ACTUALITÉ
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Des opinions bien nourries
qui affir m ent ne plus vouloir depuis sortir de la m aison. Après quatre ans de dé m arch- es auprès du m inistère de l’Environne m ent, l’entreprise a finale m ent été trouvée fautive et s’est vue i m posée une a m ende de 25 000 $. Les résidents quant à eux, sont toujours aux prises avec la m ê m e réalité. « Jessup’s Falls est juste la prochaine étape, a-t-il é m it co mm e m ise en garde. Les cito y ens veulent des entreprises qui visent le développe m ent durable, le touris m e et la m ise en valeur des attraits de la région. » Après avoir dressé une liste i m portante d’i m pacts négatifs, S y lvain Charbonneau avait plusieurs questions : « Êtes-vous prêts à nous garantir que la valeur de nos pro- priétés va continuer à aug m enter? Beau- coup de nous s’établissent ici pour quitter le brouhaha de la ville. Le site n’est pas judi- cieux pour un lieu résidentiel… Aussi, co m - bien en coûterait-il pour équiper le service des incendies pour répondre aux dangers potentiels liés à ce plan? » Le résident faisait de plus valoir que les études devraient inclure les i m pacts sur la rivière Nation, pas seule m ent sur le site visé. « Il n’ y a pas d’études h y drologiques ni d’études qui donnent l’i m pact sur l’ense m ble du territoire. On se li m ite au site identifié », déplorait-il. M. Charbonneau déposait ses réflexions par écrits tout en disant à voix forte qu’il tenait absolu m ent à être infor m é de toutes évolutions dans cette de m ande. Br y an Hicke y , spécialiste au River Institute à Corrwall signalait la proxi m ité des con- nexions d’eau m unicipales. Il est de ceux
pour qui le dépôt d’études ne changera rien à la position. Ce projet m enace un écos y s- tè m e dont la riche diversité se doit d’être protégée. Un autre, Roch C y r, déplorait le m anque de co mm unication et la façon dont on l’avait plus ou m oins éconduit lorsqu’il avait voulu en savoir plus. Une deuxiè m e audi- tion publique est nécessaire disait-il. Mon point est que c’est sûr que nous ne savons rien. Là, il nous faut absorber toute cette in- for m ation en quelques jours. Les élus, selon lui, avec la connaissance des lois qu’ils not, auraient dus m ettre en priorité le bien-être des cito y ens dont ils sont supposés veiller aux intérêts. « On ne connaît pas les lois co mm e vous autres alors que vous, vous pouvez m anip- uler autour de ça. » Suzanne Lavoie, l’une des pre m ières à m onter aux barricades signalait l’ironie de la situation. « Nous voilà avec un défi de taille. Le pro-
blè m e est dans notre quartier et voilà qu’on apprend ce soir que notre conseiller m unic- ipal est en conflit d’intérêt. Nous, électeurs du quartier 2, nous voilà orphelins. Nous de m andons aux conseillers Richard Brise- bois, Benoît La m arche, Serge Lalonde et Jean-Claude Delor m e de nous prendre sous leur aile. C’est un vote contre la m odification que l’on veut. Celle-ci questionnait par ail- leurs le fait que le m aire Jean-Yves Lalonde n’avait aucune réponse à é m ettre quand aux reto m bées écono m iques du projet. Et ce ne sont là que quelques-uns des co mm entaires qui ont été é m is à cette oc- casion. Le résident Gilles Poirier, en suggérant que les conseillers proposent la tenue d’une deuxiè m e réunion, allait sceller la période de questions. Le conseiller Beno î t La m arche s’est offert co mm e proposeur, appu y é du conseiller René Beaulne. Serge Lalonde et Jean-Claude Delor m e ont ajouté leurs voix.
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
Co mm e l ’ on fait observer plusieurs op- posants au projet du plan d ’ asphalte lors de la réunion publique du 16 juillet, nul besoin d ’ être un expert pour affir m er que la qualité de vie des résidents se trouvera fort affectée par la proxi m ité d ’ une indus- trie lourde. Mais au-delà de ces observations, on a pu constater que certains intervenants n’entendent pas se fier aux conclusions des spécialistes et qu’ils ont déjà enta m é une réflexion profonde sur le sujet. À ce titre, Ron Walker qui habite sur la Concession 1 s’est présenté m uni d’un rapport d’une trentaine de pages qu’il a rédigé après avoir consulté plusieurs études. Ce rapport con- tient, entre autres, la liste des infor m ations m anquantes dans les données fournies par les consultants dans l’actuel dossier. « Les consultants prétendent que cette proposition est bien planifiée et qu’elle est dans l’intérêt public. Mê m e si l’entreprise fonctionnait parfaite m ent, sans incident, ils n’ont pas tenu co m pte des i m pacts sur le quotidien des résidents. » Il relatait par ailleurs la réalité d’une co mm unauté à proxi m ité de Kingston aux prises avec une usine co m parable depuis 2004. Pendant 4 ans, les résidents ont porté plaintes contre les bruits incessants et les odeurs é m anant du site. Des articles de journaux citent les propos des plaignants
La population peut communiquer avec les élus
Plantagenet, ON, K0B 1L0. Pour les Co m tés unis, les gens peuvent co mm uniquer avec M. Boudreault et lui faire savoir qu’ils veu- lent être infor m és des reco mm andations lorsqu’elles seront prises. Ils auront alors 20 jours pour réagir. D’ici là, les études fournies par le pro m oteur et autres docu m ents per- tinents sont co m pilés sur un CD disponible auprès de M. Boudreault. Ses coordonnées sont : sboudreault@prescott-russell.on.ca. D’autre part, un site web a été ouvert par les opposants au projet à www.jessupsfalls. co m .
ALFRED | Le canton d ’ Alfred-Plantagenet et les Co m tés unis ont chacun leur m é- canis m e de contestation. Les gens qui souhaitent m anifester leurs inquiétudes ou objections au projet d’usine d’asphalte doivent pour le canton, en faire part par écrit au directeur général Marc Daigneault avant que ne soit for m uler les re- co mm andations de M m e Poirier. L’adresse est : 205 Vieille route 17 / 205, Boîte 350,
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