ingénierie des télécommunications, ayant des connaissances spécialisées en questions de sécurité, devraient être impliqués. ● Adopter une politique de révision de la confidentialité des télécommunications en psychanalyse tous les deux ans. Compte tenu du rythme rapide des développements dans ce domaine et de la difficulté à anticiper leur impact sur la pratique analytique, de tels examens seront nécessaires. Les résultats devraient être communiqués à tous les membres. ● Au fur et à mesure que notre expertise interne s'accroîtra, envisager à l'avenir de lancer des activités de sensibilisation en collaboration avec d'autres groupes professionnels psychanalytiques, afin de sensibiliser davantage aux risques pour la confidentialité associés à l'utilisation sans cesse croissante des télécommunications par les praticiens. ● Encourager activement les analystes qui offrent des services à distance à faire appel aux compétences techniques appropriées, pour la mise en place et l'entretien de leurs systèmes informatiques et de télécommunication. ● Solliciter des avis techniques spécialisés appropriés sur la cybersécurité afin d’éclairer et d’examiner l’élaboration des politiques futures. 9.3 Demandes de tiers pour une entorse à la confidentialité ● Nous recommandons que la position de base au sein de l’API soit tel que les membres disposent d’un « privilège discrétionnaire » en ce qui concerne leur travail psychanalytique. Le qui, comment et pourquoi de toute demande pour un bris de la confidentialité, formulée par une tierce partie doit avant tout être considéré comme une décision clinique et un jugement éthique de la part de l’analyste, en fonction de ce qui protège le mieux le patient et l’intégrité du traitement. ● Nous recommandons en outre que l'API reconnaisse et soutienne le droit de l'analyste à l'objection de conscience, chaque fois que des tiers demandent à un analyste de violer la confidentialité. L’assistance peut prendre différentes formes, dont l’assistance juridique, comme indiqué à la section 5 ci-dessus. 9.4 Collègues faisant l’objet d’une plainte À notre avis, la protection actuelle de la confidentialité des membres figurant dans le Code d'éthique , sections IV.A6 et IV.B8, lorsqu'une plainte a été déposée auprès du Comité d'éthique de l'API et qu'une décision n'a pas encore été prise, est adéquate.
42
Made with FlippingBook - Online Brochure Maker