ÉCONOMIE
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En attendant le boom
à 19 millions de dollars. Les dernières données disponibles sur le site de l’Institut de la statistique du Québec confirment cette tendance du marché vers les condos. Bien qu’encoremarginal par rap- port au nombre de maisons unifamiliales ou d’immeubles à logement, le nombre de condos dans la MRC d’Argenteuil est passé de 22 en 2008 à 69 en 2012. Le boom…c’est pour quand? Malgré un grand nombre de projets en chantier à Lachute, les promoteurs ques- tionnés par L’Argenteuil s’entendent pour dire que les ventes sont nettement en-deçà de celles durant leurs belles années. Plu- sieurs montrent du doigt la crise écono- mique. «On était parti sur une lancée, puis tout a breaké avec la crise. Avant, on vendait 120 portes à travers la région, en 2012, on a réduit à une quarantaine. On se croise les doigts pour que cela remonte en 2013», ad- met Martin Guay. «Ça fait deux ans qu’on entend dire que le boom immobilier s’en vient à Lachute. Met- tons que j’ai hâte que ça arrive, s’exclame Guy Dansereau. Si la Série C de Bombardier peut finir par commencer, les travailleurs vont devoir se loger quelque part! » Lachute n’échappe pas à une tendance plus grande dans ce secteur d’activité. En février, le nombre de transactions immobi- lières dans la région de Montréal a chuté de 22% par rapport à la même période l’an dernier et ce, dans tous les types d’habita- tions et de secteurs, rapportait le journal
Suite de la page 3 «Le coût des terrains est attrayant par rap- port à Mirabel ou à Saint-Eustache, confirme Guy Dansereau, président des Habitations Monjo, la même maison coûtera jusqu’à 40 000$moins cher parce qu’elle est à Lachute.» Marché prometteur pour les condos? Selon Michel Bibeau, la tendance du mar- ché ira vers les condos. «Nous avons déjà implanté cette idée à Lachute avec le projet Place de la Rivière. De plus, Jomac souhaite reconvertir l’ancienne usine de Coca-Cola près du chemin de fer en une vingtaine de condos. On souhaite attirer les gens avec un prix plus abordable que ce qu’on trouve dans les villes périphériques.» Toutefois, il sent que plusieurs acheteurs de la région ne sont pas mûrs pour vivre en condos. «Il n’y a pas cette habitude de vivre en condo. Les gens ne savent pas encore ce que cela im- plique, il faudrait les informer sur les avan- tages que cela représente», avance-t-il. Un ambitieux projet comme Solaro dont la première phase comprend 84 unités en copropriétés permettrait d’évaluer le po- tentiel de pareils développements immo- biliers dans un marché comme Lachute. «Lachute est un marché prometteur. On serait les premiers à faire un grand projet de condos», explique Frank Di Ciocco, vice- président de Valdi-Tech, entreprise mon- tréalaise derrière Solaro, un projet évalué DAVID RIENDEAU DAVID.RIENDEAU@EAP.ON.CA
Photo David Riendeau
Le président des Habitations Monjo Guy Dansereau
Les Affaires. Selon certains, le resserrement des critères pour obtenir un prêt hypothécaire a exclu une partie de la population de l’accès à la propriété. «Moins de gens se qualifient, ré- sume Michel Bibeau, entre 30 et 25 années d’étalement dans le paiement hypothécaire pour une maison de 190 000$, représente une différence de 250$ dans les mensuali- tés.» Lachute n’échappe pas à une tendance plus grande dans ce secteur d’activité. En février, le nombre de transactions immo- bilières dans la région de Montréal a chuté de 22% par rapport à la même période l’an dernier et ce, dans tous les types d’habita- tions et de secteurs, rapportait le journal Les Affaires. Une campagne pour Argenteuil Pour attirer les nouvelles familles et les
entreprises dans la région, le centre local de développement (CLD) d’Argenteuil a lancé une campagne l’été dernier au coût de 120 000$ financé à 44% par les municipalités. Entre fin-juin et fin-septembre, le portail de cette campagne de «séduction» a reçu 15 000 visites uniques. La chargée de projet Marie-Josée Boutin affirme qu’un second volet à cette campagne sera dévoilé le 15 avril prochain. «Même si nous ne sommes pas positionnés sur l’axe de l’autoroute 15 et que peu de donneurs d’emplois se trouvent dans la région, nous avons des points forts. Notre qualité de vie est meilleure. Nos in- frastructures sont bonnes et nous avons des écoles françaises et anglaises.» Pour l’ins- tant, on ignore au CLD si la campagne s’est traduite par l’arrivée de nouvelles familles. «Le but premier de l’opération est de faire connaître la région», précise Mme Boutin.
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