des collègues doivent être encouragées quelle que soit la méthode utilisée pour protéger les patients. ● Examiner attentivement les documents soumis. Le programme ou le comité scientifique doit examiner chaque soumission contenant du matériel clinique et - en cas de doute - demander à une équipe de conseillers sélectionnés, un avis sur la protection de la confidentialité. Lorsque le matériel clinique ne peut pas être modifié, comme dans le récit d'un rêve, un déguisement, une anonymisation ou une demande d'autorisation soigneusement considérée peut être utilisée pour protéger le patient (pour les complications éventuelles concernant le consentement éclairé, voir la section 3.1). ● Lorsqu'il y a un programme, y inclure une déclaration sur la confidentialité. ● Demander aux présidents de réunion de lire une déclaration à voix haute avant chaque présentation dans laquelle du matériel clinique sera partagé. Avertir les présentateurs et le public que des remarques impromptues peuvent également porter atteinte à la confidentialité. (La déclaration utilisée lors du Congrès de l’API en 2017, ainsi que deux autres déclarations représentatives figurent à l’annexe B.) ● S'assurer que les détails ont été modifiés afin de protéger la confidentialité et en faire mention. ● Dans les grands groupes et dans tous les autres groupes dans lesquels tout le monde ne se connaît pas, s'assurer que des précautions spéciales ont été prises pour protéger la confidentialité. Bien que le consentement éclairé soit toujours compliqué par des implications transférentielles, dans certaines juridictions, la présentation du matériel clinique ne peut être juridiquement sûre que moyennant le consentement écrit du patient. Une autre approche consisterait, pour le comité scientifique ou son équivalent, à examiner les présentations à l’avance pour évaluer les risques. ● Réduire au minimum les détails biographiques du patient, en ne révélant que ce qui est absolument nécessaire aux intentions de l'auteur. ● Déguiser le matériel clinique. Cela devrait être fait de manière si minutieuse, dans toutes les présentations cliniques, que le patient ne pourrait pas être identifié par d'autres personnes (ou même, idéalement, par lui-même) 27 .
27 Le Comité est conscient du fait que l’idée de dissimuler du matériel, de manière à ce que même le patient puisse avoir peu de chance de reconnaître son origine, peut présenter des difficultés graves et complexes, et qu’elle peut ne pas être appropriée en toutes circonstances.
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