A R T S
JACQUES CHARBONNEAU, FINALEMENT RECONNU!
FRANÇOIS DANIEL nouvelles@eap.on.ca
Le 17 avril, Jacques Charbonneau et sa compagne Sylvie s’envoleront pour Milan où l’artiste sera reçu par les frères Salvatore Russo, critique d’art et commissaire d’exposition, et Francesco Saverio Russo, consultant en arts, qui lui remettront le International Prize Caravaggio Master of art pour l’ensemble de son œuvre. L’École des Beaux-Arts de Montréal a été intégrée à l’UQAM en 1969. Pourtant, Jacques Charbonneau a été diplômé en sculpture de cette école en 1971, sans n’avoir jamais mis les pieds dans l’Institution de la rue Saint-Denis. Selon ses dires, il occupait les lieux pour des raisons idéolo- giques, ce qui définit assez le personnage. Durant les années qui suivent sa sortie de l’école, on trouve de ses œuvres dans quelques galeries québécoises, mais c’est une exposition solo de photomontages et de collages en 1978 à la galerie Westbroadway
L’artiste Jacques Charbonneau dans son atelier de Grenville-sur-la-Rouge. —photo François Daniel survivra un an. Dans Argenteuil, Jacques continue de pro- duire et d’exposer. 2001: il fonde à Calumet Recycl’Art qui réunit vingt-six sculpteurs à qui il confie la mission de créer des œuvres à partir de matériaux récupérés. Trois ans plus tard, c’est Montpellier qui accueille trente sculpteurs qui deviendront soixante-dix en 2007. De retour à Grenville-sur-la-Rouge, il poursuit des travaux d’envergure sur sa maison qu’il transforme tranquillement en véritable caverne d’Ali Baba consacrée à l’art. Mais cédant au besoin d’organiser (c’est dans son ADN), il crée Le Sentier des arts de la rivière Rouge. Il s’agit d’un parcours jalonné de sculptures in situ le long de la rivière Rouge. Les artistes utilisent les matériaux trouvés sur place auxquels ils ajoutent quelques éléments extérieurs ainsi que de la couleur. Jacques Charbonneau négocie actuellement avec le conseil de Grenville-sur-la-rouge pour une troisième édi- tion. Même s’il ne renie pas ses premières amours de sculpteur (son jardin fourmille de ses créations réalisées à partir d’objets récupérés), Jacques Charbonneau poursuit ses recherches en « électrophotographie ». Il prétend chercher à s’étonner lui-même. Sa plus grande joie, dit-il en substance, c’est de constater qu’une œuvre qu’il a oubliée est bien de lui. Lorsqu’il parle du prix Caravaggio, Jacques devient songeur. Il n’aurait pas détesté que l’establishment québécois reconnaisse sinon sa personne du moins la forme d’art qu’il pratique. Il se trouve encore des gens pour qui le Copie-Art n’est qu’un accident de parcours dans l’histoire, une forme d’expression mineure, donc négligeable. Il est déçu, certes, mais pas amer. Il n’a pas de temps à perdre en ressentiment. Son énergie, il préfère la consacrer à inventer de nouvelles images, à assembler de nouvelles pierres ou à modifier un tronc d’arbre avec des clous et de la peinture. Il aura fallu que la reconnaissance vienne d’Italie pour qu’on se rende compte que Jacques Charbonneau existe ici, chez nous et que son parcours qui dure depuis cinquante ans n’est pas à dédaigner.
La Seigneurie, Centre de généalogie et d'histoire de Hawkesbury
de New York qui donne le coup d’envoi d’une carrière internationale. C’était bien avant Photoshop et autres logiciels graphiques. «Je faisais ça à la mitaine», dit-il fièrement. Assez rapidement, il s’oriente vers les arts technologiques qui le passionnent au point de devenir un pionnier québécois de ce qu’on a appelé le Copy-Art, qu’il préfère nommer l’électrophotographie. Comme l’art ne nourrit pas (ou mal) son homme, il met sur pied en 1982 le Centre Copie-Art, un organisme commercial pour soutenir la galerie Motivation V qu’il a fondé en l979. L’entreprise veut générer des revenus autonomes afin de s’affranchir des subventions de l’État. Elle offre donc des services de photocopie à divers clients. Parmi ces derniers, on note la plupart des universités, le Cirque du Soleil, Radio-Ca- nada, plusieurs entreprises et des individus. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les photo- copieuses étaient plutôt encombrantes et n’étaient pas à la portée de tous comme aujourd’hui. Expositions globale Durant les décennies suivantes, Jacques Charbonneau participe comme artiste ou commissaire à une kyrielle d’expositions indi- viduelles et collectives aux titres évocateurs: Que sont les pionnières devenues? Don Quichotte de la Mancha , Illusion Symbiotique , Mutations anthropiques , Abstractions en noir et blanc , Variations Nelligan , Portraits analo- giques et numériques , etc. Durant la même période, il expose aussi au Vénézuela ( Peces y electronica ), au Pérou ( Fotos-montajes ), à Paris ( Roches fuyantes et La disparition de l’alphabet ), au Brésil ( Copyart ), en Suisse, en Espagne et en Allemagne. Créateur à plein temps, Jacques Charbon- neau se veut également passeur de culture. Il fonde des centres de diffusion pour sa production personnelle bien sûr, mais aussi celle des artistes qui explorent les mêmes territoires. Outre Motivation V, il crée en 1979 le Regroupement des arts techno- logiques du Québec auquel s’ajoutera la Galerie Arts Technologiques dont il assume la direction artistique jusqu’en 1996. Ayant acheté une maison à Pointe-au-Chêne en 1994 et las des allers-retours quotidiens, il quitte Montréal en 1997 en même temps qu’il démissionne de Copie-Art. Le centre lui
Né F d’une race
ière
SARRAZIN
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée généalogique de cette famille Sarrazin réalisée par François-Bernard Côté, pour rendre hommage aux ancêtres de la famille maternelle de Gilles. Le premier ancêtre au pays est Nicolas, né vers 1655, décédé en 1680 à Paris. Il est le fils de Nicolas et Nicole Héron de Saint-Gervais-Saint-Protais, Paris, France. Il épouse Catherine Blondeau, fille de François (1632-1702) et Nicole/ Gabrielle d’Assonville Rolland des Pelleteaux (~1634-1694). Trois filles et cinq fils sont issus de cette union.
GÉNÉRATIONS
10e Gilles Ouimet 9e Rita Sarrazin – Robert Ouimet, technicien, fils d’Ernest, commis, et Alexina McKercher, m. le 1951-10 -20 à Saint-Denis, Montréal, Qc 8e Raoul Sarazin, polisseur – Héléna Martin, fille d’Alphonse et Élisabeth Longpré, m. le 1925-11-28 à l’Immaculée-Conception, Montréal, Qc 7e Dolphis Sarasin (1864-1926) – Olivine Leduc (1874-1941), vve de François Demers, m. le 1899-06-27 à Saint-Victor, Alfred, Ont. 6e Charles Sarrasin (1825-1904) – Elmire Leroux (1825-1905), fille de Joseph et Euphrosine Alain, m. le 1845-01-27 à Saint-Benoît, Qc 5e François Sarrasin (1779-1863), laboureur – Catherine Brunet (1791-1864), fille d’Eustache et Catherine Théorêt, m. le 1807-01-26 à Saint-Benoît, Qc 4e Toussaint Sa Razin 1757-1820) – Marie Reine Ouimêt (1756-1838), fille de Joseph et Françoise Fillion, m. le 1777-02-10 à Saint-Louis-de-France, Terrebonne, Qc 3e François Sarazin (1717-1782) – Marguerite Benoît (1721-1801), fille de François Benoit/Livernois et Angélique Chagnon, m. le 1742-04-03 à Saint-François-Xavier, Verchères, N.-F. 2e François Sarrazin (1692-1748) – Marie Magdeleine Goulet (1693-…), fille d’Antoine et M. Madeleine Guyon, m. le 1713-05-02 à L’Ange-Gardien, N.-F. 1re Nicolas Sarrazin (~1655-1680) – Catherine Blondeau (1664-1728), baptisée à Château-Richer et inhumée à Charlesbourg le 6 novembre c. de m. le 1680-04-02, greffe Gilles Rajotte, m. le 1680- 04-23 à Saint-Charles, Charlesbourg, Nouvelle-France
La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Nicolas et Catherine fondent leur famille ?
« En raison des risques associés au transport maritime des pièces d’or et d’argent et pour assurer l’obtention et la conservation de nouveaux approvisionnements de numéraire, les pièces de monnaie circulant dans les colonies françaises au Canada se virent attribuer une valeur supérieure à celle qui avait cours dans la métropole. En 1680, la «monnoye du pays » fut surévaluée d’un tiers par rapport à la « monnoye de France », valorisation demeurée en vigueur jusqu’en 1717. À cette date, la distinction entre les deux monnaies fut abolie, et toutes les dettes et les contrats existant au Canada sont devenus exigibles en « monnoye de France ». Comme les pièces de monnaie ne restaient jamais en circulation très longtemps dans les colonies françaises d’Amérique, on décida en 1670 de frapper des pièces d’argent et de cuivre spécifiquement à leur intention. Ces nouvelles pièces demonnaie ne pouvaient être utilisées en France sous peine de confiscation et de sanction. Même si elles étaient surtout destinées aux Antilles, semble-t-il, quelques-unes de ces pièces auraient circulé au Canada (Shortt, 1986, p. 118). …En raison de la qualité incertaine des pièces espagnoles, un arrêt de 1681 rendit obligatoire la pesée des pièces de monnaie étrangères, puis, en 1683, celles-ci durent être évaluées de façon individuelle.1» 1 https://www.bankofcanada.ca/wp-content/uploads/2010/07/1600-17701.pdf
Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
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