A R T S
FRANCIS LEGAULT francis.legault@eap.on.ca LA 9E CHANSON D’UN PAS DANS TA BRUME DÉVOILÉE Jabbour. Quant à la personne qui est à l’écoute, il faut savoir écouter sans juger, sans nécessairement offrir des solutions. La personne qui s’exprime cherche parfois simplement à s’exprimer. »
Le projet Un pas dans ta brume a dé- voilé sa 9e chanson le 29 avril dernier. Intitulée Silence, il s’agit de la première chanson bilingue du projet et la seule à ne pas avoir été écrite par l’instigatrice du projet, Émilie Lavigne. Avec plus que trois chansons à lancer, l’organisation songe à présenter un spectacle pour clore cette aventure. Lancée en 2022, Un pas dans ta brume est une initiative citoyenne qui vise à créer une douzaine de chansons traitant chacune de santé mentale sous différentes formes. Chacune des chansons est associée à une œuvre d’art d’un artiste de la région ainsi qu’à un organisme local qui œuvre auprès de personnes pouvant vivre des problématiques de santé mentale. Silence est la dernière chanson a avoir été dévoilée, la neuvième du projet. La composition aborde le malaise qu’une per- sonne peut ressentir à parler d’une situation difficile, ce qui peut la mener à se murer dans le silence. Guillaume Jabbour, musicien de Gore et membre du groupe musical qui porte son nom, a non seulement écrit la musique de Silence, lui qui a aussi collaboré à la création des chansons précédentes, mais il en signe également les paroles. C’est la première composition d’Un pas dans ta brume qui n’est pas écrite par Émilie Lavigne, l’instigatrice du projet. « Ce n’est pas toujours évident, lorsqu’on travaille avec des gens que l’on connaît bien, de savoir quand ça ne va pas bien, explique-t-il. L’idée de cette chanson m’est venue suite à une conversation avec un ami proche, un collègue musicien avec qui j’ai fait plusieurs spectacles. Après un show, on jasait et il m’a dit que ça n’allait pas bien depuis les deux dernières années. On avait fait une quarantaine de spectacles ensemble et je n’avais aucune idée qu’il n’allait pas bien! » La chanson Silence fait donc écho à cette propension des gens qui ne vont pas nécessairement bien de ne pas parler de leurs problèmes. « Ça peut constituer des murs qui bloquent ce besoin concret de s’exprimer, de parler, illustre monsieur
Notons qu’il s’agit de la première chan- son bilingue du projet, avec les couplets en anglais et le refrain en français. Une version unilingue anglaise sera aussi disponible. Cette chanson ainsi que les autres qui ont été lancées précédemment sont disponibles sur la page Facebook d’Un pas dans ta brume ainsi que sur sa chaîne Youtube. Un mur dans l’oeuvre Comme avec les chansons précédentes, une œuvre sur toile a été créée pour illustrer la nouvelle composition. Marielle Charlebois, artiste-peintre depuis 15 ans et résidente de la région, est celle qui l’a peinte. Cette dernière voyait d’ailleurs le lien qui existe entre le propos de la chanson et son propre vécu. « Depuis deux ans, la création fait partie de ma thérapie, raconte-t-elle. J’ai vraiment été touchée lorsqu’on m’a demandé de faire cette œuvre car cette chanson arrive à un moment important de ma vie : je suis en arrêt de travail en raison d’une dépression suite à un traumatisme. Tout allait bien et tout d’un coup, on frappe un mur. » Elle a indiqué qu’elle remettait son œuvre à Guillaume Jabbour, l’auteur de la chanson. « J’ai placé dans la toile chaque partie de la chanson, explique-t-elle à pro- pos de son oeuvre. J’ai mis un mur, celui que l’on construit en tentant de s’en sortir seul mais comme on n’a pas les outils, ce n’est pas solide même si ce mur ne peut être escaladé. J’ai aussi mis des couleurs d’automne : chez les autochtones, l’automne est la fin d’un tout, la préparation de la fin d’une étape. » Organisme lié Autre élément qui apparaît avec chacune des nouvelles chansons d’Un pas dans ta brume, un organisme lié à la santé mentale y est associé. Dans le cas de Silence, c’est l’organisme laurentien SOS Professionnels qui est mis de l’avant. Née durant la pandémie, cette organi- sation offre du soutien psychologique aux professionnels qui sont eux-mêmes confron- tés à des problèmes de santé mentale dans le cadre de leurs fonctions : professionnels
De gauche à droite: Guillaume Jabbour, compositeur de Silence, Marielle Charlebois, créatrice de l’oeuvre s’y rattachant, Émilie Lavigne, instigatrice du projet Un pas dans ta brume, et Delphine Poublan, cofondatrice de SOS Professionnels. (Francis Legault, EAP)
de la santé et de l’éducation, policiers, pompiers… « Lors de notre fondation, on s’était demandé comment soutenir la société si ses piliers, comme les gens qui soignent et qui éduquent, sont eux-mêmes en difficulté, explique Delphine Poublan, co-fondatrice et directrice générale de SOS Professionnels. Ça fait trois ans que l’on mène des actions sur le terrain. On aspire à faire des projets novateurs pour favoriser l’adaptation et la transformation des cultures organisation- nelles car il y a encore des façons de faire qui auraient déjà dû évoluer dans certains milieux. » L’organisme compte environ 150 membres à travers le Québec et de toutes les professions. Madame Poublan indique qu’il s’agit d’un honneur pour SOS Professionnels
d’avoir été approché par Un pas dans ta brume dans le cadre de cette chanson. On peut en savoir plus sur cet organisme en visitant le sos-professionnels.org ou en composant le (819) 204-1404 pour obtenir un soutien psychosocial. Par ailleurs, le comité d’Un pas dans ta brume annonce avoir recueilli plus de 34 000 $ de la part de différents partenaires de la communauté. Cette somme permettra au projet de voir ses douze chansons être lancées d’ici l’an prochain. D’ailleurs, la 10e chanson devrait être présentée d’ici la fin du mois. Aussi, le comité songe à monter un spectacle qui permettrait de présenter les douze chansons du projet sur scène. Plus de détails sur ce volet sont à suivre.
DEUX ANS DE PRISON POUR UN VOYEUR VOLEUR DE SOUS-VÊTEMENTS agissements.
FRANCIS LEGAULT francis.legault@eap.on.ca
En septembre dernier, Page avait plaidé coupable à une quinzaine de chefs d’accu- sation pour voyeurisme et vols de sous- vêtements. Lors des représentations sur sentence, l’avocate de l’homme demandait une peine de deux ans à domicile tandis que la Couronne réclamait une peine similaire mais derrière les barreaux. La juge Kathlyn Gauthier s’est rangée derrière cette seconde proposition le 29 avril dernier, au Palais de justice de St-Jérôme. « Il a ciblé ces femmes pour la facilité, leur accessibilité et aussi pour se venger de certaines fréquentations envers qui il pouvait ressentir de la colère, du mépris et même de l’hostilité, a indiqué la juge au moment de rendre sa sentence. Il n’a pas démontré de compassion ni de considération pour ces femmes. » La Cour juge que Page représente un risque pour la société : malgré trois recom- mendations, il n’a toujours pas intégré une thérapie spécialisée en délinquance sexuelle. La juge Gauthier souligne égale- ment le risque de récidive moyennement élevé du délinquant. « Aussi, la gravité des gestes, leur ampleur, leur durée, leur répétition, leurs conséquences, l’objectif de se venger des femmes en abusant de celles qui lui faisaient confiance, dont deux mineures, militent en faveur de la primauté des objectifs de dénonciation et de dissuasion », conclut-elle.
Robert Page, un résident de Grenville de 65 ans, a récemment été condamné à deux ans de prison après avoir plaidé coupable à une quinzaine de chefs d’accusation pour voyeurisme et vols de sous-vêtements l’automne dernier. Il aurait notamment filmé des femmes de son entourage à leur insu. En tout, 18 femmes, dont deux mineures, auraient été victimes des agissements de Page, entre 2005 et 2023. Utilisant plusieurs caméras dont certaines dans son propre domicile, il aurait filmé et photographié à leur insu 14 de ces femmes : voisines, amies, fréquentations, membres de leur famille… D’autres clichés et vidéos auraient été faits pendant des ébats sexuels. En plus de ces actes de voyeurisme, Page se serait aussi introduit chez certaines de ses victimes pour leur voler des sous- vêtements et poser des gestes à caractère sexuel sur des objets leur appartenant. Le voyeur voleur s’est cependant défendu d’être entré par effraction chez ses victimes. Au cours du processus judiciaire, il a été révélé que Robert Page collectionnait les sous-vêtements de ses victimes chez lui dans un coffret dans lequel chaque exem- plaire était identifié du prénom de la victime et classé dans des sacs de type Ziploc. C’est une clé USB trouvée sur le sol chez lui par une femme qui a révélé ces
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