Express_2012_11_23

COMMUNAUTÉ

editionap.ca

La lutte continue Tout le m onde respecte nos anciens co m battants.

les soldats to m bés au cha m p d’honneur, les Canadiens ont à cœur le bien-être des vétérans d’aujourd’hui et se font du souci pour ceux qui vivent difficile m ent le pas- sage entre le service m ilitaire et la pro- chaine étape de leur vie. » Ce sondage cherchait nota mm ent à connaître les opinions et les attitudes des Canadiens vis-à-vis des problè m es aux- quels sont confrontés un si grand no m bre d’anciens co m battants qui réintègrent le m arché du travail après leur service m ili- taire. Le sondage indique que près de 43 % des Canadiens esti m ent que la transition des vétérans est plus difficile aujourd’hui qu’elle ne l’était dans le passé, par rapport à 28 % qui croient que la transition se fait plus facile m ent de nos jours. Plus de la m oitié des Canadiens (51.8 %) croient que l’aide offerte aux vétérans souffrant de problè m es co mm e le trouble de stress post-trau m atique est carré m ent insuffisante. Finale m ent, bien que le sond- age indique que 82.1 % des Canadiens pensent principale m ent aux vétérans de la Pre m ière et de la Seconde Guerre m on- diale le 11 nove m bre, il indique égale m ent que 88.9 % des Canadiens croient que le jour du Souvenir devrait rendre ho mm age à tous les vétérans, peu i m porte où et quand ils ont servi. « Nous ne so mm es pas du tout surpris par ces résultats, a indiqué Bill Sutherland, président du Conseil d’ad m inistration na- tional, Co mm issionnaires. Nous vo y ons chaque jour les défis auxquels sont con- frontés un si grand no m bre de nouveaux vétérans à la fin de leur service m ilitaire. Néan m oins, nous savons égale m ent que, forts des défis qu’ils ont été appelés à re- lever ici et à l’étranger, les vétérans font preuve d’un degré sans pareil de fidélité, de dévoue m ent et d’éthique de travail. Ils possèdent des co m pétences très recher- chées par les e m plo y eurs. Ils nous ont tout donné et ils m éritent notre appui. » Il y a 700 000 anciens co m battants vi- vant au Canada. Ce chiffre co m prend 6 000 vétérans de la guerre en Afghanistan qui reçoivent les bénéfices d’invalidité du bureau des Anciens Co m battants Canada. C’est triste de constater que plusieurs de nos héros et héroïnes sont obligés de co m - battre m ê m e après leur retour au Canada. C’est toujours la fête! Êtes-vous déjà tanné d’entendre des chansons de Noël? L’argent est la m otivation principale der- rière cet o m niprésent « esprit des fêtes ». Avez-vous re m arqué co mm ent l’Halloween est devenue une grosse affaire au cours des dernières années? À travers le pa y s, on esti m e que les fa m illes avec des enfants dépensent en m o y enne 75 $ pour la fête. (Ce chiffre ne co m prend pas les factures pour les soins dentaires, évide m - m ent.) Un peu partout, m algré le fait que les te m ps sont durs, les gens parvien- nent à trouver de l’argent pour souligner l’Halloween. Peut-être est-ce parce que les conso mm ateurs sont continuelle m ent bo m bardés par les pro m otions – la propa- gande co mm erciale pour la rentrée sco- laire en juillet, pour l’Halloween en août et pour Noël en octobre. Tanné des chansons de Noël en nove m bre? Parlez-en aux re- sponsables ou au Père Noël.

Cette année, à travers la région, les céré- m onies du jour du Souvenir ont été fort courues. La présence de gens de tous les âges, et surtout des enfants et des adolescents, était i m pressionnante. Les gens ont dé m ontré leur appui avec des dons en argent – les contributions du public ont été généreuses lors de la ca m - pagne du coquelicot cette année. C’est encourageant de voir que les gens n’ont pas oublié ceux et celles qui ont lutté pour notre liberté. Par ailleurs, pour plusieurs, la lutte con- tinue m ê m e une fois qu’ils ont quitté les cha m ps de bataille. Par exe m ple, dernière m ent dans nos pages, nous avons parlé d’une politique illogique du gouverne m ent fédéral quant aux m ontants pa y és pour les obsèques d’anciens co m battants indigents. Co mm e le directeur du Salon funéraire Berthiau m e, Yves Berthiau m e l’a sou- ligné, c’est ridicule que le gouverne m ent ne contribue que 3600 $ envers les coûts d’obsèques pour les anciens co m battants m oins nantis. Le m ontant n’a pas été aug- m enté depuis 2001 et couvre seule m ent une petite partie des vrais coûts des ser- vices. De plus, 64 pour cent des fa m illes qui font une de m ande de subvention sont re- fusées. C’est pourquoi le gouverne m ent subit la pression d’aug m enter la subvention du Fonds du Souvenir et de rendre le critère d’ad m issibilité plus réaliste. Il existe des dossiers inquiétants sur d’autres fronts. Le taux de suicide a doublé l’an dernier par m i nos m ilitaires. Des vétérans furent obligés de livrer une bataille juridique de six ans contre le gou- verne m ent fédéral afin de pouvoir récu- pérer leurs pensions. Il y a égale m ent des indices voulant que le gouverne m ent Harper ait fouillé dans les dossiers des porte-paroles d’anciens co m battants, dans le but de trouver des détails e m barrassants. Nos anciens co m battants m éritent m ieux. En effet, tous les Canadiens, ou presque, esti m ent que les vétérans m éritent un m eilleur appui. Un sondage national révèle une préoc- cupation grandissante chez les Cana- diens concernant le sort des vétérans d’aujourd’hui dont, nota mm ent, ceux qui éprouvent de la difficulté à faire la transi- tion entre les Forces canadiennes et la vie civile. Une m ajorité étonnante, soit 94 % des répondants (ce qui représente une aug- m entation par rapport à 89 % en 2009), croit qu’il inco m be aux Canadiens de ga- rantir des e m plois valorisants aux anciens co m battants à la fin de leur service dans les Forces canadiennes. « Le Canada est un pa y s qui a toujours observé le jour du Souvenir en ho mm age aux sacrifices de nos anciens co m battants, a souligné Ted Barris, historien m ilitaire et auteur de reno mm ée. Ce que ce sond- age confir m e est que, en plus de respecter

Photo sou m ise

Le Camp de sports de Glengarry Nord est un des quatre organismes ayant reçu des dons.

Plus de 14 000 $ en dons

nouvelles@eap.on.ca ALEXANDRIA | Le comité organisateur du Tournoi de golf de la Police provinciale de l’Ontario de Stormont, Dundas et Glen- garry a remis un total de 14 000 $ aux div- ers programmes jeunesse de la munici- palité de Glengarry Nord. Quatre organis m es ont été sélectionnés co mm e bénéficiaires : Fondation Bon Départ : La section locale qui travaille en étroite collaboration avec le m agasin Canadian Tire d’Alexandria pour a m asser des fonds pour per m ettre aux en- fants de participer à des activités sportives et récréatives organisées a reçu 4000 $. Le propriétaire du m agasin, Dennis Tallon, a pris l’initiative de doubler la m ise a m assée et plus encore en donnant 5000 $ supplé- m entaires. De plus, le Eas y Cruisers Club d’Alexandria a re m is 1000 $ au co m ité, ce qui porte la so mm e à un grand total de 10 000 $ pour la fondation. Concours de talent de l’est de l’Ontario : le Centre culturel «Les trois petits points…»

présente un concours de talent depuis plusieurs années à l’auto m ne. Nicole Geoffrion s’est vu re m ettre 4000 $ pour l’édition de cette année. Ca m p de sports de Glengarr y Nord : Stephane Oui m et, directeur des loisirs à la m unicipalité de Glengarr y Nord, a reçu 3 500 $. Cette so mm e per m ettra l’achat d’équipe m ents sportifs afin d’offrir divers progra mm es aux jeunes de la région. Alexandria Skate Tea m : Alain Lauzon, représentant du Skate Tea m d’Alexandria s’est vu re m ettre 2 500 $. Cette so mm e sera utilisée pour co m pléter la phase 2 du parc de planche à roulettes d’Alexandria. Le co m ité organisateur du tournoi est co m posé de partenaires, tel que le Cen- tre de santé co mm unautaire de l’Estrie, l’Équipe ps y cho-sociale, le Centre cul- turel «Les trois petits points…» et le Club Richelieu. Depuis plusieurs années, la Caisse pop- ulaire de la Vallée est le co mm anditaire principal du tournoi.

Ça grouille aux citrouilles!

Photo sou m ise

Tout près de 60 élèves de la maternelle, du jardin et de la petite enfance de l’École élémentaire catholique Elda-Rouleau à Alexandria ont eu la chance de visiter la ferme centenaire Drouin lors d’une magnifique journée ensoleillée d’automne. Les petits ont eu la chance de monter à bord d’une charrette afin d’aller faire une chasse à la citrouille et de la rapporter à la maison. De plus, les élèves ont eu l’occasion de nourrir divers animaux de la ferme, jouer dans des structures gonflables et faire une randonnée dans des champs de maïs.

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