Comment avez-vous reçu votre « appel » pour l’étranger ?
Quelques semaines plus tard, lors d’un événement chrétien, une connaissance nous a approchés en disant que Dieu lui avait montré dans une vision que nous serions appelés dans un ministère im- portant. Une voiture de service serait déjà prête et tout irait plus vite que prévu. Il nous a littéralement époustouflés. Nous n’avions jamais rien vécu de tel auparavant ! A la suite de cette réunion, d’autres confirmations se sont ajoutées. Peu de temps après, nous som- mes partis en Guinée pour mettre en place le pro- jet agricole ProAGRO – et de nombreuses portes s’y sont ouvertes.
Enfant, je lisais beaucoup de livres sur le tra- vail interculturel et chaque fois que des mis- sionnaires à long terme me racontaient leur vie, je ressentais le désir d’aller moi-même à l’étranger. A l’âge de 20 ans, j’ai fait un stage à court terme au Sénégal. J’ai beaucoup aimé et j’imaginais pouvoir y aller plus longtemps par la suite. Mais à la maison, mon ami (et mon mari d’aujourd’hui) Simon m’attendait, pour qui le travail interculturel n’était pas une op- tion. Le projet est donc passé à l’arrière-plan. Nous nous sommes investis dans notre forma- tion et dans notre engagement pour l’église. Cependant, chaque culte missionnaire éveillait en moi le désir de partir moi-même. A la fin de nos formations, nous nous sommes posé la question de savoir à quoi devrait res- sembler notre avenir. J’ai été étonné quand Simon a dit que le travail interculturel était devenu une option pour lui. Nous avons donc cherché le dialogue avec plusieurs organisa- tions. Nous n’avions aucune idée où aller ou quoi faire ; nous avions simplement confiance que Dieu ouvrirait ou fermerait des portes. Aujourd’hui, nous travaillons avec SAM global en Guinée et nous sommes toujours étonnés lorsque nous découvrons l’œuvre de Dieu dans notre travail et notre vie.
Peut-être que mon « appel » pour l’étranger, si on peut l’appeler ainsi, m’a déjà été donné au berceau. En tout cas, je l’ai découvert plus tard et plutôt « par hasard ». Pendant longtemps, j’ai eu le sentiment que je n’étais pas la bonne personne pour le travail in- terculturel, mais l’histoire a suivi son cours indépendamment de mon opinion. En mars 2016, j’ai quitté mon emploi. Je voulais donner un nouvel élan à ma vie et investir mes forces dans quelque chose qui ait un sens et qui soit durable - mais je ne savais pas exac- tement à quoi cela ressemblerait. Cependant, j’étais d’accord avec Dieu pour m’intéresser à un engagement à l’étranger si quelqu’un m’abordait vraiment concrètement. Après une recher- che d’emploi infructueuse, j’ai suivi un cours proposé par l’Office Régional de Placement et j’y ai rencontré Patrick, qui revenait tout juste d’une mission en Afrique avec SAM global. Une chose en amenant une autre, je me suis retrouvé au Cambodge seule- ment trois mois plus tard. A l’origine, ma mission était limitée à un an, mais après seulement quatre semaines j’ai su clairement que j’avais atterri au bon endroit. Dans les mois qui ont suivi, j’ai pu me rendre compte que je pouvais utiliser mes compétences ici de manière profitable et que grâce aux dons et aux traits de caractère que j’avais reçus, j’étais parfaitement équipé pour tra- vailler à l’étranger.
deux mois à travailler dans différentes équipes en Gui- née et d’apprendre à connaître la vie locale, ce qui nous a donné un bon aperçu des tâches possibles. Il n’y a pas eu de signe clair et sans ambiguïté, comme une inscription sur un mur ou quelque chose de sem- blable, mais nous avons été fortement encouragés par un verset de la Bible - dans Apocalypse 3.8 Dieu dit qu’Il nous connaît, avec notre faiblesse, et qu’Il nous ouvre une porte que personne ne peut fermer. Cela nous a mo- tivés à chercher plus loin, à ouvrir des portes et à aller de l’avant, confiants que Dieu les fermerait si nécessaire. Nous sommes à Kissidougou depuis environ trois ans maintenant, où Dieu nous a ouvert une porte que Lui seul peut fermer et où nous pouvons expérimenter com- bien nous sommes dépendants de Lui.
Daniel BERGER, fondateur de ProAGRO, collabora- teur en Guinée de 2010 à 2017
Emanuel et Renate WIELAND, ProTIM 2-2-2 Kissidougou, Guinée
Drusilla et moi avons grandi comme « enfants de troisième culture » à Djibouti (Afrique de l’Est) et en Bolivie (Amérique du Sud). C’était normal pour nous deux d’envisager aussi une vie à l’étranger. La vision de m’engager dans un pays pauvre était pour moi une motivation essentielle pour com- mencer à étudier la médecine. Dans notre relation aussi, une mission à l’étranger a été une option dès le début. Début 2009, nous avons bouclé nos valises en Suis- se et sommes partis pour la Grande-Bretagne avec notre fille de trois mois, où j’ai suivi un cours de médecine tropicale. A cette époque, nous ne sa- vions pas où Dieu nous conduirait - nous savions simplement que nous ne devions plus rester en Suisse. C’était un petit pas d’obéissance, mais qui a été immédiatement récompensé par Dieu : dès notre arrivée en Angleterre, des contacts avec SAM global et avec le projet médical ProESPOIR se sont noués, ce qui nous a finalement conduits à partir pour la Guinée fin 2010. Au cours de ce processus, Dieu nous a donné une paix profonde qui ne nous a pas quittés depuis : nous savons que nous som- mes à la bonne place !
J’ai vécumon appel pour l’Afrique de l’Ouest en plusieurs étapes. Cela a été précédé d’une crise personnelle lors de l’obtention du bac, au cours de laquelle j’ai cherché un sens à ma vie. Dieu m’a alors montré que Jésus était ma vie et que vivre comme disciple était le but fondamental. Il était alors clair pour moi que je voulais utiliser ma vie pour la seule chose qui a une valeur éternelle. Lors d’une conférence pour jeunes en 2009, Dieu m’a parlé à travers une ligne de chant : « Jusqu’aux extrémités de la terre nous irons. Donne-nous ton courage. » Est-ce que j’étais prêt à cela ? Cette question m’a préoccupé pendant les mois qui ont suivi. En décembre 2010, j’ai participé à un camp de la Saint-Sylvestre, dont le thème principal était « Mission ». Cette semaine, j’ai été encouragé chaque jour et j’ai été tout simplement impressionné de la façon dont Dieu travaille dans le monde entier. Le dernier soir, j’ai expliqué que j’étais maintenant convaincu que Dieu voulait que je travaille en Afrique. Depuis lors, j’ai suivi ce plan et j’ai finalement atterri en Guinée cette année.
Elias GERBER, Lighthouse Battambang, Cambodge
Elian MEIER, ActionVIVRE Nord, Guinée
En fait, je ne cherchais pas une nouvelle vocation. J’étais pleine- ment impliqué dans ma vie professionnelle et j’étais épanoui. J’avais un travail passionnant en tant qu’agronome avec beau- coup de responsabilités et j’aimais mon travail. Les choses al- laient aussi bien dans ma vie privée et j’étais très engagé dans notre église. L’appel à travailler à l’étranger pour SAM global est venu de façon inattendue, presque comme un éclair dans un ciel bleu. Tout a commencé par une simple conversation avec Jürg, le directeur. Il m’a parlé des projets en Guinée et m’a dit qu’il cherchait un agro- nome. Comme si de rien n’était, il a mentionné qu’une personne comme moi serait exactement ce qu’il fallait pour ce poste. Cette remarque n’est pas restée sans effet. Quoi qu’il en soit, ma femme et moi avons discuté de la « proposition » de Jürg, qui n’avait pas forcément été faite sur un ton très sérieux. Nous som- mes arrivés à la conclusion que le fait que SAM global avait ce besoin particulier n’était pas une raison suffisante pour penser que cela nous concernait.
Déjà comme jeune couple, nous avons com- mencé à nous préparer pour une mission à l’étranger. Bientôt, cependant, nous nous som- mes rendu compte qu’il était trop tôt pour partir. Nous nous sommes donc investis dans d’autres domaines. Avec nos trois enfants, il y avait aussi beaucoup d’autres choses à faire au cours des 25 dernières années - mais le désir d’un engagement ne nous a jamais quittés. Alors vers la fin de la formation de nos filles – nous avions environ 50 ans à l’époque - nous avons décidé de faire une pause et d’examiner ce thème. SAM global nous a permis de passer
Timo GOSEBERG (DMG), ActionVIVRE Sud, Guinée
David LEUENBERGER, ProESPOIR, Guinée
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