Carillon_2011_03_16

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

Une guerre de chiffres agricole. En conséquence, le montant to- tal au titre du FPMO au profit des Municipalités des CUPR s’élève à plus de 300 $ par foyer, ou 2,5 fois plus que la moyenne provinciale, selon M. Lalonde. En 2018, « […] une fois que les trans- ferts des coûts des programmes d’aide sociale seront achevés, on prévoit que les CUPR bénéficieront d’un avantage net de près de 10 millions de dollars par an », avait-il écrit dans une lettre ouverte. Par ailleurs, cet argument n’était pas accepté par les présidents des Comtés unis de l’est de l’Ontario. de formuler un plan directeur pour les investissements futurs pour tous les ty- pes d’infrastructures dans le but d’appuyer le développement économi- que et la croissance future dans l’est de l’Ontario. « À la suite de l’achèvement récent d’un Plan pour le nord de l’Ontario, l’EOWC croit fermement que la Province doit immédiatement entreprendre des démarches avec les municipalités, les éducateurs, le secteur des affaires et les établissements de soins de santé pour

C’est très rare qu’on voit un conflit pu- blic entre un député provincial et des politiciens locaux. Tout le monde sait que tous nos représentants doivent travailler ensemble pour le bien-être de notre région. La collaboration entre les trois paliers du gouvernement est essentielle et la plupart de temps, les députés travaillent étroite- ment avec nos représentants locaux. Mais parfois, dans le monde de la poli- tique, il y a des chicanes, comme l’argument qui a éclaté récemment entre le député de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde, et le conseil des Comtés unis de Prescott et Russell. Le sujet est nos taxes et qui on doit blâmer pour le fardeau qu’on porte. C’est une guerre de chiffres, un exer- cice que les politiciens utilisent afin de gagner des « points » auprès des contri- buables. Les Comtés unis de Prescott et Russell ont récemment lancé une campagne pour avertir les résidants d’un « traitement injuste de la part de la Province à l’égard des contribuables ». On parle ici de deux programmes imposés par la Province : le Programme d’imposition foncière des biens-fonds agricoles et le Programme d’encouragement fiscal pour les forêts aménagées. Selon les comtés, à cause du système actuel de la gestion de ces programmes, les régions rurales doivent assumer les coûts engendrés par ce lourd fardeau financier. Les Municipalités disent que Queen’s Park est à blâmer pour cette méthode de financement « injuste ». Selon elles, même si certains remboursements sont dispo- nibles selon un calcul complexe déterminé par la Province, très peu de gouvernements s’y qualifient. Seulement 75 Municipalités, sur les 335 Municipa- lités qui ont été touchées par ce transfert, reçoivent une compensation égale par- tielle. En 2008, le transfert a coûté plus de 257 millions de dollars aux Municipali- tés, mais la Province n’a remboursé que 50 millions de dollars. Le coût net pour les contribuables a été de 207 millions de dollars pour cette année-là seulement. C’est faux, soutient M. Lalonde. Le gouvernement est conscient des défis que doivent relever les collectivités rurales agricoles, selon le député libéral. Le Fonds de partenariat avec les Mu- nicipalités de l’Ontario (FPMO) contient un financement ciblé pour aider ces col- lectivités en particulier. En 2010, les Municipalités des CUPR ont reçu du FPMO des subventions de 6,2 millions de dollars reliées au secteur

élaborer un plan spécifiquement conçu pour la région. Nous avons l’intention de préconiser ce travail à chaque occa- sion auprès du gouvernement actuel ainsi qu’auprès des partis de l’opposition », peut-on lire dans une annonce qui décrit les dossiers importants du caucus. Ces objectifs sont louables. Il est bien évident que l’Est est une région unique, et on mérite un plan « spécifiquement conçu » pour notre région. Mais, peu importe le résultat de ces campagnes, ce sont les contribuables qui paieront la note. Et on doit surveiller de près les conversations qui, parfois, de- viennent des « chicanes ».

Dans un communiqué, l’Eastern On- tario Wardens’ Caucus, qui rassemble les présidents des comtés de l’est de l’On- tario, prétend que : « Les contribuables des municipalités rurales sont aux pri- ses avec un fardeau financier inabordable en raison de deux program- mes imposés par la Province ». C’est évident que les politiciens poin- tent le doigt vers Toronto. « Face à ce manque à gagner, les con- seils locaux dans les régions rurales n’ont aucun autre choix que d’augmenter les taux des impôts fonciers. Dans ces muni- cipalités, le fardeau financier est en majeure partie absorbé par les proprié- taires, agriculteurs et autres propriétaires de terrains privés – dont plusieurs sont censés bénéficier de ces programmes, et non aider à les payer. Les impôts fonciers sont jusqu’à 20 pour cent plus élevés qu’ils ne le seraient si on obtenait du financement adéquat pour ces program- mes provinciaux nécessaires. Dans une seule municipalité, la perte annuelle de revenus est de 18 millions de dollars par année », selon le caucus des présidents. Il n’y aura pas de gagnant dans cette guerre de chiffres, mais les contribuables peuvent bénéficier de cette « chicane » s’ils se deviennent plus informés des dossiers qui préoccupent leur gouverne- ment. L’Eastern Ontario Wardens Caucus a du pain sur la planche. Et tout le monde a un intérêt dans leurs campagnes ac- tuelles parce que ces dernières peuvent entraîner des retombées positives pour la région. Par exemple, le groupe pousse pour la poursuite du Fonds de dévelop- pement de l’est de l’Ontario qui, depuis sa création en 2004, a investi plus de 46 millions de dollars dans des entreprises de l’est de l’Ontario. L’EOWC fait des revendications auprès de la Province pour créer un plan de croissance pour la région. L’idée est

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Godin Les familles Godin sont à l’honneur. Pierrette Godin a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Charles Godin (ou Gaudin), fils de Jacques et Marguerite Nieule (ou Nyeullé, ou Niard), de Saint-Laurent, Aubermesnil-Beauvais, arrondissement Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Il épouse Marie Boucher, fille de Marin et Perrine Mallet de Québec (contrat de mariage 01-10-1656, greffe Guillaume Audouart). De ce mariage sont issus dix-sept enfants, onze filles et six garçons baptisés à Château-Richer et à l’Ange-Gardien. Il a trente-cinq ans au recensement de 1666. Il décède entre le 01-12-1706 et le 08-01-1712 à l’Ange-Gardien. Château-Richer, où s’est établi Charles Godin, est « l’un des premiers endroits habités de la Nouvelle-France sur la Côte-de-Beaupré, près de Québec. L’origine dénominative de cette municipalité, érigée d’abord en 1845 et connue dès le XVII e siècle sous son nom actuel – en 1641, on relève Chasteau Richer/Riché –, demeure confuse. Par ailleurs, a succédé en 1855 à la municipalité primitive celle de La Visitation-de-Notre-Dame, appellation tirée du nom de la paroisse érigée canoniquement en 1678, mais que l’on a toujours désignée dans l’usage sous la dénomination de municipalité de la paroisse de Château-Richer, jusqu’à l’obtention de son statut de ville en 1968. ¹ » Générations 10 e Pierrette Godin – René Limoges m. le 01-06-1957 à Verdun, Qc

Émilien Godin – Annette Saint-Pierre m. le 05-10-1935 à Montréal, Qc

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Adélard Godin – Léontine Bruneau m. le 12-10-1909 à Saint-Cléophas-de-Brandon, Qc Octave Godin – Élisabeth (aussi Lisa) Sarrazin m. le 14-10-1873 à Saint-Norbert, Qc Jean Baptiste Godin – Aurélie (aussi Rosalie) Branconnier m. le 20-01-1846 à Sainte-Geneviève, Berthierville, Qc Jean-Baptiste Godin – Madeleine Bonin m. le 02-02-1818 à Sainte-Élisabeth (cté Joliette) Jean François Gaudin – Geneviève Brousseau m. le 28-07-1788 à Neuville, Qc Thierry Gaudin – Marguerite Lefebvre m. le 07-01-1755 à Pointe-aux-Écureuils (Les Écureuils), Qc Jean François Gaudin – Geneviève Le François m. le 08-06-1705 à Château-Richer, Qc Charles Gaudin – Marie Boucher m. le 06-11-1656 à Québec Jacques Gaudin – Marguerite Nieule m. v. 1631, d’Aubermesnil-Beaumais, Normandie, France

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19 500 copies

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Fondé en 1947

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca

Aumoment oùCharles et Marie fondent leur foyer, Jean de Lauzon est le gouverneur de la Nouvelle-France. « Malgré la menace iroquoise et les préoccupations matérielles, les premiers habitants de la colonie trouvent le temps d’assister à des représentations théâtrales. Tout comme en France, Corneille est un auteur à la mode. Par deux fois, on interprète le Cid (1646 et 1652). … De plus, on joue un certain nombre de pièces maison. Ainsi, en 1658, la « jeunesse du pays » reçoit le gouverneur avec « un petit drame en français, huron et algonquin. » ² » 1. http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=12702 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renou- veau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678

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