C O - DÉVELOPPEMENT EN A FRIQUE
Maroc – Afrique Loin des logiques démagogiques Le Maroc est fermement engagé en faveur d’une Afrique prospère et tournée vers la modernité. Depuis l’an 2000, le Royaume a conclu, dans différents domaines de coopération, plus de 1.000 accords avec les pays africains.
(…) Le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopé- ration intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutua- lisation des moyens et des efforts. Il s’agit là, somme toute, des conditions inhérentes à toute croissance inclusive, au développement humain et durable de notre continent. A terme, l’objectif est d’ériger notre continent en force dynamique et en acteur majeur sur la scène internationale, au bénéfice de nos populations» . C’est l’un des mes- sages forts du discours du Roi, pro- noncé en mars 2018, lors du Sommet extraordinaire de l’UA sur la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf). Un message qui témoigne de l’enga- gement du Royaume en faveur d’une Afrique prospère et tournée vers la modernité. Une Afrique qui prend “
résolument son destin en main et où tous les pays œuvreront de concert pour accélérer le processus du déve- loppement du continent. Loin des discours démagogiques et de circonstance, le Maroc, sous l’im- pulsion du Roi Mohammed VI, s’em- ploie, depuis plus de deux décennies à concrétiser cette ambition légitime. Laquelle a pris une tournure plus prononcée avec le retour du Maroc à l’Union africaine le 30 janvier 2017, suivi de sa demande d’adhésion à la CEDEAO avec le statut d’observa- teur et de membre associé. Ce retour au sein de sa famille institutionnelle qu’est l’UA lui a permis de consolider et d’élargir davantage ses relations économiques avec les autres pays africains, avec un changement radical de paradigme : non à l’assistanat, oui au co-développement. D’ailleurs, en mars dernier, le
ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, l’a bien rappelé. «La réintégration par le Maroc de sa famille institutionnelle au sein de l’Union africaine a permis au Royaume de s’impliquer dans les dif- férentes stratégies sectorielles de déve- loppement en Afrique et d’y contribuer efficacement, en les enrichissant de l’expérience que le Maroc a accumu- lée dans de nombreux secteurs», a-t-il déclaré à l’ouverture de la deuxième édition du Forum MD Sahara organi- sée à Dakhla. Quelques chiffres édifiants Pour le Maroc, la notion de co-déve- loppement n’est pas un slogan creux servi au gré des rencontres internatio- nales pour meubler les discours poli- tiques. Bien au contraire, le Royaume est dans le concret. Quelques actes posés par le Souverain suffisent pour le montrer. Depuis son accession au Trône, le Roi a effectué plus de 50 visites officielles dans différentes régions du continent et dans plus de 25 pays, ce qui, selon Bourita, reflète à bien des égards «sa vision stratégique de hisser les relations de coopération du Royaume avec les pays africains vers un partenariat stratégique agis- sant et solidaire» . Outre le renforcement des échanges commerciaux, cela s’est traduit par
L’opérationnali- sation de la Zle- caf marquera un tournant majeur pour l’intégra- tion économique africaine.
FINANCES NEWS HEBDO / HORS-SÉRIE N°45 10
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