Carillon_2021_06_30

A F F A I R E S

GÉRARD MALO IJL-RÉSEAU.PRESSE nouvelles@eap.on.ca QUAND L’IMMIGRATION FRANCOPHONE EST LA SOLUTION POUR LES ENTREPRISES D’ICI la reconstruction de l’usine en 2015, en partie grâce à un immigrant qui a été en mesure d’aider la fromagerie à acquérir l’équipement nécessaire pour reprendre la production de plus belle. Et maintenant, ajoute Brigitte Duguay- Langlais, la Froma- gerie St-Albert est un modèle à imiter pour faciliter l’accompagnement et l’intégration de nouveaux employés issues de l’immigration». Et que dire d’un autre Champion, Louis Brunet, agriculteur bien connu de Ste Anne de Prescott. Il a partagé ses expériences positives d’embauche de main d’oeuvre étrangère, souvent par l’entremise de programmes de stages internationnaux. Monsieur Brunet a parlé de l’effet positif sur son entreprise d’une vision externe, principalement sur de nouvelles techniques de production. «C’est ainsi dit-il que grâce à des stagiaires Français qui ont travaillé chez moi, j’ai appris l’existence des CUMA, des coopératives d’utilisation de machinerie agricole, mises en place après la guerre en France, ce qui n’existait pas ici. Aujourd’hui nous en avons plusieurs au Canada, les cultivateurs de la région en ont fondé une qui fonctionne plutôt bien». Pour sa part, Pascal Billard, co-propriétaire Une trentaine d’employeurs et une dizaine d’organismes communautaires ont participé, la semaine dernière, à un forum virtuel de deux jours organisé par le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est de l’Ontario et ses partenaires. C’est désormais bien connu, les entre- prises de Prescott-Russell Cornwall et SDG éprouvent une pénurie criante de main d’oeuvre qualifiée. C’est ce qui incite les employeurs à jeter un nouveau regard sur le recrutement de personnel, d’où leur intérêt à participer à ce forum. La Coordonatrice du RSIFEO, Brigitte Duguay Langlais dit avoir été impressionnée par la qualité de la dizaine de présenta- tions, dont celles de ceux qu’elle qualifient d’employeurs «champions» du recrutement international. «Chapeau à la Fromagerie St-Albert qui avait été com- plètement détruite par un incendie en 2013. Elle a pu renaitre de ses cendres après

Né d’une race FIÈRE GAUTHIER

Une trentaine d’employeurs et une dizaine d’organismes communautaires ont participé, la semaine dernière, à un forum virtuel de deux jours organisé par le Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’est de l’Ontario et ses partenaires. — photo Pexels

de la firme Sol-Air consultants, a animé un atelier pour démystifier les nouveaux arri- vants. Pour lui, il y a deux sortes de nouveaux arrivants. «les immigrants dit économiques, c’est à dire qu’ils ont déjà des contacts avec des employeurs d’ici. Puis il y a les réfugiés. Mais tous veulent des emplois et ont à coeur de s’intégrer à leur nouvelle société». Dans la présentation de Pascal Billard, les participants ont appris à découvrir et à mieux comprendre les différences culturelles par des exemples simples et pratiques. «C’est important de comprendre les différences culturelles pour mieux accepter et mieux les aider à s’intégrer à notre société. Par exemple, la notion du temps en Amérique du nord avec les horaires rigoureux, c’est bien relatif chez les Africains, les Arabes ou les Latinos. Pour eux, si on va quelque part, on va arriver si Dieu le veut, pas avant. Les salutations sont longues elles peuvent durer

une bonne dizaine de minutes. Donc, conclut Pascal Billard, il faut leur apprendre délicatement comment on fonc- tionne ici. Et pour que les nouveaux arrivants se sentent bien accueillis, les employeurs doivent apprendre à mieux les connaitre». La coordonatrice du Réseau de soutien à l’immigration francophone tient à exprimer sa gratitude envers les nombreux partenaires qui ont contribué à la tenu de ce forum. Une seule ombre au tableau, cependant. Brigitte Duguay-Langlais aurait préféré qu’il y eu un plus grand nombre d’employeurs participants, mais c’était une première et c’était en mode virtuel, pandémie oblige. Non seulement envisage-t-elle de recommen- cer à l’automne ou l’an prochain, elle note que les ressources humaines d’employeurs anglophones ou bilingues voudraient bien participer à ce genre d’exercice.

La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury présente la lignée généalogique de Bernard Gauthier pour honorer ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre arrivé au pays est Jacques Gaultier né en juin 1647 à Rouen en Normandie et baptisé en la paroisse Saint-Vivien. Il quitte ses parents, Simon et Élisabeth Marie Aubé, pour la Nouvelle-France vers l’âge de 18 ans et arrive à Québec probablement au printemps ou à l’été 1665 comme engagé poigneur (garde-pêche) pour Jean LeMire de Cap-Rouge. Le 11 septembre 1672, il passe un contrat de mariage devant le notaire Gilles Rageot avec Élisabeth Ursule DeNevers née à Sillery en 1658 d’Étienne et Anne Hayot. Neuf enfants, dont six garçons, sont issus de cette union. Après la mort de son épouse en 1703, Jacques se remarie le 28 juillet 1703 à Saint-Nicolas avec Françoise Marguerite Lambert, veuve de Michel Chatel. Quatre autres enfants s’ajoutent à la famille. ll meurt au début de l’année 1715 et est enterré à Sainte-Croix-de-Lotbinière auprès de sa première épouse. GÉNÉRATIONS 10e Bernard Gauthier (1958-1995) - Linda Assaly f. de Jamil et Micheline Lessard, m. en 1981 à Montréal, Qc 9e Jean Marc Gauthier (1921-1988) - Julienne Bélanger (1923-2009) f. de Joseph Eugène et Diana Vallée, m. le 1947-10-18 à Saint-Alphonse d’Youville, Qc 8e Emmaus Gauthier (1899-1964) - Laura Vincent (1897-1982) f. de Xavier et Rose Anna Forcier, m. le 1920-05-03 àWoonsocket, Rhode Island, É.-U. 7e Joseph Gauthier (1869-1935) - Marie Rivard (1869-1956) f. d’Anatole, rentier, et Émilie Turcotte, m. le 1896-04-14 à Saint-Germain-de-Grantham, Qc 6e Noël Gauthier (1841-1911), cult. - Marie Vanasse (1841-1902) f. de Thomas, cult., et Marie Forcier, m. le 1865-02-06 àWickham, Qc 5e Léandre Gautier (1796-1871), cult. - Luce Cloutier (1811-1880) f. de Joseph et Josephte Lemire, m. le 1832-02-21 à Trois-Rivières, Qc 4e Michel Gautier (1768-1827) - Véronique Potier (1772-1831), f. de Jean Barthélemy et Geneviève Leclair, m. le 1794-07-14 à Trois-Rivières, Qc 3e Antoine Gautier (1726-1790) - Marie Josèphe Girard (1733-1806), f. de Joseph et Marie Anne Vanasse, m. le 1754-02-25 à Trois-Rivières, N.-F. 2e Joseph Gautier (1678-1757) - Marie Catherine Hamel (1687-1762), f. de Jean et Charlotte Gaudry, m. le 1709-01-01 à Saint-Louis, Lotbinière, N.-F. 1re Jacques Gaultier (1647-1715), charpentier - Élisabeth Ursule DeNevers (1658-1703) f. d’Étienne, sieur de Brantigny, et Anne Hayot, m. le 1672-09-11à Sillery, N.-F. « Au 18 e siècle, bon nombre de colons français émigrent au Canada à titre d’engagés. Ces derniers, très souvent gens de métier, consentent à servir un maître pour une période de trente-six mois moyennant un salaire fixé lors de l’engagement signé en France. Les engagés, ou les trente-six mois comme on les appelle alors, ne peuvent quitter leur maître sans sa permission, et ce sous peine d’amendes ou d’emprisonnement. i »

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