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FINANCES NEWS HEBDO / JEUDI 6 JUIN 2024

ECONOMIE

sur l’une des oreilles, une boucle en plastique portant la mention «Aid Al-Adha». Pour ce qui est de la conserva- tion de la viande, Abdelghani Azzi appelle les citoyens à laisser la carcasse sécher entre 5 à 6 heures au minimum, avant de la décou- per en petits morceaux et de la conserver dans des boîtes ou sacs en plastique alimentaire. ◆

«La crise actuelle rend de plus en plus difficile pour les gens de joindre les deux bouts, et Aïd Al-Adha ne fait qu'aggraver cette situation. Il est essentiel de garan- tir que cette fête religieuse reste accessible à tous, y compris aux plus démunis» , insiste-t-il. Suite à cette hausse significative des prix des moutons nationaux, nombreux sont les Marocains qui n’hésiteront pas aller vers ceux importés d’Espagne ou encore de la Roumanie, et dont les prix sont supposés être nettement moins chers. Pour rappel, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, avait annoncé l’augmentation des ovins importés pour cette année, en passant de 300.000 à 600.000, soit le double. Le responsable avait également précisé que ce chiffre pourrait, en cas de besoin, atteindre le million. Confrontés à la concurrence issue des importations de moutons étrangers, les éleveurs marocains vantent la qualité supérieure du cheptel national et appellent le gouvernement à mettre en place les mesures nécessaires afin que celui-ci soit à la portée de tous. L’ONSSA veille au grain Concernant la sécurité et la qualité des animaux destinés au sacrifice, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) reste par- ticulièrement vigilant et a entre- pris plusieurs actions à l'occa- sion de l'Aïd al-Adha. «L’ONSSA élabore un programme Aid Al-Adha qui comprend plusieurs composantes, parmi lesquelles l’enregistrement des éleveurs et engraisseurs des ovins et caprins destinés au sacrifice. Parallèlement, l’Office met en place un programme axé notam- ment sur le contrôle des aliments pour animaux, des médicaments vétérinaires utilisés et de l’eau de boisson. A cela s'ajoute éga- lement un programme étoffé de conseils sanitaires pouvant aider les citoyens lors de l’achat, de l’abattage ou encore de l'examen de l’animal ou de la carcasse» , détaille le Dr. Abdelghani Azzi, directeur du contrôle des pro-

La hausse des prix des moutons est due à plusieurs facteurs, dont la sécheresse persistante qui frappe le Maroc depuis plusieurs années déjà.

duits alimentaires à l'ONSSA. Azzi, également vétérinaire, a saisi cette occasion pour rap- peler les consommateurs de la nécessité de n’acheter le mouton

qu’à travers les points de vente connus. En outre, il a souligné l’importance de s’assurer, lors de l’acquisition de l’animal destiné au sacrifice, que ce dernier porte,

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