Quelques conseils pratiques
Qu’est-ce que
concernant la direction de Dieu :
j’ai mal compris ?
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Lire la Bible :
Dieu parle par Sa Parole, Il nous montre quelles sont Ses priorités et Il influence nos valeurs (volonté générale de Dieu) ; Il le fait de même par des affirmations bibliques spéciales en des jours décisifs (direction personnelle).
Il arrive parfois que quelqu’un doive rentrer au pays plus tôt que prévu. Et maintenant ? Est-ce que le sens de l’appel a été mal com- pris ? Lorsque notre famille est rentrée d’Angola en Suisse en 1993, la question de savoir si nous avions mal compris notre appel est bien sûr née de manière très profonde dans nos cœurs ! En 1987, nous nous étions préparés au Portugal en vue de notre engagement, avions prié et trouvé des portes ouvertes en quantité. De nombreu- ses personnes avaient confirmé nos plans, nous avions les finances suffisantes et pas de pro- blèmes de visas. Evidemment, l’Angola était en guerre, mais la vie continuait malgré tout. Après quelques années sur place, la guerre fut soudain à notre porte ; nous avons fui en Namibie où nous sommes restés presque une année. Nous avons habité à dix (!) endroits différents, mais nous nous sentions très bien en dépit des défis. Puis est arrivée la frustration : nous n’avons plus obtenu de visas pour l’Angola et sommes reve- nus en Suisse. Nous sommes ensuite repartis en 2013 pour un second engagement, en Guinée cette fois- ci. Pour ce séjour aussi, nous nous étions bien préparés, avions rafraîchi nos connaissances de langue et suivi des cours. Nous avons trouvé notre place et étions réjouis par nos multiples
projets. En 2016, mon épouse Annalies est tom- bée malade et, cinq mois plus tard, elle est par- tie auprès de Jésus. Je suis retourné seul en Gui- née, le travail marchait très bien, mais la solitude et mon genou douloureux me pesaient de plus en plus. L’année passée, j’ai alors subi en Suisse une opération de prothèse du genou et il est de- venu rapidement clair qu’un retour en Guinée ne serait pas possible avec cette articulation qui « bougeait et chauffait ». Cependant, au cœur du questionnement difficile au sujet de mon avenir, Dieu m’a fait un cadeau extraordinaire : Marianne. Je n’aurais jamais osé rêver que je trouverais si rapidement à nouveau une épouse aimante. Nous nous sommes mariés en 2018. Pour nous deux, c’est aussi un nouvel appel. Aujourd’hui, quand je regarde en arrière, ou que je pense à notre avenir, les questions au sujet de l’appel ne sont pas encore toutes réso- lues. Pourtant, nous sommes absolument sûrs que Dieu nous a conduits de manière bonne et juste malgré tout, et continuera de nous condui- re ! Bien des choses dans ma vie ont été mises sens dessus dessous. La durée d’un appel spé- cifique peut varier de manière surprenante et ne correspond parfois pas à nos pensées. Mais ce n’est pas une raison pour douter qu’on a bien compris Dieu.
2
prier :
Ecouter en priant ce que l’Esprit de Dieu a à nous dire. Prier concrètement pour des collaborateurs interculturels nous aide aussi, élargissant les perspectives pour notre propre vie.
Bilan personnel :
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Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Qu’est-ce qui fait battre mon cœur ? Qu’est-ce qui m’enthousiasme ? L’an passé, comment d’autres personnes ont-elles été bénies par moi ? Dieu m’a confié toutes ces choses et je dois les utiliser pour Sa gloire. A ce stade, un test de personnalité peut aider à progresser très concrètement.
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Glaner des informations :
A quoi ressemble le travail interculturel aujourd’hui (et non pas hier) ? S’abonner aux lettres d’information de collaborateurs interculturels, nouer des contacts personnels, lire des livres, consulter des sites internet…
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Demander conseil
à ceux qui me connaissent. Comment me trouvent-ils ? Selon eux, quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Le regard des autres complète ma perception de moi-même. Accepter le coaching avec reconnaissance.
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Interroger les responsables de mon église : Comment me voient-ils, me trouvent-ils ? Seraient-ils prêts à m’envoyer, soutiendraient-ils mon engagement ? Ils représentent une autorité spirituelle que Dieu a placée dans ma vie.
Fredi RAYMANN
7
Pratiquer un style de vie missionnaire : Parler au quotidien de ce que je vis avec Jésus. Accumuler de l’expérience. Exercer chez moi ce que j’aimerais peut-être faire plus tard à l’étranger. Prendre soin des migrants dans mon entourage.
Notre temps au Cameroun s’est terminé après quatre ans à peine. En raison de la situation po- litique instable, nous avons décidé de ne pas repartir. En fait, cela tombait au moment le plus défavorable possible, car nous avions déjà tant investi dans la langue et la culture ! Cela a été très difficile à accepter pour nous. Avions-nous peut- être mal compris Dieu et notre appel quand nous nous étions décidés pour un engagement ? Non ! Je ne doute pas que Dieu nous voulait là- bas. Au fil des années, j’ai accumulé beaucoup d’expériences et j’ai toujours su que Dieu s’était bien adressé à moi. Pourtant, avant notre départ notre principe était déjà que notre appel ne se- rait pas lié à un lieu, mais à l’ordre de servir Dieu. Hélas, cela n’a ensuite pas toujours été si simple à mettre en pratique… Pendant notre première année en Suisse, j’ai ten-
té d’atterrir ici. J’ai refoulé les pensées du temps passé au Cameroun. Dans l’appartement, je ne voulais rien avoir qui m’aurait rappelé quoti- diennement l’Afrique et rendue triste. Le cours « En chemin » (en allemand) pour les travailleurs interculturels a été déterminant pour moi, afin d’accepter notre cheminement. Nous avons en- core de nombreuses questions qui n’auront peut- être jamais de réponses. Mon désir personnel est que je me trouve un jour dans une tâche dans la- quelle je puisse voir qu’il aura fallu exactement ce chemin-là pour y parvenir. Pour cela, l’histoire de Moïse m’encourage toujours : il a reçu sonmandat le plus important à 80 ans seulement. Pour le mo- ment, je vois mon appel dans le fait d’aimer Jésus et d’être en chemin avec Lui dans ma famille.
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Tester :
Par des actions sur place, concerts Adonia, engagements à court terme, semestre à l’étranger, voyages etc.
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Dieu dirige par les circonstances,
ferme des portes, en ouvre d’autres … je peux y compter.
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Faire des pas :
On ne peut diriger une voiture que si elle est en mouvement. Ne pas attendre jusqu’à ce que tout soit clair, que tous les doutes soient surmontés. Mettre en œuvre ce que j’ai déjà compris. Alors Dieu me guidera.
Sara MEIER
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