www.fnh.ma Ç A SE PASSE AU MAROC L e coût socioéconomique annuel des accidents de la route au Maroc est estimé à environ 19,5 milliards de dirhams, selon le DG de l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). Selon Benaceur Boulaajoul, qui s’exprimait lors d’un webinaire, l'étude du coût socioéconomique des accidents de la circulation est «très complexe», estimant que le coût d'un décès résultant d'un accident de la route au Maroc s'élève aujourd'hui à environ 3 MDH. Pour sa part, le DG de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance, Bachir Baddou, a fait savoir qu'environ 11 Mds de DH d'indemnisations ont été versées en 2019, dont 35% destinés aux dégâts matériels. ■ Les accidents de la route coûtent au Maroc 19,5 Mds de DH par an
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LUNDI 28 FÉVRIER 2022 FINANCES NEWS HEBDO
Sadiki fait un point critique sur la campagne agricole 2021-2022
Dialogue social
Accord entre le gouvernement et les syndicats du secteur de la santé L e chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, récemment à Rabat, la cérémonie de signature d’un accord entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et l’ensemble des syndicats représentant le secteur. Cet accord concerne plusieurs points, dont l’amélioration de la situation des médecins à travers le changement de la grille indiciaire de cette catégorie, pour qu’elle débute avec l’indice 509 avec la totalité de ses indemnités. Il s’agit aussi de permettre aux infirmiers de bénéficier de l’avancement dans le cadre et le grade et de revoir à la hausse l’indemnité pour risques professionnels au profit des cadres administratifs et des techniciens de santé. L’accord prévoit également de subventionner la Fondation Hassan II pour la promotion des œuvres sociales du person- nel de la santé pour qu’elle renforce ses prestations au profit des professionnels du secteur et de programmer la présen- tation, dans un bref délai, en Conseil de gouvernement, d’un projet de décret relatif aux attachés scientifiques. Il stipule aussi la poursuite du dialogue concernant les autres problématiques qui se posent, en vue de garantir une totale adhésion de l’ensemble des professionnels du sec- teur de la santé au grand chantier royal relatif à la couverture médicale. ■
L e ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a présenté dernièrement au Parlement l'état d'avancement de la campagne agricole 2021-2022. Selon lui, et d'après les précipitations (75 mm) enregistrées jusqu'au 21 février, la campagne agricole actuelle connaît un déficit de 69% en com- paraison avec une saison normale et de 64% par rapport à la saison écoulée. Et de soutenir que les précipitations, en plus de connaître ce repli «important» , sont «très» mal réparties sur l'ensemble du territoire. Ainsi, le taux de remplissage des barrages a atteint 32% au 21 février contre 42% la même période de l'année dernière. Un taux qui, précise Sadiki, ne dépasse pas les 12% dans les bassins du «Gharb» et du «Loukkous» . «Avant, en cas de sécheresse, les barrages jouaient un rôle crucial de par leur rôle de régulateur en stockant l'eau, mais le souci cette année est que le taux de remplissage est au plus bas et n'aide vraiment pas», a-t-il déploré.
Parallèlement, Sadiki a fait savoir qu'en matière de cultures d'automne, la super- ficie cultivée des céréales se situe à 3,6 millions d’hectares (Ha), alors que celles des légumineuses alimentaires et des fourrages se chiffrent respectivement à 168.000 Ha et 528.000 Ha. Concernant les cultures sucrières, la super- ficie cultivée pour la betterave à sucre est de 39.000 Ha et celle de la canne à sucre est de 10.400 ha. Pour les légumes d'automne, une superfi- cie de 102.300 Ha a été cultivée au 31 jan- vier 2021, répartie sur les pommes de terre (22.200 Ha), les carottes et navets (13.800 Ha), les tomates (9.745 Ha) et les oignons (9.460 Ha). Rappelons que le Maroc a élaboré un pro- gramme exceptionnel visant à atténuer les effets du retard des précipitations, alléger l’impact sur l’activité agricole et fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés. Doté d'une enveloppe globale de 10 milliards de dirhams, il va démarrer sur l'ensemble des territoires en fonction des besoins de chaque région. ■
29.524 C’est le nombre de commerçants disposant de 1.262 sites marchands Internet actifs en paiement via carte bancaire qui ont été recensés en janvier 2022. L’évolution est de +13,9% par rapport à janvier 2021.
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