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ACTUALITÉS LE CHENAIL SIGNE UN BAIL : LA FIN DES NÉGOCIATIONS ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca

expliquait que le Centre culturel avait tenté un renouvellement de son bail avec la Ville à plusieurs reprises depuis l’été 2023. « On est à cinq mois de la fin du bail et la Ville n’a pas encore présenté un bail », affirmait-elle. Le Centre culturel voulait obtenir un bail de 15 ans, ce qui l’aurait avantagé dans les demandes de financement – incluant des subventions pour faire des rénovations sur le patrimoine physique et historique de la ville, la Maison de l’Île. Le Centre culturel a d’ailleurs comme mandat de rénover la bâtisse qu’il occupe, sans aide monétaire de la municipalité. Le Centre culturel a investi près de 400 000 $ dans le bâtiment au cours de 10 dernières années. Néanmoins, le Centre culturel ignorait les intentions du conseil de la ville de Hawkes- bury jusqu’au début mars 2024. Toutes les décisions au sujet de la Maison de l’Île depuis la fin 2023 ont été prises à huis- clos. Le conseil d’administration du Centre culturel avait critiqué à maintes reprises ce qu’il qualifie de manque de transparence de la part de la Ville. Le 1er mars, la direction du Centre

Après plusieurs mois de négociations, le Centre culturel Le Chenail et la Ville de Hawkesbury ont trouvé un accord. Le Centre culturel a signé un bail d’une durée d’un an, allant jusqu’à la fin avril 2025. Le Centre culturel paiera l’intégralité des frais de gaz propane de mai 2024 à la fin avril 2025, une somme estimée à environ 7 000 $ pour l’année, selon la directrice générale du Centre culturel, Lynda Cloutier- Mackay. Cependant, le Centre culturel n’aura pas à régler la facture de gaz propane de 30 000 $ qui, d’après la Ville de Hawkesbury, s’est accumulée depuis 2017. Selon Mme Cloutier-Mackay, le Centre culturel a dû accepter cette contre-offre à contrecœur, car son organisme aurait été contraint de quitter la Maison de l’Île immé- diatement si elle n’avait pas été acceptée. Historique En décembre 2023, la directrice générale du Centre culturel, Lynda Clouette-Mackay,

Après plusieurs mois de négociations, le Centre culturel Le Chenail et la Ville de Hawkesbury sont parvenus à un accord. Le Centre culturel a signé un bail d’un an, jusqu’à la fin du mois d’avril 2025. (Antoine Messier, EAP)

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury FIÈRE Né d’une race

culturel Le Chenail a reçu une lettre de la Ville de Hawkesbury, signée par le directeur général de la ville Samuel Cardarelli, affir- mant que la Ville n’est pas présentement disposée à permettre au centre culturel de demeurer dans la Maison de l’Île en tant que locataire, sauf pour une période d’un an, « selon les termes et conditions d’un amendement écrit à un bail signé ». M. Cardarelli informe la direction du centre culturel que « la Ville compte procéder à une évaluation de toutes ses propriétés immobilières » et « déterminer si la Ville désire maintenir la vocation présente de ses propriétés immobilières. » Cependant, d’après la présidente du Centre culturel Suzanne Hocquard, ainsi que d’autres membres du conseil d’admi- nistration, le bail proposé par la Ville de Hawkesbury au début du mois d’avril avait une clause indiquant que le Centre culturel Le Chenail devait débourser une somme d’environ 30 000 $ s’il voulait demeurer dans la Maison de l’Île pour la saison 2024- 2025, pour rembourser une facture de gaz propane imposée par la Ville. Le Chenail se voyait forcé de répondre à cette proposition avant le 30 avril, puisque cette date marquait la fin du bail précédent. Le Centre culturel a alors fait une contre- offre. Puisque le Centre culturel ne pouvait puiser 30 000 $ de ses coffrets, l’organisme a décidé d’offrir « quelque chose » d’une valeur de 30 000 $ en échange, tout en maintenant la position que le Centre culturel ne devait pas cette somme à la Ville. La Ville a donc répondu au Centre culturel avec sa propre contre-offre à laquelle le Centre culturel devait répondre avant le 15 mai, sans quoi l’organisme n’aurait plus d’espace pour ses opérations. Cette fois-ci, l’offre n’incluait plus un remboursement de la facture de 30 000 $. Cependant, le Centre culturel se voyait forcé de payer l’entièreté des frais du gaz propane à partir d’avril 2024 jusqu’à avril 2025. Facture et réévaluation En 2015, la Ville de Hawkesbury a fait construire une toilette publique à côté de la Maison de l’Île. Le système de chauffage

électrique de la Maison de l’Île ne pouvait pas subvenir aux besoins des deux bâti- ments. La Ville a donc décidé de remplacer le système de chauffage électrique par un système de chauffage au gaz. Avant l’installation du nouveau système de chauffage, le centre culturel payait 20 % de tous les frais d’électricité et de chauffage de l’île, incluant les lumières dans le Parc de la confédération. Il était écrit sur le bail précédent que le Centre culturel devait assumer les couts pour l’électricité et le chauffage pour les proportions occupées de l’espace loué, soit 20 % de l’île. Cependant, le nouveau système de chauffage ne sert qu’à la toilette et au centre culturel. En février 2017, le Centre culturel Le Che- nail a reçu une lettre de la Ville demandant de payer l’entièreté des frais de chauffage au gaz propane. Cependant, le centre culturel a maintenu sa position et a continué de payer 20 % de l’électricité et 20 % du gaz. La facture imposée par la Ville s’élevait à plus de 29 000 $ en mars 2024. Le Centre culturel devrait savoir s’il peut occuper la Maison de l’Île après la fin du présent bail en décembre 2024, d’après un rapport présenté au conseil de la ville de Hawkesbury le 8 avril 2024. La Ville devait tout d’abord faire une réévaluation physique du bâtiment, ce qui a été fait en avril. La Ville doit ensuite créer un plan de gestion des actifs, puis procéder à un sondage et à des consultations ciblées avec des parties prenantes de la communauté. « L’analyse des résultats de ces études, ainsi que les recommandations qui en découleront, sont prévus être présentés au conseil en décembre 2024, avait dit Jennifer Ashfield, chargée de projet à la ville de Hawkesbury, au sujet de la réévaluation de la vocation des bâtiments. Néanmoins, les résultats qui seront présentés au conseil ne sont que des recom- mandations, et le conseil sera ultimement responsable de la décision finale concernant le Centre culturel Le Chenail et la Maison de l’Île.

LANGLOIS DE MÈRE EN FILLE

GÉNÉRATIONS 12e Suzanne Pichard - Robert Lalande (1940-2002), f. de Lucien et Juliette Legris, m. le 1966-07-23 à Aylmer (Gatineau), Qc 11e Cora Bergeron (1905-2003) - René Pichard (1903-1992), f. de François Marie et Éliza Alarie, m. le 1938- 04-30 à Ottawa, Ont. 10e Rose Anna Denault (1872-1953) - Amédée Bergeron (1867-1920), f. d’Élie et Olive Vézeau, m. le 1890- 06-02 à Rockland, Comtés unis de Prescott et Russell, Ont. 9e Philomène McPherson (1840-1926) - Éméry Denault (1837-…), f. de François et Rose Chartrand, m. le 1861-09-29 à Ottawa, Ont. 8e Marie Rose Billet (1799-1881) - Martin McPherson (1788-1869), f. de Adam et Barbara Grant, m. le 1822-03-18 à l’église presbytérienne Saint-Gabriel, Montréal, Qc 7e Marie Scholastique Laforest (1777-1858) - Pierre Billet (1764-1832), f. de Jean Baptiste et Catherine Lafond, m. le 1793-05-26 à Notre-Dame, Montréal,Qc 6e Marie Anne Vaudry (1753-1830) - Antoine Laforest/Labranche (1748-1829), f. d’Antoine et Marguerite Martel, m. le 1774-01-17 à Mascouche, cté de Terrebonne, Qc 5e Marie Anne Beauchamp (1716 -1789) - Antoine Vaudry (1722-1771), f. de Jacques et Marie Joly, m. le 1750-04-20 à Lachenaie, N.-F. 4e Jeanne Muloin (1682-1756) - Jean Beauchamp (1676-1754), f. de Jean dit Le Petit Beauchamp et Jeanne Loiselle, m. le 1701-04-19 à Repentigny, N.-F. 3e Marguerite Forget (1666-1704) - Jean Muloin (1641-1688), parents inconnus, m. peu avant le 1679- 12-24, de Lachenaie, N.-F. 2e Madeleine Martin (1640-1688) - Nicolas Forget dit Despaties (1621-1680), f. de Paul et Nicole Chevalier, m. le 1653-02-06 à Québec, N.-F. 1re Marguerite Langlois (~1602-1665) - Abraham Martin (~1589-1664), de parents inconnus, m. vers 1619 en France Lorsque Marguerite arrive à Québec avec son époux Abraham Martin, Louis Hébert, sa femme Marie Rollet et leurs trois enfants y sont déjà établis depuis 1617. La population approximative de la Nouvelle- France est de 80 âmes. Le territoire de la colonie comprend alors les territoires de l’Acadie, du Canada et de la Louisiane. La première ancêtre, Marguerite Langlois, est d’origine inconnue en France où elle a épousé Abraham Martin dit l’Écossais. Le couple arrive à Québec avec la sœur de Marguerite, Françoise, et son mari Pierre Desportes vers 1619. Elle accouche le 24 octobre 1621 d’un fils, Eustache, premier garçon français né en Nouvelle-France. Huit autres enfants naissent de leur union. Après le décès de son mari, le 8 septembre 1664, elle se remarie le 17 février 1665 à Québec avec René Branche, fils de Jean et Jeanne Bardon. Ils n’ont pas d’enfants. Elle décède à la fin de la même année, le 17 décembre, et est inhumée à Québec deux jours plus tard.

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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