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Maylissa Ouimet : un nom à retenir

que seuls les gens du voyage connaissent. La chanteuse et le groupe Sold Out travail- lent fort et offrent plus de 300 spectacles, ce qui leur confère une certaine notoriété au pays du soleil levant. «J’étais complètement dépaysé au début, mais ça m’a fait du bien. Il a fallu apprendre à se débrouiller rapide- ment», se souvient-elle. Son père, Réjean Ouimet, qui déteste voyager, prend son courage à deux mains et vole jusqu’à sa fille, son bébé comme il l’appelle, pour assister à l’un de ses spectacles en Asie. Il la trouve épanouie, grandie. 2008. Retour sur sa terre natale. Maylissa poursuit sa route musicale et reçoit une bourse des Jeux de la Francophonie et de la Fondation franco-ontarienne. Véritable manne pour Maylissa qui part se perfec- tionner en danse, en chant, en musique et en théâtre, à Montréal. En 2009, elle rejoint de nouveau la formation Broken Nails, de vraies amies pour elle, et reprend la route. «Il ne faut jamais s’arrêter, toujours avancer, toujours croire en sa bonne étoile. Toujours être en mouvement dans ce milieu», lance- t-elle avec le sourire accroché aux yeux. En 2010, elle fait seule la première partie de spectacle de grands chanteurs québé- cois au Festival franco-ontarien. Un vrai défi pour Maylissa. Mais le public réagit bien. Là où peu réussissent, elle gagne plutôt son pari et l’affection des gens. Ses chansons aux couleurs pop-rock, rythmés à souhait, soulèvent les spectateurs de leur siège et font presqu’oublier qu’un grand nom at- tend là, derrière le rideau, son tour de scène. Elle se joint par la suite au groupe les Porn- flakes, de Montréal, et se rend à Vancou- ver, aux Jeux Olympiques, sur la scène de la francophonie. Ensuite, tout va très vite. Mais, ne faisant pas les choses à moitié, elle suit des cours à l’Université d’Ottawa, où elle obtiendra son BAC en art, en mai pro- chain. Une belle surprise l’attend en 2012, puisqu’une autre bourse lui est accordée, celle du Conseil des Arts de l’Ontario. Maylissa bénéficie de l’expérience de mentors de renom comme les Louise For- estier, Nelson Minville, Jacinthe Pauzé, René Gagnon, Monique Cardinal, Marcin Brez- inski, Stéphane Mayer et Sergine Dumais. Elle écrit, elle compose, et sort sa chanson

Une autre terre qui tourne sans arrêt à la radio. Elle crée un en- gouement médiatique. On est curieux. On veut l’entendre. Elle travaille, peaufine son style et découvre, par le fait même, qui elle est et ce qu’elle veut donner. «L’important, c’est de faire ce que tu aimes et de le faire bien», avoue-t-elle. Aujourd’hui, elle prépare son premier album avec amour et transparence qui sortira à l’automne 2014. En attendant, elle garde en ligne de mire ses objectifs. Chanter, com- poser et faire de la scène parce que c’est précisément à cet endroit qu’elle se sent bien. Maylissa Ouimet

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

Elle a 27 ans, est originaire de St-Albert, et habite Montréal. Elle est douée, a une voix exceptionnelle et une présence sur scène remarquable. Maylissa Ouimet, auteure- compositrice-interprète, ouvre tranquille- ment mais sûrement les grandes portes de la cour des grands chanteurs… Pour sa 7e édition qui se tiendra à la fin mars, le Gala des prix Trille Or, qui vise à reconnaître l’excellence et la richesse mu- sicale de la francophonie de l’Ontario et de l’Ouest ontarien, vient de mettre sur sa liste des nommés, catégorie Découverte, la chanteuse Maylissa Ouimet. Mais ce n’est pas sans effort que la jeune et talentueuse artiste s’est hissée jusque-là. Le coup d’envoi de sa carrière a été donné en 2003 lorsque le public a voté pour elle lors du concours Ontario Pop. Elle rent- rait tout juste au Collège Lionel-Groulx, en musique populaire. En 2006, son DEC en poche, elle regarde devant, les yeux remplis de nouvelles aventures à vivre. Elle intègre peu après un groupe rock de filles appelé les Broken Nails, une formation musicale maintenant bien connue tant au Canada qu’aux États-Unis. Composé de six filles, Broken Nails se donne en spectacle, encore aujourd’hui, dans des casinos américains, dont celui du richissime Donald Trump, au Trump Taj Mahal, et au Harrash’s, à Atlantic City. Un an après sa sortie du collège, Maylissa quitte le Canada pour vivre une autre ex- périence musicale avec le groupe Sold Out qui se produit en Asie. À 21 ans, elle écoute sa voix intérieure et ne le regrette pas. «Ma petite voixme disait d’y aller, de ne pas avoir peur. Je suis donc partie pour une année sur le continent asiatique», raconte-t-elle. Le groupe fait une tournée musicale et pose ses instruments à Hong Kong, Séoul et Kua- la Lumpur. Restant pendant plusieurs mois à chaque endroit, Maylissa a tout le loisir de se familiariser avec la culture asiatique, et les échanges avec le peuple lui apporte une richesse intérieure et une ouverture d’esprit

aime quand ça va vite et est loin d’être na- ïve. Sa valise est riche d’une expéri- ence de vie enviable et combien saine pour son âge. Son aura illumine une pièce lorsqu’elle y pénètre, et avec

devant elle. Maylissa, un prénom à retenir dans le monde de la chanson.

sa voix mélodieuse, la chanteuse de l’Est ontarien a certainement une belle carrière

Après un hiver qui a traîné en longueur, il n’y a rien de plus réjouissant que les premiers rayons de soleil un peu plus chauds annonçant le printemps... et le retour du temps des sucres! À l’unisson, tous les membres de la famille crient alors : «Allons à la cabane!» La cabane à sucre, c’est une agréable sortie à la campagne, sans lourdes bottes ni encombrants manteaux d’hiver. L’air est pur, le temps un peu plus doux, il y a des érables partout et la neige fond à vue d’œil. Que la vie est belle! Et elle s’embellit encore en entrant en ces lieux empreints de traditions où les arômes des omelettes, du jambon, des grillades de lard, des grands-pères dans le sirop et autres desserts hyper sucrés se confondent et font crier les estomacs. C’est enfin l’heure de savourer tout ce que la saison des sucres a de meilleur... jusqu’à remplissage complet du bedon! Et il ne faut surtout pas oublier d’arroser le tout d’une généreuse quantité de sirop d’érable! Le régime, ce sera pour demain! Ensuite, une promenade à pied dans la nature et quelques pas de danse au son des plus célèbres airs folkloriques permettront à l’appétit de renaître juste ce qu’il faut pour justifier une virée au kiosque de tire d’érable sur la neige, le summum des gâteries. Au retour, toute la maisonnée se dira comblée de la journée au point de réclamer une autre Cabane, nous voilà!

sortie à la cabane à sucre avant la fin du printemps. Quelle bonne idée! BV : Le traditionnel repas à la cabane à sucre est attendu avec impatience par toute la maisonnée, à commencer par les tout-petits.

Don à Solidarité jeunesse

• VISITE D’ANIMAUX • TIRE SUR LA NEIGE • PRODUITS DE L’ÉRABLE • PARC D’AMUSEMENT • GLISSADES SUR TUBE • PROMENADE EN CHARRETTE CABANE À SUCRE

MARS-AVRIL BUFFET À VOLONTÉ

Sur réservation : Tél. : 613 764-2181ou 0314 Cell. : 613 850-7590

1230, ROUTE 400, CASSELMAN, ON www.fermedrouin.ca

CABANE À SUCRE

Photo soumise

9 mars au 7 avril 2013 Tablées de 9h30 à 17h Service à volonté, 9 mars au 7 avril 2013

Le président du co m ité des œuvres du Club Richelieu E m brun, Denis Paquette, re m et un chèque de 500$ à Gabrielle Touchette et Gabriel Chauvin, deux élèves de l’École secondaire catholique d’E m brun et deux m e m bres du groupe Solidarité Jeunesse qui se rendront en République Do m inicaine à l’été 2013 pour participer à un projet hu m anitaire auprès des habitants de l’île. Égale m ent dans la photo, Diane Longtin (à l’arrière), enseignante à l’ÉSE et coordonnatrice du projet Solidarité Jeunesse, et Gilles Gratton, président du Club Richelieu E m brun.

Réservations toujours requises 613-673-5894 PLANTAGENET beantown@magma.ca www.beantownranch.com

promenade tiré par des chevaux et liche de tire compris Soirée animée Boutique cadeaux

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