été développé. Dans une transaction classique entre entreprises, on passe par de nombreuses étapes : le bon de commande, qui doit être validé et retourné, l’échange de facture, le paiement de la commande et enfin l’exécution de la prestation. Avec les contrats intelligents, tout cela peut se faire en quelques secondes. Autrement dit, là où il fallait attendre par exemple plusieurs jours entre le bon de commande, la facture et l’arri- vée du chèque puis son traitement, on passe à quelques minutes, tout au plus. Dès lors, l’on peut imaginer le gain de temps et le volume supplé- mentaire d’échanges que cela pour- rait créer, et tous les bénéfices que cela peut apporter à notre société. u Soft Centre : Un bilan garni pour 7 ans d’activité Lancé en 2011, le Soft Centre est l’un des services méconnus de l’ANRT. Et pourtant, cette structure orientée R&D a à son actif 49 projets R&D en seulement 7 ans d’existence. Ce sont aussi 38 Corporates accompagnés dans le cadre de leur programme de transformation digitale et 5 projets de création de start-up. Pour y arriver, la structure apporte un panel de services d’appui à l’innovation en termes de support, d’infrastructures technologiques et de services aux acteurs (nationaux ou étrangers) du secteur IT. Depuis sa création, le centre a mis l’accent sur des activités comme les services mobiles, la monétique, les progiciels ou encore le multimédia. En 2012, la structure a lancé le centre de services partagés, une seconde ligne d’activité baptisée «Skill Center for Mobile Applications». Un centre principalement orienté services et applications mobiles qui a accompagné 18 donneurs d’ordres publics et privés (CIH Bank, CDG, Bourse de Casablanca, Wafa Assurance, CNSS, DGI, BCP ou encore Crédit Agricole). Entre 2016 et 2017, le Soft Centre a également lancé 2 programmes d’Open Innovation sur le plan des fintechs en 2016 (CIH Bank) et de l’AssurTech en 2017 (RMA Assurance)
limites. La possibilité de participer aux transactions est limitée et définie par une organisation. Elle est beau- coup plus utilisée par des acteurs comme les banques, par exemple, pour l’expérimentation interne et le développement de leur connaissance de la technologie. Comme c’est le cas pour le CMI, Wafacash, Saham Assurances... Cela les aide à mieux appréhender la technologie pour l’uti- liser dans le futur dans des scénarios plus complexes.
tel est le cas, ce projet viserait à mettre en place, dans le cadre d’une démarche d’Open Innovation, une infrastructure de blockchain ouverte (nationale) qui faciliterait la créa- tion et le déploiement des services fintech et des Smart Contracts pour les particuliers et les start-up, sans avoir à se soucier de l’infrastructure ou des prérequis techniques néces- saires ». Dans ce cas de blockchain publique (ouverte), tous les nœuds du réseau d’échange sont contrôlés par le réseau Peer to Peer (pair à pair). Il n’y a aucune barrière à l’en- trée, aucune permission à demander pour effectuer une transaction et tous les acteurs sont donc en situation égalitaire dans leur participation au réseau. «L’intérêt de cette plateforme natio- nale résiderait tout autant dans le fait qu’il peut être un dispositif d’appui à l’émergence d’une industrie natio- nale IT sur ce segment d’application, tout en palliant les faiblesses des blockchains privées et en renforçant la crédibilité des systèmes et appli- cations fintechs (API -Application Programming Interface- d’intégration ouvertes pour les start-up et la R&D logicielle)» , ajoute-t-il. Car la blockchain privée a bien des
Cette plateforme nationale peut être un dispositif d’appui à l’émer- gence d’une industrie IT au Maroc.
Smarts Contracts : l’autre facette de la blockchain
Au-delà du bitcoin, les Smarts Contracts ou contrats intelligents sont une toute autre implémentation de la blockchain. La logique est la même : éliminer les tiers de confiance tra- ditionnels, qu’ils soient physiques ou digitaux (un magasin hier, un site web aujourd’hui). Les individus pourraient donc conclure des tran- sactions pair à pair, sans avoir à pas- ser par des intermédiaires (banques, notaires, avocats, assurances, etc.). De l’enregistrement à l’exécution, tout le processus contractuel est pris en charge par la blockchain. C’est pour surmonter la lenteur des tran- sactions que ce type de contrats a
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FINANCES NEWS HEBDO [ HORS-SÉRIE N°35 ]
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