Quelle différence ! Il y a six ans, nous avons décidé avec notre église de Barras (en- core petite à l’époque) de visiter les villages de l’intérieur et d’y servir les habitants dans tous leurs besoins. Lagoa Preta a été le premier village. Quand je m’arrête en pensant à ce qu’était ce lieu à l’époque, ce que Dieu a fait depuis lors me touche à chaque fois. Manque, querelles et tristesse Il y a six ans, le village connaissait des beuveries chaque se- maine. On voyait des gens ivres couchés dans les rues ou sous les arbres. Tout l’argent dont les familles auraient eu besoin pour assurer la semaine suivante était gaspillé à faire la noce. Les femmes étaient furieuses, les enfants désécurisés ; beau- coup de familles étaient réduites à la disette. La plupart des vil- lageois étaient très méfiants et l’ambiance n’était pas vraiment accueillante. Il n’y avait guère de verdure autour des maisons, tout était nu et sombre, une ambiance lugubre. Le village et les personnes s’épanouissent Qu’en est-il aujourd’hui ? Plusieurs personnes ont compris ces dernières années qu’elles ne voulaient plus vivre sans Jésus. Elles se retrouvent pour louer Dieu et lire Sa Parole ensemble, ce qui a des conséquences : de nombreux habitants ont dé- veloppé une nouvelle perception de la vie et ont été libérés de l’alcoolisme. Des couples se sont retrouvés et vivent main- tenant un mariage heureux. On prend mieux soin de la vie de famille. Quelques enfants fréquentent « l’école de vie » où ils apprennent à connaître et pratiquer les valeurs essentielles. Des gens transmettent à d’autres et pratiquent ce qu’ils ont ap- pris et expérimenté : un couple a commencé à s’investir pour les villageois. Un groupe témoigne maintenant de l’amour de Dieu en paroles et en actes dans les villages voisins. Quelques habitants ont commencé à cultiver des jardins avec des plantes qui fleurissent devant les maisons. On a planté des arbres et les paysans ont compris que toutes les matières organiques nour- rissent le sol et ne doivent pas être brûlées. En outre, un bar a été fermé et transformé en centre de rencontre. Deux femmes ont appris à coudre, ce qui leur assure un important revenu complémentaire. En voyant tout cela, nous remercions Dieu d’avoir visiblement amélioré les conditions d’existence dans tous les domaines ! Le nombre de villages que nous visitons avec l’église de Barras grandit depuis lors régulièrement. Puissions-nous être partout plus qu’une goutte d’eau dans la mer, comme à Lagoa Preta.
Nouvelles DE Pro SERTÃO
Martin BAUMANN
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