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ECONOMIE
FINANCES NEWS HEBDO
LUNDI 28 FÉVRIER 2022
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le reste du monde» , note le SG de l’Office. En termes de rendement, les chiffres présentés montrent bien que l’inves- tissement à l’étranger a un impact positif sur l’économie marocaine. En effet, «durant les 5 dernières années (2016-2020), le retour sur investis- sement est en moyenne de 2 et 2,5
l’Office des changes, a pour sa part souligné que «par région, l’Afrique s’accapare la part du lion avec 64% en 2019 contre 36% pour le reste du monde. En 2020, année de crise, la tendance est confirmée, puisque sur les 8 milliards de DH investis, 5,5 milliards de DH sont tournés vers l’Afrique et 2,5 milliards de DH vers
milliards de DH pour un investisse- ment sortant de près de 8 milliards de DH. En termes de pourcentage, c’est entre 17% à 30%» , annonce D. Bencheikh. Sans doute, le volume d’investisse- ments serait amené à croître durant les prochaines années, au fur et à mesure que la réglementation de change marocaine devienne encore plus souple. Il faut rappeler qu’en 2022, l'OC a poursuivi ses efforts d'assouplissement et de libéralisa- tion en procédant au relèvement à 200 MDH du plafond autorisé pour tout investissement marocain à l’étranger, et ce quelle que soit la juridiction. Une aubaine pour qui souhaite investir dans les marchés qui offrent toujours des rendements alléchants. « Le relèvement du plafond des investissements marocains à l'étran- ger à 200 millions de dirhams vise à encourager les entreprises maro- caines à s’ouvrir sur l’international, à explorer de nouveaux horizons, à conquérir de nouveaux marchés et à contribuer, in fine, au rayonne- ment du Royaume sur la scène inter- nationale», nous expliquait Hassan Boulaknadal, Directeur général de l’Office des changes, dans un entre- tien en début d’année. Par ailleurs, durant la dernière décennie, les revenus des IDME ont dépassé les 3 milliards de dollars, constitués à hauteur de 64% de divi- dendes et de 36% de profits réin- vestis. Cette structure est similaire à la moyenne mondiale, alors que les pays émergents et en dévelop- pement observent une configuration inverse, avec une part des réinves- tissements de 58%. Rapportés à leur stock, les bénéfices des IDME représentent un rendement de 6,2%, niveau supérieur à la moyenne de 4% réalisée par les pays émergents et en développement, et proche des 6% enregistrés au niveau mondial. Le développement des investis- sements directs à l’étranger peut parfois susciter des inquiétudes concernant la mobilisation d’une partie de l’épargne nationale vers d’autres pays. Cette question se pose particulièrement pour les pays en développement ayant un besoin d’investissement important en
pour accompagner d‘autres acteurs dans différents secteurs dans leur expansion en Afrique». Après avoir rappelé l’évolution des investissements directs marocains à l'étranger (IDME) entre 2016 et 2020, avec une moyenne annuelle oscillant entre 8 et 12 milliards de DH, Driss Bencheikh, secrétaire général de
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