FNH N° 1115

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ECONOMIE

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 6 JUILLET 2023

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catifs et sociaux à l'OFPPT, précise que l’Office met en avant une approche basée sur les compétences, favorisant ainsi le concept du «Learning by doing» (apprendre en faisant). «Il admet que les compétences pratiques sont essentielles pour préparer les stagiaires à intégrer avec suc- cès le marché d’emploi. Dans ce contexte, nos stagiaires sont encouragés à participer, et ce d’une manière active, à des projets pratiques, des ateliers et des stages en entreprise, dans les différents modes de formation, soit résidentiel ou alterné. Cela leur permet de développer des compétences concrètes en s'immergeant dans des situations réelles» , ajoute-t- elle.

En effet, ladite approche entre en concordance avec la dernière feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, notamment par «la création d’un projet colossal des cités des métiers et des compé- tences co-construit avec les professionnels, les parte- naires institutionnels et les acteurs régionaux. Et ce, afin de s'assurer que les pro- grammes de formation des différentes filières soient alignés sur les besoins du marché du travail, et que les stagiaires soient préparés à relever les défis profession- nels actuels» , poursuit Imane Hlatou. In fine, en vue de remédier à la problématique du manque non négligeable des offres

de stage et d’alternance en faveur des stagiaires rele- vant de l’OFPPT, Loubna Tricha juge nécessaire d’ac- tiver le tissu économique, en plus de «créer plus de pépites et de graines pour l’économie, et qui puissent aussi s’inscrire dans cette responsabilité sociétale vis-à-vis des jeunes. Il faut donc pallier cela avec beau- coup d’investissements pour pouvoir rendre les ateliers aux centres de formation proches de la réalité de l’entreprise. Par conséquent, cela sous-entend des inves- tissements et des équipe- ments lourds, mais qui ne pourront jamais atteindre la diversité dont peuvent dis- poser les entreprises dans un secteur donné» . ◆

tissu économique qui incor- pore environ 1 million d’en- treprises. Comme ça, il serait possible d’insérer facilement le nombre important de demandes de stage ou d’al- ternance. De fait, il faut savoir que l’alternance ne concerne pas que les lauréats en deu- xième année; il faudrait bien que tout le monde en pro- fite. Si l’on prend l’exemple des universités où il y a des parcour s longs, à savoir un parcours de cinq ans, c’est chaque année qu’on a besoin de l’alternance à partir de la deuxième année. Du coup, il faut compter un million de demandes, si on prend en considération tous les niveaux». Pour sa part, Imane Hlatou, formatrice des métiers édu-

Le taux d’in- sertion des diplômés de la formation pro- fessionnelle serait le plus élevé au Maroc par rapport aux autres types de for- mation.

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