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JEUDI 6 JUIN 2024 / FINANCES NEWS HEBDO
ECONOMIE
et RZK-1 ainsi que les données sismiques 3D qui ont été récem- ment retraitées, nous avons un jeu de données détaillé que nous allons maintenant intégrer et ana- lyser pour mieux développer notre compréhension du potentiel en ressources de cette zone. F.N.H. : Combien de temps faudra-t-il, selon vos esti- mations, pour mettre en production le puits de gaz et commencer à fournir du gaz naturel aux clients ? P. R. : Nous allons mettre en œuvre nos analyses «post-forage» et fournir un calendrier en consé- quence. Ceci dit, notre priorité sur la licence de Loukos est de mettre en production toute découverte commerciale le plus vite possible. F.N.H. : Quelles informations Chariot a-t-il tirées des ana- lyses post-forage de RZK-1, et quelles conclusions en ont été tirées ? P. R. : La présence de gaz et l’excellente qualité des réservoirs identifiés dans le puits RZK-1 confirment la robustesse de notre modèle géologique. C’est très encourageant pour l’exploration future dans la région. F.N.H. : Quels sont les pro- jets futurs de Chariot au Maroc ? Avez-vous l'inten- tion de participer au projet de l'hydrogène vert ? P. R. : Notre activité suivante est le forage du puits Anchois -Est sur la licence offshore de Lixus, que nous conduisons avec notre partenaire (et opérateur) Energean. C’est un puits avec des objectifs multiples et pour lequel les opé- rations commenceront au mois d’août. Avec ce forage, l’intention du partenariat est d’augmenter la taille de la ressource et du déve- loppement à plus de 30 milliards de mètres cubes et de prendre rapidement une décision finale d’investissement pour la mise en œuvre du projet. En ce qui concerne l’hydrogène vert, oui, nous avançons sur notre partenariat avec l’UM6P et la société Oort Energy. ◆
Chariot accélère sa prospection au Maroc Gaz naturel
Chariot Limited a annoncé le 28 mai les résultats du forage du puits OBA-1 sur le prospect de «Dartois», le second d’une campagne de forage de deux puits sur la licence Loukos Onshore («Loukos»), en onshore au Maroc. Entretien avec son Directeur Maroc, Pierre Raillard, qui nous livre quelques détails supplémentaires sur cette
importante avancée et les étapes à venir.
Propos recueillis par A. Hlimi
Finances News Hebdo : Chariot a récemment annoncé le suc- cès du forage du puits OBA-1, en déclarant que les résultats sont satisfaisants. Quelles sont vos attentes concernant ces résultats ? Pierre Raillard : Comme nous l’avions annoncé, les évaluations préliminaires du puits confirment la présence de réservoirs sur une épaisseur d’à peu près 200 mètres bruts, ce qui cor- respond à nos objectifs initiaux de forage. Au sein de cet intervalle, il y a une épaisseur de 70 mètres bruts qui présente un intérêt prioritaire et qui montre une résistivité élevée relevée dans les boues de forage. Cela sug- gère la présence de couches de gaz potentielles et qui ne contiennent pas d’eau. Nous avons trouvé cette sec- tion conformément à nos prévisions et
Nous allons mener une série d’analyses suite au forage et en préparation du test du puits qui déterminera sa productivité.
nous allons maintenant évaluer plus en détail l’ensemble des données obte- nues lors de ce forage. Nous sommes juste en train de débuter notre travail dans cette région, mais nous sommes optimistes quant au potentiel de cette licence. F.N.H. : Quand prévoyez-vous de convertir OBA-1 en puits de production ? P. R. : Nous allons mener une série d’analyses suite au forage et en prépa- ration du test du puits qui déterminera la productivité du puits et le potentiel de la découverte, et nous vous tien- drons informés en temps voulu. Le puits a été préparé (les tubes de pro-
duction installés et cimentés en place) et les vannes de production vont être installées en préparation du test de production et de l’utilisation potentielle de ce puits comme producteur. F.N.H. : Quelles différences avez-vous observées entre OBA-1 et RZK-1 ? P. R. : Les deux puits ont ciblé des prospects indépendants, avec des systèmes de réservoirs et une géolo- gie différente. F.N.H. : OBA-1 a-t-il permis de mieux comprendre les quanti- tés de gaz dans la région ? P. R. : Avec les deux puits OBA-1
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