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A R T S

L’HISTOIRE D’UN BLUESMAN jusqu’à ce soir-là où il chante au karaoké d’un bar, qui laissera pantois tous les clients, et lui-même. Son histoire d’amour avec le public et la scène vient de débuter. Dès lors, il remporte des concours, crée son groupe professionnel Bluestorm jusqu’à sa participation à la populaire émission La Voix . Du haut de ses 6 pieds 5, on lui donnera le qualificatif de «grand bluesman du Québec». Il n’aura pas remporté la Voix 2013, mais sera récipiendaire de 5 trophées Lys Blues avec 7 nominations dans 14 catégories l’année suivante avec son album «Back on track», enregistré à Lachute au Studio Progressons.

MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

Sa gérante, Claudia Bourassa, avait pro- grammé beaucoup trop d’entrevues pour présenter son dernier projet «L’histoire du blues» lors de ce petit lundi frisquet. C’est que le «superdriver» des autobus Campeau avait pris congé pour discuter avec les médias locaux. Brian Tyler est un showman charismatique, dont le nouveau spectacle fait jaser. Attablé devant un café du sympathique restaurant Gingembre et wasabi, Brian Tyler est tout sourire, généreux et heureux. Il vient de livrer, deux jours plus tôt, sa 7 e performance avec une équipe de 13 per- sonnes aussi passionnées que lui devant une salle comble et conquise au Cabaret du Vieux-St-Jean. Ils auront reçu deux ovations bien senties. «L’histoire du blues», c’est une idée qu’il traînait dans sa boîte à poux depuis le début de son ascension dans le monde du «showbusiness». Parce qu’à 36 ans, Brian Tyler ne savait pas qu’il pourrait être un jour l’un des plus grands chanteurs de blues du Québec. Il n’avait encore jamais soufflé dans un micro

À 51 ans, il a toujours autant de plaisir à performer sur scène et espère conquérir à nouveau son public, celui d’Argenteuil qui l’a accueilli en ses terres dans les années 2000. «C’est toujours plus difficile de remplir les salles quand c’est dans ton propre patelin», mentionne Tyler. C’est le samedi 25 mars sur la scène Desjardins qu’il se produira à nouveau à Lachute, près de 10 ans après son dernier spectacle sur les planches du Top Shot. Le chanteur à la puissance vocale, admiré par son sens de l’improvisation, a toutefois un défi à remplir avec ce spectacle

La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury

PAGÉ Né F d’une race

ière

C’est le 25 mars prochain qu’il sera possible d’assister au spectacle «L’histoire du blues» de Brian Tyler à la salle Cécile Hélène Wojas de la polyvalente Lavigne. -photo courtoisie

Les familles Pagé sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre membre de L a Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury , a participé à la préparation de cette chronique généalogique. Le premier ancêtre en Nouvelle-France est François Pagé, né à Saint-Martin, Noyon, France, fils de François et Marie Hardy. Un fils est né de ce mariage.

GÉNÉRATIONS

7e Julia Eileen Nadeau (1928-2019) - Moral Frederick (Bud) Bisson (1926 – 2010), fils de Sydney (1893- 1957) et Ena Mary Eugénie Chicoyne (1906-1996), m. le 1950-02-17 à Saint-Antoine, Montréal, Qc 6e Gladys Ann Jones (1905 - 1995) - Émile Gabriel Nadeau (1898-…), mineur, fils de Pierre-André (1845- 1917) et Marguerite Lydia Lamb, m. le 1924-11-17 à Port-Daniel, Qc 5e Joseph-Patrick Jones - Elizabeth Mckenney, fille de John et Margaret Enright, m. le 1899-08-01 à Port-Daniel, Qc 4e Pauline Apolline Rail (1838-1921) – John Jones (1829-1896), f. de Patrick et Bridget Day m. le 1863- 02-16 à Percé, Qc 3e Marie Pagée (1797-…) - Antoine Rehel (1788-1879), fils d'Antoine, pêcheur, et Geneviève Bourget, m. le 1815-08-24 à Percé (registres de Saint-Bonaventure), Qc 2e Jean Baptiste Pagé, pêcheur (1762-1847) - Élisabeth Bariault, (~1775-1850) fille d'Olivier et Marie Reine Boucher, m. le 1795-08-08 å Saint-Joseph, Carleton, cté de Bonaventure, Qc 1re François Paget, pionnier de Percé (…-1847) – Marie Angélique Thérèse Tossier (ou Tauxier, ou Tessier) vve de Pierre Lavigne, fille de Pierre Jean et Angélique Gendron, m. le 1761-03-31 à Québec, Nouvelle-France Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que François et Marie Angélique Thérèse fondent leur foyer ? « Le 13 octobre 1761, alors que la Nouvelle-France était perdue, Louis XV allait devoir démettre de ses fonctions le ministre Berryer en raison de son incompétence manifeste et le remplacer par le duc Étienne-François de Choiseul. Après la capitulation de Montréal en 1760, Voltaire ira jusqu'à donner une grande fête à Ferney (Suisse) pour «célébrer le triomphe des Anglais à Québec». En fait, Voltaire voulait célébrer non pas le triomphe de l'Angleterre sur la France, mais le triomphe de la liberté sur le despotisme. Il croyait que la perte du Canada serait la délivrance des colonies britanniques et, par la suite, l'affranchissement de toute l'Amérique. L'une des lettres les plus célèbres de Voltaire sur le Canada est celle qu'il écrivit, le 6 septembre 1762, au comte César Gabriel de Choiseul (1712-1785), futur duc de Praslin, qui avait remplacé en 1761 son cousin Étienne-François au poste de secrétaire d'État des Affaires étrangères: « Si je ne voulais que faire entendre ma voix, Monseigneur, je me tairais dans la crise des affaires où vous êtes. Mais j'entends les voix de beaucoup d'étrangers, toutes disant qu'on doit vous bénir si vous faites la paix à quelque prix que ce soit. Permettez-moi donc monseigneur, de vous en faire mon compliment. Je suis comme le public, j'aime mieux la paix que le Canada, et je crois que la France peut être heureuse sans Québec. Vous nous donnez précisément ce dont nous avons besoin. Nous vous devons des actions de grâces. Recevez en attendant avec votre bonté ordinaire le profond respect de Voltaire. »¹ ¹ https://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s2_Britannique.htm

Brian Tyler a été généreux lors d’une entrevue au restaurant Gingembre et Wasabi. -photo Mylène Deschamps

pouvaient enfin porter ce qu’ils voulaient. Ils mettaient toute leur paye pour aller jouer dans les bars. C’est ce que j’ai fait pour ce 2 e costume», admet l’artiste, qui débutera la première partie du spectacle vêtu comme les esclaves du début du siècle dernier. Accompagné de Christian Martin à la guitare, Simon Daigle à la basse, Pascal Mail- loux au clavier et Bernard Bingo Deslauriers à la batterie, Tyler présente un spectacle inédit, qui marie des éléments éducatifs SUITE À LA PAGE 5

formaté. Il doit apprendre ses textes par cœur, jouer le personnage de Woodford Laurance et composer avec la scénographie. Un stress différent avec lequel il apprend à jongler en arborant le costume d’une vie. Il y a investi tous les derniers billets de son portefeuille, comme ces pionniers du Mississippi. Plus de 2000 bidous pour un costume trois pièces, une paire de chaus- sures achetées chez Aux pieds de géant et un chapeau des années 50. «Sur scène, les musiciens du temps

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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