Cornwall_2012_11_02

NOVEMBRE LE COIN DE LA SAE:

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Nomination décriée d’un juge unilingue anglophone à la cour suprême du Canada

lise.laverdiere@eap.on.ca CORNWALL

et saura entendre les justiciables dans la langue officielle de leur choix. Ils occuperont les postes laissés vacants par le départ de deux juges ontariens Ian Binnie et Louise Charron. Les critiques fusent de partout Depuis l’annonce de sa mise en can- didature par le premier ministre, lundi, le juge Michael Moldaver a fait l’objet de critiques parce qu’il ne parle pas le français. Pour cette raison, le Nouveau Parti démocratique tout comme le Bar- reau du Québec ont dénoncé le choix du gouvernement. Devant le comité parlementaire chargé d’étudier sa candidature et celle de sa collègue, le juge Moldaver s’est dit désolé, mercredi, de ses « com- pétences limitées » en français. Il a en outre promis de faire « tout en son pouvoir » pour améliorer la qualité de son f r ança i s l e p l us rapidement possible. La cour compte un autre juge uni- l i ngue ang l ophone , Ma r sha l l Rothstein, nommé en 2006. L’AJEFO entend continuer à re- vendiquer les droits des justiciables francophones pour atteindre une vérita- ble égalité entre les deux langues officielles du pays, mais en attendant… le premier ministre Stephen Harper a confirmé le vendredi 31 octobre, la nomination des juges Michael Moldaver et Andromache Karakatsanis à la Cour suprême du Ca- nada. Les magistrats, qui ont tous deux siégé à la Cour d’appel de l’Ontario, ont prêté serment le jeudi 27 octobre. Une campagne a eu lieu pendant la semaine de l’Action de grâces. La jeune fille a atteint son défi per- sonnel grâce à l’appui de la paroisse où elle habite, certains de ses amis, et l’École élémentaire catholique Sainte- Lucie. Les Patriotes de la septième à la douzième année ont appuyé les ef- forts de Sheldon pour une troisième campagne consécutive. À chaque Ac t i on de gr âce s , Veenstra se donne le défi d’amasser des denrées pour remettre au Centre Agapé pour venir en aide à ceux qui sont touchés par des tragédies. L’an dernier, le défi était d’amas- ser 1 000 boîtes de denrées, le résultat fut 1 049. Cette année, le défi a été augmenté à 2 000. Sheldon a remis au Centre Agapé, plus de 2 350 boîtes de denrées pour la communauté de Cornwall.

L ’As soc i a t i on jur i s t es d’expression française de l’Ontario (AJEFO )est très déçue et décrie la recommandation d’un juge unilingue anglophone au poste de juge à la Cour suprême du Canada. L’AJEFO regrette que le gouverne- ment fédéral ait choisi de recommander un juge unilingue anglophone à titre de candidat au poste de juge à la Cour suprême du Canada. L’organisme à but non lucratif qui faAit la promotion de l’accès à la justice en français en Onta- rio réitère sa position en faveur du projet de loi C-232 quant au caractère essentiel du bilinguisme chez tous les juges de la Cour suprême du Canada. Le député néo-démocrate Yvon Go- din a déjà déposé un projet de loi exigeant que les juges de la Cour su- prême comprennent l’anglais et le français sans l’aide d’un interprète, mais son initiative a été bloquée au Sénat. Le député d’Acadie-Bathurst, au Nouveau-Brunswick, est revenu à la charge en juin dernier, en présentant à nouveau le projet de loi C-232 en ce sens. Dans son rapport annuel déposé en 2010, le commissaire aux langues offi- cielles du Canada, Graham Fraser, estimait essentiel que les juges de la Cour supr ême du Canada soient bilingues. des Sheldon Veenstra, une élève de la neuvième année à l’École secondaire catholique La Citadelle, coordonne depuis quatre ans une collecte de denrées à travers son école dans le but de redonner à sa communauté. En mars 2009, la maison familiale de Sheldon a brûlé ; en quelques mi- nutes la famille avait perAdu tous ses biens matériels. Les jours et les semaines suivant cette tragédie, la communauté a ap- puyé la famille Veenstra en donnant des vêtements, de la nourriture, des jouets et d’autres biens nécessaires. La famille a été très touchée par toute cette générosité. Depuis ce tragique épisode, Sheldon veut à son tour re- donner à la communauté.

Photo à gauche Michael Moldaver et Andromache Karakatsanis qui ont été nominés pour remplacer deux juges à la Cour suprême du Canada.

prême du Canada devrait, sans équi- voque, être absolu » continue Me Lacroix. « Mais, les deux candidats sont d’ex- cellents juristes qui ont fait preuve de jugement exceptionnel dans le cadre de leur carrière », souligne Me Lacroix. L’AJEFO a tout de même félicité le juge Mo l dave r a i ns i que l a j uge Karakatsanis d’avoir été choisis à titre de candidats aux postes de juges à la Cour suprême du Canada. L’organisme appuie évidemment sans hésitation la r ecommanda t i on de l a j uge Karakatsanis puisqu’elle est bilingue

Le bilinguisme un pré-requis incontournable La maîtrise des deux langues offi- cielles du Canada devrait être un pré-requis pour tout candidat au poste de juge de ce tribunal soutient L’AJEFO « Les justiciables francophones de- vraient bénéficier des mêmes droits que les anglophones et ne devraient pas devoir plaider devant des juges qui ne comprennent pas la langue dans la- que l l e l eur s a rgumen t s son t pr é s en t é s » , i nd i que Me Cl aude Lacroix, président de l’AJEFO. « Le bilinguisme des juges de la Cour su-

La jeune Sheldon Veenstra donne au suivant lise.laverdiere@eap.on.ca CORNWALL

La récolte de Sheldon Veenstra

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