FNH N° 1124

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SOCIÉTÉ

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 12 OCTOBRE 2023

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que le temps passe. Ils espèrent une solution dans les plus brefs délais. A l’heure où nous rédigions ces lignes, ces derniers étaient toujours dans l’attente d’une réaction de la part du ministère. «Le ministère n'a pas réagi à nos protestations en engageant un dia- logue ou en répondant aux violations que nous avons signalées dans le

d’accès aux barreaux, certaines enti- tés au sein de celui-ci sont respon- sables de cette corruption en raison des pouvoirs qu'elles détiennent. De plus, on ne comprend pas le refus du ministre d'ouvrir une enquête sur les irrégularités dudit examen…» , explique Zihrane. Ces candidats voient leur rêve d’enfi- ler la robe noire s’évaporer à mesure

nouvel examen des avocats. Il a plu- tôt adopté une stratégie de contour- nement pour clore ce dossier sans répondre à nos légitimes revendi- cations. Toutes ses interventions précédentes visaient à dissimuler la corruption et à éviter d'ouvrir une enquête sur les irrégularités qui ont entaché ledit examen» , conclut Yacine Zihrane. ◆

en justice. De plus, l'état de santé des grévistes de la faim continue de se détériorer. Deux d'entre eux, Saad Maroun et Amal Barkous, se trouvent dans un état critique à l'hô- pital Moulay Youssef à Casablanca, et refusent de mettre fin à leur grève de la faim et d'accepter seulement les soins médicaux» , martèle Yacine Zihrane. Et de poursuivre : «En raison de cette démarche de lutte, nous sommes confrontés à une pres- sion délibérée de la part de par- ties inconnues visant à fermer les locaux des partis politiques et des associations, principaux lieux pour nos rassemblements et nos grèves de la faim. Le dernier local que nous occupions, était celui de la Confédération démocratique du tra- vail (CDT) à Casablanca. Maintenant, nous sommes contraints de tenir nos manifestations dans la rue». Indignation Par ailleurs, les candidats reca- lés revendiquent l'ouverture d'une enquête impartiale sur les présu- mées «violations» qui ont entaché l'examen d'accès aux barreaux des sessions de décembre 2022 et juillet 2023, ainsi que la prise de mesures légales appropriées à cet égard. «Nous exigeons également que les personnes impliquées dans cette affaire soient tenues pour respon- sables afin d'éviter que de tels actes de corruption ne se reproduisent à l'avenir. De plus, nous demandons justice pour les candidats lésés lors de cet examen en leur offrant une solution juste et équitable. En ce qui concerne notre critique envers le ministère de la Justice en tant qu'or- ganisme responsable de l'examen Les candidats recalés reven- diquent l'ouverture d'une enquête impartiale sur les présumées «violations» qui ont entaché l'examen d'accès aux barreaux des sessions 2022 et 2023.

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