Carillon_2017_02_03

Anne Laflamme atteint n’est pas qu’à moi que ç a devrait revenir, c’est à mon équipe. C’est moi qui porte le flambeau mais derrière il y a vraiment une équipe, les enseignants, le personnel, le directeur adjoint et mon conseil scolaire aussi. Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario est à mon image. Je suis créative, innovante, on me laisse aller, j’ai le choix, je me sens écoutée » , a déclaré Mme Laflamme. Le Sommet depuis 2003, Anne Laflamme a fait sa formation à l’Université d’Ottawa. À l’âge de 24 ans, elle s’y inscrit pour y faire unema î trise en éducation qu’elle obtiendra à 29 ans. Elle suivra également des cours de direc- tion. Lorsqu’elle termine, elle commence à enseigner en gestion de projets, à l’univer- sité, à des élèves inscrits en ma î trise. « J’ai adoré enseigner à ces élèves, c’était une au bout d’un moment, je n’avais plus de challenge, je voulais ouvrir des franchises. Mais finalement, il y a eu des réserves, j’ai donc fait autre chose et jeme suis retrouvée en éducation, a commentéMme Laflamme. Quand je travaillais, on avait des jeunes qui venaient en stage, j’aimais ça travailler avec eux. Être avec les jeunes, je trouvais ç a pas- sionnant et c’ était réciproque pour eux. On donne mais on reçoit aussi beaucoup. » Son père Claude

ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Anne Laflamme, directrice de l’ É cole secondaire publique Le Sommet à Hawkesbury, recevra prochainement le prix Canada’s Outstanding Principals 2017, décerné par Partenariat en éducation. Elle est reconnue pour sa détermination, son travail, sa passion et sa volonté de réussir. Portait d’une directrice qui vise les sommets. La nouvelle est tombée il y a peu de jours. Le 28 février prochain, Anne Laflamme prendra la route en direction de Toronto pour recevoir le prix Canada’s Outstanding Principals 2017, décerné par Partenariat en éducation. Ce prix rend hommage annuellement à quarante directrices et directeurs d’école, de chaque province et territoire canadiens, pour leur leadership exemplaire. « C’est la première fois que je reçois ce prix, je suis vraiment contente. Mais ce

Lors de la remise des prix à Toronto, un gala et des ateliers de travail seront au programme. « Il va y avoir des compagnies qui vont nous dire quel profil d’élèves elles recherchent après le secondaire. Le secon- daire est l’étape la plus importante dans la vie d’un adolescent parce que la majorité des jeunes partent du secondaire pour aller travailler, selon les chiffres au Canada. Ces ateliers seront très concentrés, très exigeants et intéressants, j’ai vraiment hâte d’y être », a indiqué Mme Laflamme. Son parcours Directrice de l’ É cole secondaire publique

seconde nature pour moi, le milieu sco- laire », a poursuivi Mme Laflamme. Elle a également été enseignante à l’école catholique de Hawkesbury, puis directrice adjointe d’une école primaire de 835 élèves, avec Bruno Legault à la direction, qui l’a beaucoup épaulée durant son mandat. « Tou s les gens sur mon parcours en éducation ont eu leur rôle à jouer, j’ai

Laflamme était un homme d’affaires de L’Orignal qui a été maire de cette même ville. C’est un homme très connu dans la communauté. Il passe désormais ses hivers en Floride et les plus douces saisons à L’Orignal, dans sa maison au bord de l’eau. « Je pense que mon c ô té leader, directeur, me vient de mon père. Je

Le 28 février prochain, Anne Laflamme prendra la route en direction de Toronto pour recevoir le prix Canada’s Outstanding Principals 2017, décerné par Partenariat en éducation. Ce prix rend hommage annuellement à quarante directrices et directeurs d’école, de chaque province et territoire canadiens, pour leur leadership exemplaire.

beaucoup aimé », a pr é cis é Mme Laflamme. Et c’est donc en janvier 2004, lors de l’ouver- ture du Sommet, qu’elle devient directrice. « J’ai eu la chance de faire l ’ouverture du Sommet et de devenir la directrice de cette école. C’est très valorisant et plaisant de faire l’ouverture d’une école, c’est rare pour une directrice », a ajout é Anne Laflamme. L’enseignement lui manque parfois, mais Mme Laflamme explique qu’il lui suffit d’aller faire un tour dans une salle de classe quand l’envie lui vient. Durant ses années d’enseignement, elle a appris qu’un professeur doit être heureux et épanoui, dans un environnement stimulant, afin de bien enseigner et permettre à ses élèves de s’épanouir eux aussi. « Il faut aimer ce que l’on fait sinon on ne peut pas durer dans notremétier. L’objectif du Sommet est l’éducation de qualité, autant en ville qu’en campagne, nos jeunes de la région ont les mêmes programmes », a précis é la directrice. Une enfance heureuse L’envie de travailler avec les jeunes lui est venue quand elle travaillait au magasin général de son père Claude Laflamme. «Mon père avait un commerce général à L’Orignal, qui a malheureusement br û lé. J’avais des parts dans son magasin à l’époque. Mais

voyais comment il travaillait. J’ai commencé à travailler dans son commerce à l’ â ge de 10 ans, je mettais les produits sur les rayons », s’est souvenu Anne Laflamme. Samère était coiffeuse, d’une nature très calme et très posée. Anne Laflamme, 52 ans, fille unique, vit actuellement à L’Orignal avec son conjoint Paul, scénariste à Montréal pour des films et des documentaires. « Je vis sur la ferme de mes grands-parents. Il y avait un grand terrain où j’ai fait construire ma maison. J’ai aussi habité longtemps à Hawkesbury, dans un loft sur la rue Principale » , a précis é Anne Laflamme. Une femme bien dans sa peau « Je suis heureuse, j’aimema vie. Parfois, je suis exigeante, je veux atteindre l’objectif que je me fixe et je fais tout pour y arriver. C’est ce que je fais aussi avec les élèves », a expliqué Mme Laflamme. Anne Laflamme est une adepte de la nature. Elle aime vivre dans un endroit où elle peut enfiler ses raquettes l’hiver pour aller faire des balades. « J’aime la beauté de la neige, des saisons, je suis une grande amoureuse de la nature, de la végétation. J’aime aussi les animaux », a-t-elle conclu.

Enraciné chez nous !

«

J’entends prendre la relève de la ferme familiale.»

Alexandre, diplômé en Techniques agricoles – production végétale

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 3 février 2017

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