Josée Maurice reçoit sa sentence discussions avant de s’estimer satisfaits de part et d’autre. M e Baribeau soulignait que Josée Maurice occupait une position centrale dans ces crimes, ayant un lien avec plusieurs des victimes. Elle a aussi entraîné son fils aîné dans cette galère. Le nombre de crime était important et certains d’entre eux commis avec une violence gratuite, selon lui. La couronne visait une peine de dix ans, « une sentence sévère, adéquate et conforme à la jurisprudence. » six ans restant à purger. Comme les accusations portées en Ontario avaient été transférées au Québec, le magistrat a ainsi attribué une peine de 6 ans pour les crimes commis dans cette province, une peine concurrente et donc, qui ne s’additionne pas aux peines prescrites pour les infractions commises au Québec. Pour l’Ontario, 6 chefs avaient été transférés, dont quatre de complot pour les
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consécutive. Lors de cette dernière audience, des enquêteurs qui ont participé à ce dossier d’envergure ont été surpris de cette décision. Deux victimes qui y étaient, semblaient aussi déçues. Le juge Chevalier a d’ailleurs fait remarquer que parmi ces victimes, certaines auront peut-être besoin de toute leur vie pour arriver à pardonner, si elles y arrivent. Néanmoins, tout bien considéré, le magistrat a rendu son verdict. « Vous souhaitez que les gens que vous avez blessé vous pardonnent et c’est tout à votre honneur. Mais il arrive souvent que des personnes n’arrivent jamais à s’en remettre. Il ne s’agit pas ici d’un crimemais de plusieurs dont certains punissables d’une sentence à vie. Mais j’ai tenu compte de beaucoup de ce que vous avez dit», concluait-il en lui souhaitant bonne chance. Avec la conclusion de cette affaires, il ne reste que deux personnes dont la cause est toujoursencours.FranceMauriceetPatrick Plouffe, tous les deux accusés dans le vol à la CIBC comparaîtront à nouveau devant la justice ontarienne, ce mois-ci. même suspecté d’avoir braqué une arme sur des employés lors du vol à la CIBC et d’avoir participé à un vol avec entrée par effraction dans une résidence de Hawkesbury. Il a plaidé non coupable et comparaîtraàlaCoursupérieurede justice del'OntarioàL'Origna, le27 juinprochain. France Maurice, accusée principalement en Ontario, a elle aussi plaidé non coupable. Son enquête préliminaire se poursuivra demain, le 16 juin à la Cour de justice de l'Ontario. Quatre noms s’ajoutent à la liste, des personnes qui ont joué un rôle secondaire et qui ont collaboré avec le noyau de façon isolée. Ils ont tous plaidé coupable et écopé de peines avec sursis variant entre deux ans et 9 mois, assorties d’une période de probation. Vu sa complexité, l'enquête a été couronnée d'une reconnaissance à l’échelle nationale par la PPO. Les enquêteurs du Québec y étaient aussi récompensés. La détective KimLoubert de la SQ, a par ailleurs impressionné ses pairs en produisant un tableau exhaustif des événements et des liens entre les protagonistes.
Plaidant sa propre cause, Josée Maurice a réussi à faire diminuer sa peine d’un an, vendredi dernier au palais de justice de St-Jérôme. Elle aura six ans à purger, temps compté à partir du 10 juin dernier et qui s’ajoute au temps de détention préventive. Elle est incarcérée depuis le 3 février 2010. « Elle a parlé avec son cœur », concluait son père à la sortie. Bien que la Couronne et la défense aient réussi à trouver un terrain d’entente en suggérant une sentence de 7 ans à compter de la même date, le juge Paul Chevalier en a retranché un an, après avoir écouté attentivement la prévenue qui exerçait ainsisondroitdeprononcerquelquesmots avant que le juge ne prononce sa sentence. Ce fut dans son cas un discours empreint d’émotion, où ses enfants ont occupé le premier rang. Le juge Chevalier a toutefois précisé que la suggestion de 7 ans était très raisonnable mais qu’il est aussi très rare de voir quelqu’un d’aussi empathique, « quelqu’un qui ne regrette pas seulement ce qu’elle a perdu, mais qui éprouve du remord face aux victimes. » Le fait que Josée Maurice n’avait pas d’antécédent judiciaire, qu’elle ait plaidé coupable et qu’elle ait employé son incarcération préventive pour poursuivre ses études secondaires ont été considérés. Selon ses propos, ses activités criminelles ont débuté en même temps que sa relation avec Marcel Larocque. Elle a reconnu être toutefois responsable de ses actes. Rappelons que Josée Maurice est aux nombres des personnes impliquées dans le vol de la Banque impériale de commerce de Hawkesbury (CIBC) commis en décembre 2009, le vol avec entrée par effraction au Restaurant Stephanies, dans la même ville et la même année, ainsi que d’entrées par effraction et vols dans des résidences, certaines impliquant l’usage de la violence. Plusieurs de ces méfaits avaient été perpétrés auQuébec, dans cette même période s’étalant de l’automne 2009 à janvier 2010. En octobre dernier, Marcel Larocque et Pascal Normand, au cœur de cette série de méfaits, ont été condamnés à une peine d’emprisonnement de 14 ans chacun. Comme Josée Maurice, ils avaient plaidé coupable. Dans leurs cas cependant, la Couronne et la défense avaient d’emblée adopté une position conjointe sur la sentence, position endossée par le juge Paul Chevalier. Dans le cas de Josée Maurice, cela aura été plus ardu, expliquait le procureur de la Couronne, M e Steve Baribeau. Lui et son confrère M e Jean-Jacques Gagné qui représente Mme Maurice, ont eu quelques
affaires entourant la CIBC, et trois pour vols dans des résidences privées. S’y ajoutaient une accusation de participation à une organisation criminelle et une de vol avec entrée par effraction au restaurant Stephanies. Pour le Québec, trois accusations d’entrées par effraction avec vol, une de vol qualifié et une de séquestration lui ont valu une peine concurrente de cinq ans, alors que l’utilisation d’une fausse arme à feu s’est traduite par l’ajout d’une peine d’un an
Finalement, les deux parties ont convenus d’une peine de 9 ans et 8mois, qui une fois les mois de détention préventive soustraient, totalisait 7 ans. Josée Maurice a été détenue 16 mois avant de connaître sa sentence. Selon l’ancien régime qui s’appliquait au moment de son arrestation, ce temps a été doublé. Avec la décision du juge Chevalier, la peine est donc de 8 ans et 8 mois de laquelle sont retranchés les 32 mois, pour un total de
L'une des plus grosses enquêtes policiaires dans la région
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un vol évalué à 15 000 $ au Restaurant Stéphanie’s de Hawkesbury et plusieurs vols avec entrée par effraction et usage de la violence dans des lieux résidentiels, dans l’Ouest du Québec et dans l’Est ontarien. À la lumière des accusations se profile un noyau, dont Marcel Larocque, Pascal Normand, Josée Maurice, Martin Paquin- Larocque et Vincent Maurice, accusés de plusieurs chefs dans les deux provinces. Le dénouement des événements montrera cependant qu’ils n’ont pas tous la même implication. Tous les cinq ont plaidé coupable à différentes accusations, dont celle d’avoir participé à une organisation criminelle. Pascal Normand et Marcel Larocque ont été condamnés à 14 ans de prison, peine de laquelle on a déduit le temps purgé de façon préventive, pour un total de 12 ans et 7 mois. Vincent Maurice a pour sa part été condamné à une peine avec sursis de deux ans moins un jour, suivie de trois ans de probation. Martin Paquin- Larocque a reçu une sentence semblable et Josée Maurice vient d'être condamnée à 8 ans et 8 mois. Moins présent dans la liste des chefs d’accusation, Patrick Plouffe est tout de CHAMPLAIN EXPOSITION D’ARMES COLLECTIONNEURS & SPORTIFS LE DIMANCHE 3 JUILLET 2011 9 h • 15 h Aréna de Vankleek Hill 36, rue Mill, Vankleek Hill, Ontario
Ainsi s'achève un chapitre important de l'histoire policière. Selon les enquêteurs du détachement de Hawkesbury de la Police provinciale de l'Ontario (PPO), c'est problablement l'enquête qui aura mobilisé le plus d'effectifs et le plus grand nombre d'heures de filature. Rappellons les faits: début février 2010, une vague d’arrestations crée des remous dans la communauté. Plusieurs suspects sont inculpés en relation avec le vol qualifié survenu quelques mois plus tôt à la Banque impériale de commerce du Canada (CIBC). La gérante de l’établissement bancaire, France Maurice, est au nombre des accusés. La Police provinciale de l’Ontario, la Sûreté du Québec ainsi que le corps de police municipal de Mirabel annoncent, du coup, qu’ils ont uni leurs forces pour mener dans les deux provinces une enquête d’une ampleur et d’une complexité peu communes.Endécoulel’arrestationdeonze suspects. La liste des délits est presque aussilongue.OutrelevolàlaCIBC,figurent
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