fils de Laurent Séguin et de Marie Massieu baptisé le 4 juillet 1644 à Saint-Aubin-en- Bray. Le 31-10-1672 à Boucherville, il épouse Jeanne Petit, fille de Jean et Jeanne Gaudreau (contrat de mariage 21-09-1672, notaire Thomas Frérot). « Il est question de lui pour la première fois à Boucherville, le 14 septembre 1671 lorsqu’il loue pour deux années une terre appartenant au colon Robert Henry. Ce dernier exige de son locataire qu’il abatte et nettoie deux arpents de terre par année et, en contrepartie, Henry cède à Séguin l’usage de la maison qu’il possède à Boucherville.¹ » L’année suivante, le 21 septembre 1672, François Séguin s’engage devant le notaire Thomas Frérot à épouser Jeanne Petit. Celle-ci est une fille du Roi née de Jean et Jeanne Gaudreau dans la paroisse Sainte-Marguerite de La Rochelle. « Le lendemain, Séguin achète de Pierre Chaperon une terre de deux arpents sur vingt-cinq dont quatre ont été défrichés. À cette terre s’ajoutent une maison en construction ainsi qu’une grange et un emplacement dans Boucherville. … Séguin prend, à cette époque, des allures d’homme d’affaire, puisque ayant conclu cette transaction, il loue pour trois ans la terre appartenant à Gilbert Guillemain. Jeanne Petit aura, avec un tel homme, du pain sur la planche. ¹ » Générations 10 e Bernard Séguin – Nicole Fournier de Sainte-Marthe, Cté Vaudreuil, Qc
Alcide Séguin – Lucille Asselin m. le 30-09-1939 à Saint-Polycarpe, Qc Joseph Séguin – Albertine Lortie m. 18-09-1911 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc Isidore Séguin – Philomène Portelance m. le 16-07-1867 à Sainte-Marthe, Qc Antoine Séguin – Marie Lecompte m. le 30-08-1836 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc François Séguin – Marie Ostie Villeneuve m. le 07-11-1796 à Vaudreuil, Qc François-de-Sales Séguin – Angélique Quesnel m. le 04-02-1760 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc Louis Séguin/Ladéroute – M. Anne Raizenne m. le 08-04-1736 à Oka, Qc François Séguin/Ladéroute – Jeanne Petit m. le 31-10-1672 à Boucherville, Qc Laurent Séguin – Marie Massieu m. le 14-07-1643 à Cuigy-en-Bray, Oise, France J.-Baptiste Séguin/Ladéroute – Geneviève Barbeau/Boisdoré m. le 07-06-1710 à Boucherville, Qc
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Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
Au moment où François et Jeanne fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. « Au-delà des Grands Lacs s’étend un pays qui séduit depuis longtemps les explorateurs et les missionnaires. Les Amérindiens en parlent comme une terre riche, très fertile, arrosée par un fleuve aussi beau que le Saint-Laurent. » ² Au printemps de 1673, Jolliet et le père Marquette partent à la découverte du Mississipi. 1. Nos racines, l’histoire vivante des Québécois, #58, Éd. T.L.M., 1979. 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678
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