Des boîtes à lunch de plus en plus strictes pour l’élémentaire
ALFRED Dépanneur Lamarche, 302, rue Télégraph Parent’s Value Mart, 512, rue St. Philippe Depanneur Lalonde, 561, rue St-Philippe MacEwen Petroleum, 5087, route de Comté 17 ST-EUGÈNE Marché St-Eugène, 1085, rue Labrosse STE-ANNE-DE-PRESCOTT vertes rue Principale. ST-BERNARDIN 1 dépôt sur poteau ST-ISIDORE Value Mart, 4512, rue Ste-Catherine St-Isidore Vidéo, 4574, rue Ste-Catherine LEFAIVRE Dépôt au 1950, rue Lajoie VANKLEEK HILL Dépanneur Lalande, 143, rue Main Est, Vankleek Hill Foodland, 5666, route 34 FOURNIER 2 dépôts à côté des boîtes postales. HAWKESBURY Freshco, 350, av. Spence Independant, 1560, rue Cameron Marché Lacroix, 293, rue James Giant Tiger, 277, rue Régent GRENVILLE Dépanneur Perley , 420, rue Principale Dépanneur Villeneuve , 271, rue Principale votre journal ? Vous pouvez aussi le consulter à partir de notre site Web ou vous en procurer un exemplaire à un des endroits suivants : Marché Ste-Anne Market, 701, route de Comté 18 CHUTE-À-BLONDEAU Dépôt à côté des boîtes postales Vous voulez une version papier de
ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca
De plus en plus d’enfants sont allergiques à certains aliments; depuis plusieurs années, le gouvernement a mis en place des conseils et desmoyens de prévention afin de minimiser les risques d’allergies. Plus de 1,2million de Canadiens souffri- raient d’allergies alimentaires, et ce nombre augmenterait probablement, d’année en année. Les personnes visées par ces allergies seraient surtout les enfants. Santé Canada estime qu’à l’heure actuelle, 6 %des enfants souffrent d›allergies alimentaires. De nom- breux aliments peuvent déclencher des réactions allergiques mais, dans lamajorité des cas, elles sont causées par les arachides, les noix, certains fruits de mer, le soja, les graines de sésame, le beurre de cacahouète, le blé, le lait et lamoutarde. Depuis plusieurs années, les établissements scolaires, et plus précisément les écoles élémentaires, font face à une grande rigueur concernant les bo î tes à lunch des élèves. Celles-ci doivent être constituées d’éléments alimentaires bien précis. Par exemple, à l’école élémen- taire Nouvel Horizon, les élèves n’ont pas le droit d’emmener du beurre d’arachides, des noix ou encore des graines de tournesol, et ce, même si l’élève n’est pas allergique à ces différents aliments. « C’est comme ça depuis longtemps, je dirais environ une dizaine d’années, mais c’est de plus en plus strict. Nous offrons des repas chauds à l’école. C’est un restaurant de Hawkesbury qui prépare les plats, mais le cuisinier du restaurant fait des pâtes à pizza spéciales pour les écoles, et les sauces aussi. La pizza que tumanges au restaurant n’est pas la même qu’à l’école. Le fromage est réduit en gras, la sauce est réduite en sodium, la pâte est faite de blé entier et il n’y a pas de charcuteries. En gros, c’est une pizza au fromage, a expliqué la directrice de l’école, Mme Joëlle Marleau. Chaque élève qui s’inscrit doit remplir un formulaire dans lequel on demande si l’élève a des allergies. Suite à cela, une feuille est remise aux ensei- gnants et accrochée au bureau du personnel. Nous prenons les allergies alimentaires très au sérieux », a-t-elle poursuivi. Les aller- gènes peuvent provoquer une réaction dans l’appareil respiratoire, dans l’estomac et dans l’intestin, d’autres semanifestent sur la peau ou dans l’appareil cardiovasculaire. Les symptômes peuvent aller jusqu’à pro- voquer des troubles respiratoires et la perte de conscience. C’est pourquoi, la prépara- tion de la boîte à lunch est très stricte pour chaque élève. « C’est ma fille qui prépare son dîner, elle est en 6 e année. Souvent c’est un sandwich, du thon, car personne n’est allergique aux fruits demer dans l’école. Elle adore les noix par exemple, mais elle ne peut pas en emmener à l’école, car certains de ses
Plus de 1,2 million de Canadiens souffriraient d’allergies alimentaires, et ce nombre augmenterait probablement, d’année en année. — photo fournie
camarades y sont allergiques, elle va donc choisir des graines de citrouille », a raconté Sandrine Fournier, mère et enseignante à l’école Nouvel Horizon. Les fameux goûters d’anniversaire organisés dans les écoles et les bonbons d’Halloween ont d’ailleurs été exclus des milieux scolaires élémentaires. « Les élèves n’ont plus le droit aux goûters d’anniver- saire par exemple. Le sucré est interdit. On a le droit à quelques journées dans l’année où on peut manger un peu gras, mais pas beaucoup. Pour l’Halloween, les enfants peuvent emmener des bonbons, mais ils les mangeront chez eux », a indiqué Mme Marleau. « Compte tenu de la gravité possible des réactions allergiques, de nombreuses écoles interdisent certains aliments dans les repas dumidi de leurs élèves. Il est très important que vous respectiez à la lettre cette interdic- tion, et ce, même si votre enfant n’a aucune allergie alimentaire », a spécifié leministère de la Santé sur son site Internet. Océane, âgée de 10 ans, est étudiante à l’école Nouvel Horizon de Hawkesbury. Elle a plusieurs allergies alimentaires. Son quo- tidien n’est pas toujours facile car elle doit souvent vérifier si le plat qu’elle consomme ne contient pas un ingrédient auquel elle serait allergique. « Je suis allergique aux
noisettes, noix, arachides, noix de cajou. Un jour j’ai mangé un gâteau aux bananes et je ne savais pas qu’il y avait des noix dedans, je l’ai tout de suite rejeté et vomi plusieurs fois. Avecmes différentes allergies alimentaires, j’ai eu comme symptômes des rhumes, une pneumonie. Je fais également beaucoup d’intolérances, au blé et au lait par exemple. Je dois manger du pain sans blé, du fromage sans lactose », a expliqué la jeune élève. Du côté des plus grands, au secondaire, l’ambiance est plus décontractée concernant les allergies alimentaires. Par exemple, à l’école secondaire Le Sommet à Hawkesbury, les élèves doivent faire eux-mêmes atten- tion s’ils sont allergiques à des aliments. Ils doivent se conduire de manière plus auto- nome. « Ils sont plus vieux, on les surveilles moins, c’est différent au secondaire. L’élève sait s’il est allergique et à quoi il est aller- gique, a affirmé Mme Laflamme, directrice de l’école Le Sommet. L’élève mange à la cantine, ce n’est pas comme à l’élémentaire. Par contre, il n’y a aucune friture, ni de plats à base de noix à l’école. Mais nous n’avons pas beaucoup de jeunes allergiques à ses aliments. Nous ne vérifions pas leur boîte à lunch. Il y a plus de jeunes allergiques aux médicaments qu’aux aliments. Un élève très allergique n’achètera pas de repas à la cafeteria », a-t-elle observé.
Esso BoniSoir , 54, rue Maple Marché R. Éthier , 13, rue Maple IGA Grenville , 30, rue Maple
L’ORIGNAL MacEwen , dans le village
1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 Tel.: 613-632-4155
1-800-267-0850 www.editionap.ca
Le Carillon, Hawkesbury ON.
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Le vendredi 3 février 2017
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