Une publication pour le personnel du Réseau de santé Horizon
Un espace réconfortant Des résultats plus rapides pour les patientes atteintes de cancer du sein grâce à une nouvelle technologie Page 11
Éloges sur les médias sociaux Cette nouvelle rubrique est #géniale! Page 12
Percée pour accélérer la guérison des plaies Réparer des dommages causés par des problèmes de santé chroniques : une découverte Page 14
Numéro 20, vol. 5 Janvier 2020
Une publication pour le personnel du Réseau de santé Horizon
Voir le possible dans l’apparemment impossible : une infirmière du Service d’urgence de l’HRDEC collabore avec la Croix-Rouge canadienne pour soigner des patients vulnérables Page 5
Lauréates des Prix de distinction en soins infirmiers de 2019 Page 9 Top 10 : lecture, visionnement, écoute – vos coups de cœur en 2019 Page 17
ContenU
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La transition vers une seule bibliothèque d’Horizon 6 7
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L’allaitement maternel : Il faut une collectivité 12 11
Renforcement des capacités communautaires par la Santé publique grâce à des partenariats
Une infirmière praticienne d’Horizon reçoit le Prix champion de la diversité culturelle
Une infirmière du Service d’urgence de l’HRDEC collabore avec la Croix- Rouge canadienne pour soigner des patients vulnérables
L’amour au temps de la Première Guerre mondiale : Une TRM d’Horizon publie un premier livre
Un chirurgien de l’HCC prend sa retraite après 36 ans de service Campagne pour réduire les blessures graves évitables
Traitement moderne et apaisant pour les patientes atteintes du cancer du sein grâce à une nouvelle unité de mammographie
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Le directeur en chef de la gestion des mesures d’urgence d’Horizon reçoit un prix de reconnaissance L’HMS reçoit une courtepointe spéciale 15
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Conférence Expérience 2020 20
Des néonatologues d’Horizon voient leur travail publié dans une revue spécialisée
#RechercheChezHorizon : Percée pour accélérer la guérison des plaies
Gagnants du concours de dépistage du gaspillage de 2019 L’HRDEC reçoit la certification ENERGY STAR ®
Top 10 : La meilleure chose regardée, lue ou écoutée en 2019
Prix de distinction en soins infirmiers 2019
Voir le monde en français
En page couverture : Ashley Young, infirmière au Service d’urgence à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC), est photographiée à l’extérieur du Service d’urgence de l’HRDEC à la mi-janvier.
Dans chaque numéro Message de la présidente-directrice générale
Ce bulletin est publié par le Service des communications du Réseau de santé Horizon. Il est distribué gratuitement au personnel, aux médecins et aux bénévoles d’Horizon. La version française est offerte en ligne à l’adresse fr.horizonnb.ca. Rédactrice : GinaBeth Roberts Chef de la création : Hudson Creative Agency Impression : Advocate Printing Veuillez transmettre vos commentaires et vos idées d’article à EtoileHorizon@HorizonNB.ca.
Mot de la rédactrice Le coin des collègues Regardez qui brille Top 10
Une infirmière du Service d’urgence de l’HRDEC collabore avec la Croix-Rouge canadienne pour soigner des patients vulnérables Ashley Young est infirmière au Service d’urgence
Mot de bienvenue de la rédactrice
route pour nous rendre à l’hôpital de campagne. En arrivant à l’hôpital, j’étais toujours émue de voir les cerfs-volants faits de sacs déchirés voler dans le ciel. Beaucoup d’enfants sont devenus orphelins à cause du conflit qui sévit toujours. Voir que des enfants trouvaient encore le temps de jouer et d’être simplement des enfants me faisait toujours sourire. Durant ma journée de travail, je devais concilier plusieurs rôles : je veillais aux besoins de triage et des salles d’urgence et je coordonnais le flux des patients et l’arrivée des ambulances transportant les patients. Les journées étaient longues, et les heures variaient selon le nombre de cas chirurgicaux et les urgences qui se présentaient. L’une des grandes différences entre mon travail à cet hôpital de campagne et mon travail à l’HRDEC est d’ordre démographique; la plupart des personnes traitées étaient des femmes et des enfants blessés par arme. Malgré les grandes différences entre ces deux environnements, il y a aussi des similarités, notamment dans le processus d’évaluation. Dans cet hôpital de campagne en Syrie tout comme je fais maintenant au Canada, je rencontrais le patient, je consignais ses symptômes et ses blessures par écrit et je recommandais les prochaines étapes. Un autre point en commun est la collaboration étroite avec les médecins pour offrir aux patients les meilleurs soins possible. Décrivez l’une de vos interactions les plus touchantes avec un patient. J’ai eu la chance de rencontrer un grand nombre de personnes inspirantes pendant mon séjour en Syrie et j’ai été particulièrement émue de voir la résilience et l’espoir chez tant d’enfants que nous avons traités. La majorité des personnes qui vivent dans les camps sont des femmes et des enfants, et une interaction avec un jeune garçon m’a particulièrement marquée durant mon séjour en Syrie. Je me souviens du jour où l’un de nos petits patients, qui avait été blessé par arme et qui venait à l’hôpital pour faire changer ses pansements, est venu nous voir pour un suivi en physiothérapie. L’ayant vu progresser jusqu’à ce qu’il n’ait besoin que d’une seule béquille, je n’oublierai pas cette visite où il nous a montré avec fierté sa capacité de se déplacer. Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez fait face en travaillant dans cet environnement? Pour faire parvenir l’aide humanitaire à ceux qui en ont le plus besoin en Syrie, l’accès demeure un énorme défi. Le Croissant-Rouge arabe syrien, le Comité international de la Croix- Rouge et d’autres partenaires du mouvement, comme la Croix-Rouge canadienne, sont parmi les rares organismes auxquels l’accès à la région est autorisée. En conséquence, nous pouvons continuer à fournir de l’aide à ceux qui autrement n’en recevraient peut-être pas. Avec l’expansion rapide du camp, les organisations humanitaires doivent travailler d’arrache-pied pour répondre à la demande, notamment en ce qui a trait aux services médicaux. Le fait de toujours vouloir en faire plus, mais d’être limitée par les services que nous pouvions fournir et le peu de fournitures à notre disposition était pour moi l’un des plus grands défis. De plus, certains aspects du milieu physique ont rendu le travail difficile. La température atteignait parfois plus de 40 degrés, ce qui
à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers (HRDEC). Récemment, elle s’est rendue au camp de réfugiés d’Al-Hol dans le nord-est de la Syrie pour travailler comme infirmière de triage auprès de la Croix-Rouge canadienne, en partenariat avec le Comité international de la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge arabe syrien et l’hôpital de campagne de la Croix- Rouge norvégienne. Le camp héberge environ 76 000 personnes, soit des réfugiés ou des personnes seules et des familles déplacées à l’intérieur du pays. La grande majorité de ces personnes sont des femmes et des enfants. Établi au début des années 1990, le camp d’Al-Hol a commencé à accueillir une nouvelle vague d’arrivants en décembre 2018. L’accès aux soins de santé au sein du camp est restreint en raison de la poursuite des hostilités, la pénurie de médicaments et l’endommagement ou la destruction des établissements de soins de santé. L’hôpital de campagne vient en aide aux blessés de guerre ainsi qu’aux malades. Voici le témoignage d’Ashley. Comment en êtes-vous venue à vous engager auprès de la Croix-Rouge canadienne? Est-ce que c’était votre première expérience de travail dans ce type d’environnement? Dès mon plus jeune âge, j’ai travaillé pour devenir une professionnelle de la santé afin de pouvoir apporter une aide humanitaire aux personnes qui en avaient le plus besoin. Le mouvement de la Croix-Rouge est la plus grande organisation humanitaire au monde et j’ai toujours souhaité y jouer un rôle un jour. Lorsque j’ai senti que j’avais acquis les compétences et les connaissances infirmières nécessaires à un tel contexte, j’ai su que je voulais absolument postuler pour une mission auprès de la Croix-Rouge canadienne. C’était ma première affectation à un camp pour soutenir les personnes déplacées. Mes missions précédentes avec la Croix-Rouge m’ont amenée au Liban et dans la région rurale du sud du Soudan. Quel était votre rôle à l’hôpital de campagne? J’ai été affectée au triage et aux salles d’urgence des hommes et des femmes. Mon rôle au triage était d’évaluer les besoins des personnes en quête de soins médicaux et ensuite, de déterminer si nous étions en mesure de répondre à leurs besoins particuliers. Notre travail consistait principalement à fournir des soins chirurgicaux et obstétriques, ainsi que des services de physiothérapie. Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien qui exploitait une clinique fixe adjacente à l’hôpital. La clinique s’occupait des problèmes médicaux comme la diarrhée, la déshydratation, les troubles de santé chroniques et la malnutrition; elle recevait une subvention de la Croix-Rouge canadienne. De plus, je travaillais au besoin dans les salles d’urgence pour faire des évaluations plus poussées des patients, changer les pansements et fournir des médicaments. Le renforcement des capacités du personnel et des bénévoles locaux faisait également partie de mon rôle, qui comprenait une formation pratique quotidienne. Décrivez une journée de travail typique à ce camp. En quoi était-elle différente d’une journée de travail au Service d’urgence de l’HRDEC? Et en quoi était-elle semblable? Nos matinées commençaient de bonne heure. Chaque jour, nous faisions plus d’une heure de
Chers membres du personnel, médecins et bénévoles, Les années 2020 sont arrivées. C’est passionnant et formidable de pouvoir faire partie du secteur des soins de santé en ce moment! Comme plusieurs d’entre vous qui travaillez dans le domaine des soins de santé depuis de nombreuses années, voire des dizaines d’années, je suis constamment fascinée par les progrès que j’ai pu observer tout au long de ma carrière. Ce qui m’emballe le plus, c’est que je ne crois pas que le rythme de ces améliorations ralentira de sitôt.
Bienvenue au 20 e numéro de l’ Étoile d’Horizon! Nous avons entamé une nouvelle année et une nouvelle décennie depuis quelques semaines déjà. Avez-vous réussi à tenir vos résolutions jusqu’à maintenant? Si vous avez du mal à y arriver, vous n’êtes pas seul. Les recherches révèlent que 60 % des gens prennent des résolutions pour le Nouvel An, mais que moins de 10 % d’entre eux les réalisent. C’est peut-être parce que les résolutions que nous prenons sont souvent trop rigides ou irréalisables. Même la définition des mots résolution (chose résolue; fermeté) et résolu (marqué par une détermination ferme; audacieux, catégorique) est assez stricte. Mais la vie ne permet pas de tenir des résolutions compliquées. Les petits changements qu’on apporte dans sa vie quotidienne sont plus faciles à réaliser. Dans les milieux professionnels, on se penche souvent sur les objectifs SMART, c’est-à-dire les objectifs stratégiques, mesurables, réalisables, réalistes et limités dans le temps. Pourquoi ne pas essayer ce genre de planification dans vos résolutions? Vous croyez peut-être que ce genre d’objectif implique beaucoup trop de planification. Soyez rassurés : il n’est pas nécessaire de vous perdre dans la planification ni de changer complètement vos habitudes pour vous améliorer. Au lieu de prendre la résolution de perdre du poids, essayez de cuisiner un nouveau plat santé et de faire un nouvel exercice d’entraînement chaque mois. Voulez-vous lire plus tout en réalisant des choix plus sains? Deux jours par semaine, sur le tapis roulant, écoutez des livres audio sur votre téléphone au lieu de regarder la télévision. Avez-vous besoin de prendre l’habitude de demander de l’aide quand vous en avez besoin? Commencez par déléguer de petites tâches à la maison ou demandez à un collègue de vous aider au travail. N’avez-vous pas encore pris de résolution pour 2020? Peut- être trouverez-vous de l’inspiration dans les articles du présent numéro. Si vous voulez donner plus de votre temps, lisez l’histoire d’une infirmière de l’urgence qui offre des soins de santé dans les camps de réfugiés de la Société canadienne de la Croix-Rouge (page 5). Voulez-vous écrire davantage? À la page 8, lisez l’histoire d’une TRM qui a publié son premier livre. Et si vous cherchez de l’inspiration pour la lecture, consultez la page 17 qui contient notre liste des dix meilleures choses que nous avons regardées, lues ou écoutées en 2019. Comme toujours, c’est un honneur de vous présenter vos histoires, et j’espère que vous continuerez de me transmettre vos nouvelles idées à ÉtoileHorizon@HorizonNB.ca. Bonne lecture!
rendait l’intervention plus problématique, en entraînant entre autres choses un dysfonctionnement des équipements médicaux. Par exemple, notre appareil de radiographie pouvait s’arrêter à tout moment en raison de la chaleur et en conséquence, notre capacité d’offrir nos services et d’évaluer les patients s’en trouvait compromise. Comment vos compétences et votre expérience comme infirmière du Service d’urgence de l’HRDEC d’Horizon vous ont-elles aidée? Comme infirmière ou infirmier du service d’urgence, il faut être prêt à faire face à tout. Cet état de préparation et cette capacité d’évaluer les patients dans un environnement très stressant tout en gardant son sang-froid sont des compétences inestimables à posséder lorsqu’on travaille sur le terrain. Quelles compétences – cliniques ou autres – avez-vous acquises et intégrées aux soins que vous offrez aux patients? Il est essentiel en travaillant sur le terrain de fournir des soins adaptés à la culture et de maintenir une communication claire avec les collègues et les patients. Par exemple, nous utilisions des traducteurs pour communiquer avec les patients qui ne parlaient pas anglais. De plus, nous cherchions des femmes médecins pour traiter les patientes lorsque c’était possible. Grâce à cette expérience, j’ai pu me sensibiliser davantage à ces aspects et intégrer de nouveaux principes dans les soins que j’offre aux patients ici au Nouveau-Brunswick. Pourquoi encourageriez-vous vos collègues à travailler avec la Croix-Rouge canadienne? Si vous êtes passionné par l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de santé pour tous et que vous voulez contribuer à soulager les souffrances des personnes touchées par des situations d’urgence, des catastrophes ou des conflits, la Croix-Rouge canadienne est une excellente organisation pour mettre à contribution vos compétences et vos connaissances. Pour moi, il a été extrêmement enrichissant de voir le possible dans des situations apparemment impossibles. J’ai eu la chance de voir de mes propres yeux l’incidence du mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge sur la vie des habitants du camp. Pour les offres d’emploi à l’étranger, visitez : https://www.croixrouge.ca/a-propos-de-nous/ emplois; pour les possibilités de bénévolat au Canada, visitez : https://www.croixrouge.ca/ benevolat. Cliquez ici pour faire un don au fonds « Crise en Syrie » et au fonds « Crise des réfugiés ».
De plus, Horizon mène la charge quant à la réalisation de chirurgies premières en leur genre au Canada et au Canada atlantique. Nous prenons également part à des recherches innovantes sur plusieurs fronts. D’une manière tout simplement extraordinaire, ces chirurgies et ces recherches entraînent ensemble de meilleurs résultats chez les patients. Il s’agit là de développements exaltants pour Horizon, pour ses patients et ses clients, et d’une tendance qui, je l’espère, se maintiendra. Cela dit, il est important de comprendre que pour avancer, nous devons changer ou améliorer notre façon actuelle de faire les choses. Nous avons tous lu les manchettes dans les médias; les changements que nous devons apporter au système de soins de santé au Nouveau-Brunswick sont inévitables. Pour
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Karen McGrath Présidente-directrice générale
évoluer, un changement s’impose. J’ai bien hâte de voir notre organisation collaborer avec nos partenaires de soins de santé dans le but d’élaborer un plan qui permettra à nos patients, à nos clients et à leurs familles de bénéficier d’un meilleur accès aux services de soins de santé dont ils ont besoin. En grande partie, le plan d’Horizon visant à améliorer ses services sera précisé dans son nouveau plan stratégique, qui sera lancé plus tard cette année. Voilà pourquoi dans le cadre de l’élaboration du plan stratégique, il est essentiel pour nous de connaître l’avis du plus grand nombre possible de Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises. Ce mois-ci, nous avons lancé notre plateforme de consultation en ligne ParlonsdHorizon.ca. Nous vous invitons à visiter le site Web et à nous faire part de vos idées. Sur le site de consultation, vous pouvez nous transmettre vos commentaires de diverses façons. Vos commentaires feront partie intégrante du processus d’élaboration du plan stratégique. Vous pouvez participer à la consultation jusqu’au 14 février 2020. Peu importe les changements qui seront mis en œuvre dans les prochaines semaines, les prochains mois ou les prochaines années, il est important de veiller à la communication des renseignements et au partage de votre point de vue. J’ai bien hâte de voir ce que nous réservent les années 2020. J’ai la chance d’entamer la nouvelle décennie en tant que présidente-directrice d’Horizon. Sincèrement,
GinaBeth Roberts Rédactrice, Étoile d’Horizon
Karen McGrath Réseau de santé Horizon
COIN DES COLLÈGUES
Une infirmière praticienne d’Horizon reçoit le Prix champion de la diversité culturelle
La transition vers une seule bibliothèque d’Horizon É Q U I P E D E S S E R V I C E S D E B I B L I OT H È Q U E
L’équipe des Services de bibliothèque d’Horizon célèbre une étape importante. Les membres du personnel ont uniformisé, rationalisé et regroupé l’ensemble de leurs ressources, processus et services de sorte qu’ils fonctionnent actuellement sous la bannière d’une seule bibliothèque d’Horizon, malgré leurs divers lieux de travail. Dès la création d’Horizon, le personnel de ses bibliothèques distinctes a entamé son évolution vers cette fusion. L’objectif maintenant atteint, l’équipe tient à partager son expérience avec d’autres groupes et services dans leurs efforts pour combler les distances qui les séparent en vue de la formation d’une seule équipe. Balbutiements de la transition L’équipe des Services de bibliothèque est composée de quatre bibliothécaires et de cinq bibliotechniciens, qui travaillent dans les cinq hôpitaux régionaux d’Horizon. Les membres de ce service ont une vaste expérience de la bibliothéconomie; bon nombre d’entre eux comptent entre 20, 30 et même près de 40 ans d’expérience dans le domaine. « J’ai décidé de faire carrière dans ce domaine parce que j’ai réalisé l’incidence d’une information de qualité sur les gens et sur leur vie, particulièrement dans le domaine des soins de santé », explique Paul Clark, bibliothécaire à l’Hôpital régional Dr Everett Chalmers du Réseau de santé Horizon. L’équipe fournit au personnel, aux médecins et aux étudiants des ressources et des renseignements fondés sur le savoir afin de leur permettre d’offrir des soins de santé sûrs et de qualité, de participer au processus de prise de décisions touchant l’organisation, d’élaborer des politiques et procédures, de mener des projets de recherche et d’organiser des activités d’apprentissage. « Même si nous n’intervenons pas directement auprès des patients, nous appuyons le travail du personnel clinique et non clinique en fournissant des renseignements à jour fondés sur des données probantes », précise Lori Leger, gestionnaire régionale des Services de bibliothèque, dont le bureau est situé à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon. Comme partie intégrante du portefeuille des RH, les Services de bibliothèque ont été inspirés dans leur démarche vers la fusion de leurs opérations par la devise des Ressources humaines : « Un seul Horizon ». Maintenant, cette façon de travailler est l’élément essentiel du soutien que les membres de l’équipe offrent à d’autres secteurs à l’échelle de l’organisation. Le changement a aussi été propulsé par le virage technologique qui a vu l’environnement des bibliothèques passer généralement de l’imprimé au numérique. Pour les Services de bibliothèque d’Horizon, confier les grandes tâches comme la gestion des abonnements et des bases de données aux systèmes informatiques se faisait plus facilement dans le contexte d’une seule organisation. Toutefois, le maintien en poste du personnel dans les bibliothèques physiques des divers établissements d’Horizon demeure essentiel au mandat de ce service : appuyer le personnel et les apprenants. Les bibliothèques d’Horizon offrent un espace propice au travail, à l’étude et à la recherche et servent de lieu de collaboration pour les
Une infirmière praticienne d’Horizon a été touchée par la reconnaissance récente du Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick, qui a mis en valeur l’importance de son travail quotidien. L’infirmière praticienne Louise Pelletier compte parmi les dix lauréats des Prix de champion de la diversité culturelle 2019 remis par le Conseil. « Je partage ce prix avec la merveilleuse équipe du Centre de santé communautaire Médisanté d’Horizon, ainsi qu’avec tous les nouveaux arrivants que j’ai servis », déclare-t-elle. « Bien sûr, le fait d’être reconnue est une expérience qui me touche, mais qui confirme aussi que je dois poursuivre mon travail pour aider les autres. » Dans sa pratique à Saint John, Louise s’occupe des nouveaux arrivants provenant de nombreuses régions du monde et sait que le parcours de chaque patient en matière de soins de santé est unique et important. « Je suis très passionnée par la santé et le bien-être des diverses populations et particulièrement des femmes immigrantes », précise-t-elle. « Nous nous efforçons de fournir des services de soins de santé selon les valeurs d’Horizon, en gardant à l’esprit que chacun mérite les meilleurs soins à tout moment, chaque jour, peu importe son origine, sa langue, son sexe, sa religion et sa situation socioéconomique. » Jean Daigle, vice-président des affaires communautaires d’Horizon, est ravi de la nomination de Louise. « Louise incarne l’infirmière praticienne par excellence, qui donne des soins exceptionnels pour tous, en tout temps, dans sa pratique », a-t-il dit. « Bravo Louise! » L’approche d’équipe collaborative de Médisanté – avec ses partenaires d’Horizon et d’autres organismes communautaires, comme le Centre scolaire Samuel-de-Champlain (où Médisanté est situé) – a joué un rôle déterminant dans la facilitation des services auprès des nouveaux arrivants. « Nous poursuivrons cette démarche, car les nouveaux arrivants constituent une partie importante de notre économie locale, et nous croyons que la diversité et la prospérité vont de pair », explique Louise. Gillian Haycox, gestionnaire du programme de
Lori Léger, gestionnaire régionale des Services de bibliothèque, L’Hôpital de Moncton, Réseau de santé Horizon
Karen Darrach, bibliotechnicienne, L’Hôpital de Moncton, Réseau de santé Horizon
Shannon MacTavish, bibliotechnicienne, L’Hôpital de Moncton, Réseau de santé Horizon
Paul Clark, bibliothécaire, Hôpital régional Dr Everett Chalmers, Réseau de santé Horizon
John Booker, bibliotechnicien, Hôpital régional Dr Everett Chalmers, Réseau de santé Horizon
Alison Manley, bibliothécaire, Hôpital régional de Miramichi, Réseau de santé Horizon
Marilyn Sherman, bibliotechnicienne, Hôpital du Haut de la Vallée, Réseau de santé Horizon
Sandra O’Driscoll, bibliothécaire, Hôpital régional de Saint John, Réseau de santé Horizon
Cheryl Gass, bibliotechnicienne, Hôpital régional de Saint John, Réseau de santé Horizon
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groupes, y compris les groupes d’étudiants du programme de formation médicale et d’autres programmes en matière de santé. En tant que champions des Services de bibliothèque, les membres du personnel de chaque région font la promotion des services et des ressources qu’ils offrent dans leur secteur géographique respectif. À titre d’exemple, la bibliothèque de L’Hôpital de Moncton à elle seule a enregistré 20 000 visites au cours de l’exercice 2018-2019. Portrait d’une fusion Avant la transition, le travail a été attribué selon la région directement visée. Par exemple, le rôle du bibliothécaire et du bibliotechnicien de l’Hôpital régional de Saint John du Réseau de santé Horizon consistait à soutenir principalement le personnel et les groupes œuvrant dans les établissements d’Horizon situés dans la région de Saint John. Maintenant, un membre de l’équipe basée dans une région peut offrir son soutien aux clients de toute autre région d’Horizon; le travail est attribué aux employés des Services de bibliothèque à l’échelle de l’organisation. Naturellement, certaines demandes sont affectées aux membres du personnel ayant un domaine de spécialisation secondaire ou un intérêt particulier. Le personnel a créé une seule adresse électronique pour accueillir toutes les demandes (Library@HorizonNB.ca) et une seule page Skyline comme centre de ressources interne. « Auparavant, les gens devaient se déplacer physiquement pour se rendre à la bibliothèque alors que maintenant, ils ont simplement besoin de nous envoyer un courriel de leur bureau ou de leur espace de travail », dit Cheryl Gass, bibliotechnicienne à l’Hôpital régional de Saint John du Réseau de santé Horizon. Pour mieux combler les distances géographiques avec leurs collègues et les clients, les membres du personnel ont commencé à tenir des réunions d’équipe et à communiquer avec les
clients à distance par vidéoconférence (Skype). Mais la transition ne s’est pas faite sans heurt. Les problèmes techniques, les besoins de soutien informatique et le regroupement des ressources présentaient parfois des défis de taille. « Quand nous avons commencé à consolider nos ressources, il y avait d’énormes différences entre nos collections, même si chacune de nos bibliothèques est orientée vers la santé », note Lori. « Maintenant, l’ensemble du réseau de santé a accès aux mêmes ressources. » Grâce à l’aide de l’équipe d’optimisation du rendement et aux 13 visites de dépistage du gaspillage qu’ils ont effectuées, les employés des Services de bibliothèque ont fusionné des catalogues de livres, regroupé des abonnements aux revues selon leur usage et élaboré une quarantaine de procédures normales d’exploitation. Le remplacement du personnel durant les vacances et d’autres congés, le partage de ressources, et les économies directes et indirectes sont parmi les nombreux avantages qui se sont découlé de ces changements. Bienfaits de la transition Tout au long de ce processus parfois ardu, l’objectif principal n’a pas changé : s’assurer que les décideurs, les travailleurs de la santé de première ligne, les médecins, le personnel de soutien et les étudiants ont un accès facile et en temps opportun aux meilleurs renseignements fondés sur des données probantes. « Pour moi, la réalisation quotidienne de notre mission, de notre vision et de nos valeurs consiste à m’assurer que chaque personne peut avoir accès aux meilleurs renseignements possible », dit Alison Manley, bibliothécaire à l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon. Il n’y a aucun doute qu’aider les gens à être en santé est au cœur du travail de cette équipe. « En fin de compte, ces renseignements nous amènent à notre raison d’être, le patient », de dire Cheryl.
De gauche à droite, Nicole Nader, gestionnaire de projet au Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick; Louise Pelletier, infirmière praticienne d’Horizon; et Moncef Lakouas, président du Conseil multiculturel du Nouveau- Brunswick. Photo : Nataliya Kutsurenko.
santé communautaire de Saint John, soutient que Louise est une membre importante de l’équipe qui fait un excellent travail à l’échelle communautaire. « Louise fait partie intégrante de l’équipe d’Horizon qui répond aux besoins du groupe diversifié de patients que nous servons », explique Gillian. Louise est infirmière depuis près de 30 ans, et infirmière praticienne depuis 11 ans. Elle a passé les neuf dernières années à Médisanté. « J’ai eu la chance de faire une carrière qui me passionne encore aujourd’hui », dit-elle. « Mon expérience dans les divers domaines des soins infirmiers, y compris la pratique infirmière, l’éducation et la recherche, m’a inspirée tout au long de ce grand voyage pour viser et atteindre l’excellence dans les soins. » Louise, qui a grandi à Edmundston, a toujours
su qu’elle voulait aider les autres. Elle a obtenu son baccalauréat en sciences infirmières de l’Université de Moncton en 1991, suivi d’un diplôme en éducation des adultes du même établissement en 1995. Elle a par la suite obtenu une maîtrise en recherche en science infirmière de l’Université Laval en 2000 et une maîtrise en science infirmière comme infirmière praticienne de l’Université de Moncton en 2008. Elle est maintenant inscrite à un programme de doctorat en science infirmière à l’Université du Massachusetts, à Amherst, au Massachusetts. Les prix de la diversité culturelle ont été remis lors du gala annuel du Conseil, Grandir Ensemble, qui a eu lieu le 24 octobre à Saint Andrews. Cet événement vise à reconnaître les personnes et les employeurs qui travaillent activement à accroître la diversité et l’inclusion dans les milieux de travail et les collectivités du Nouveau-Brunswick.
En vue de futurs articles dans le cadre de cette chronique, nous vous invitons à recommander une personne - collègue, pair ou bénévole - qui a accompli quelque chose d’exceptionnel en dehors de son travail. Envoyez-nous un courriel à : EtoileHorizon@HorizonNB.ca.
Soyez à l’affût de notre reportage de suivi dans le numéro d’avril 2020 de l’Étoile d’Horizon! Le personnel des Services de bibliothèque nous renseignera davantage sur l’évolution de la bibliothéconomie et ce qu’il peut faire pour nous aider!
L’amour au temps de la Première Guerre mondiale : Une TRM d’Horizon publie un premier livre
Renforcement des capacités communautaires par la Santé publique grâce à des partenariats Chelsea Currie-Stokes, infirmière immatriculée, programme Apprenants en santé à l’école de la Santé publique
L’établissement de partenariats stratégiques et l’accès à des services pour offrir des occasions de promouvoir la santé et le mieux- être à l’école sont au cœur même du travail du personnel infirmier et des diététistes de la Santé publique chargés du programme Apprenants en santé à l’école. En se guidant sur le modèle global de la santé en milieu scolaire, l’équipe reconnaît que les élèves en santé apprennent mieux et réussissent mieux, et pour y arriver, il est essentiel d’obtenir l’appui des familles et des collectivités en général. Un élément crucial à la réussite de l’équipe Apprenants en santé du Centre d’appui à l’apprentissage de Woodstock est le partenariat avec le Réseau mieux-être de la Vallée de l’Ouest. Le réseau est composé de nombreuses personnes clés de la collectivité qu’elles représentent, et chaque membre d’une collectivité appuie la santé et le mieux-être dans sa spécialité respective. Ensemble, ces personnes forment sept comités – aînés, milieux de travail, écoles, sécurité alimentaire, Premières Nations, collectivités, promotions et communications – qui se réunissent tous les deux mois pour faire part de leurs réussites et collaborer à des initiatives. C’est par l’entremise des comités que les ressources et les connaissances sont transmises. Grâce à ce partenariat et de concert avec le Réseau de santé Horizon, la Gendarmerie royale du Canada, l’Association canadienne pour la santé mentale, le district scolaire Anglophone West et la Direction du mieux-être du ministère du Développement social, 60 élèves de la 9 e à la 11 e année de la région du Haut de la Vallée se sont récemment réunis dans le cadre d’un forum de sensibilisation des jeunes. L’événement, qui a eu lieu à deux endroits, consistait en une journée d’apprentissage et 78% LE SAVIEZ-VOUS? DES JEUNES CANADIENS ESTIMENT QUE LE VAPOTAGE OCCASIONNEL EST SANS RISQUE.
Une technologue en radiation médicale (TRM) d’Horizon a publié son premier livre, qui raconte une histoire d’amour et de guerre à travers les yeux d’un soldat sur la ligne de front de la Première Guerre mondiale. Heather McBriarty, TRM à l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon à Saint John, a publié elle-même son œuvre, Somewhere in Flanders, en novembre dernier. Ce livre non romanesque est un recueil de lettres d’amour entre sa grand-mère, Isobel McCurdy, et son amoureux de l’école secondaire, James (Jim) W. Johnstone, entrecoupé du récit historique de la Première Guerre mondiale. En septembre 2018 (année qui coïncidait opportunément avec le 100 e anniversaire de la fin de la guerre), Heather et sa sœur ont reçu un paquet de lettres de famille d’un cousin. « Parmi toutes les lettres de famille, 70 lettres d’amour étaient adressées à ma grand-mère (avant son mariage avec le D r Kenneth Baird, médecin de Saint John) par un jeune homme parti à la guerre qui n’est jamais rentré au pays », a-t-elle dit. Le jeune James, originaire de la région d’Halifax, est allé à la guerre en 1914 et a été tué au combat en 1916. Grâce à ces lettres, Heather a découvert sa belle personnalité : il était attentionné, perspicace et politisé. Les lettres ont depuis été données aux Archives provinciales du
Heather a lancé une campagne Kickstarter pour l’aider à couvrir les coûts d’édition et de publication. Elle a aussi créé une page Facebook où elle a publié des extraits des lettres et fait la promotion de son livre jusqu’à sa publication. Le groupe compte maintenant près de 1 000 membres, et le livre a été expédié aux quatre coins du monde, notamment au Mexique, en Écosse et en Australie (notamment à une dame qui s’est rendue sur la tombe de Jim dont s’occupe un Belge que Heather a rencontré par l’entremise des médias sociaux). Les commentaires positifs et l’accueil réservé à son livre l’ont encouragée à continuer d’écrire, et elle écrit maintenant un roman basé sur la Première Guerre Mondiale. Elle s’est inspirée du lot de sépultures de guerre du Commonwealth au cimetière Fernhill à Saint John, découvrant l’histoire et la personnalité des hommes qui y sont enterrés, les rassemblant dans une tranchée et y mêlant une histoire d’amour fondée, d’une part, sur les lettres d’amour de sa grand-mère et de James, et d’autre part, sur le temps que son grand-père a passé comme étudiant en médecine formé en administration d’anesthésiques après l’explosion d’Halifax. Vous pouvez acheter Somewhere in Flanders directement de Heather ou sur Amazon.
Nouveau-Brunswick, afin qu’elles soient conservées en excellent état. Comme Heather ne pouvait pas en découvrir plus sur l’histoire de sa vie, elle a décidé de faire des recherches pour combler les lacunes, dressant le portrait d’un homme presque complètement oublié. Et comme elle le dit si bien : « Il n’était pas un simple soldat. » L’arrière-grand-père de James a déjà été premier ministre de la Nouvelle-Écosse et étaient l’un des fondateurs de La Banque de Nouvelle-Écosse. « Il mérite qu’on se souvienne de lui et que les gens apprennent à le connaître comme j’ai eu l’impression de le connaître », a-t-elle dit. En plus des dossiers militaires et d’Archives Canada, Heather s’est servie de la une d’un journal d’Halifax édité par son arrière- grand-père sur laquelle se trouvait un article accompagné d’une photographie de James. Elle encourage la population à en apprendre davantage sur le rôle du Canada dans la guerre et sur ceux qui se sont battus pour notre liberté, et pas seulement le 11 novembre. « Il est très important de nous souvenir de tous ces hommes qui sont partis outre-mer et y ont laissé leur vie tout comme de ceux qui sont partis et sont rentrés chez eux. Ils sont revenus complètement changés, tant mentalement que physiquement », a-t-elle dit.
Le forum de sensibilisation des jeunes a permis aux étudiants, aux professeurs et aux partenaires, qui appuient les soins de santé et le mieux-être, de se réunir afin de partager leurs ressources et leurs connaissances et de s’amuser!
de discussion sur la façon dont les collectivités pourraient habiliter les jeunes à s’attaquer au problème croissant de la santé mentale. Les élèves ont écouté des professionnels de la collectivité leur parler de la façon dont l’utilisation des médias sociaux, la nutrition, les habitudes de sommeil et les relations saines peuvent avoir des conséquences tant positives que négatives sur la santé mentale. Les enseignants ont participé à des ateliers sur les moyens de prendre soin de soi et sur la gestion du stress, l’objectif global étant de soutenir la santé mentale en milieu scolaire. Après un repas santé, les élèves et les enseignants ont participé à une activité de recensement des atouts afin de découvrir ce que font d’autres écoles pour favoriser la santé mentale. Par la suite, les élèves se sont divisés en groupes par école pour élaborer un objectif SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel) sur le thème de la santé mentale, en vue de le réaliser à leur retour à l’école avec leurs camarades. SEMAINE NATIONALE SANS FUMÉE DU 19 AU 25 JANVIER VAPOTER = FUMER 4 FOIS LE SAVIEZ-VOUS? LES JEUNES QUI VAPOTENT SONT PLUS SUSCEPTIBLES DE COMMENCER À FUMER DANS LES 18 PROCHAINS MOIS!
Les praticiens de la Santé publique travaillent habituellement en coulisse dans les écoles. Grâce à leur capacité de collaborer, de favoriser des partenariats et de défendre les intérêts des élèves sur des sujets comme le vapotage, la nutrition et la santé mentale, leur travail contribue chaque jour à donner une plus grande place à la promotion de la santé auprès des élèves en milieu scolaire. En se servant des compétences essentielles en santé publique au Canada comme référence, les praticiens peuvent également communiquer et interpréter efficacement les données et l’information sur la santé afin de s’assurer que les représentants scolaires, les élèves et les familles disposent des renseignements dont ils ont besoin pour réussir. Pour en savoir plus sur le programme Apprenants en santé à l’école, consultez le site Web : https://fr.horizonnb.ca/accueil/établissements- et-services/services/santé-publique/apprenants- en-santé-à-l’école.aspx 43% LE SAVIEZ-VOUS? DES ÉLÈVES DE LA 9E À LA 12E ANNÉE
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AU N.-B.ONT DÉJÀ FAIT L’ESSAI DE PRODUITS DE VAPOTAGE.
Heather McBriarty, TRM d’Horizon qui travaille principalement à la clinique d’échographie de la prostate de l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon, travaille au Réseau de santé Horizon depuis 30 ans. En novembre 2019, elle a publié son premier livre, Somewhere in Flanders.
L’une des lettres que James (Jim) W. Johnstone a écrites à la grand-mère de Heather, Isobel McCurdy.
Campagne pour réduire les blessures graves évitables Il est important de prévenir les blessures graves.
Traitement moderne et apaisant pour les patientes atteintes du cancer du sein grâce à une nouvelle unité de mammographie
Le partenariat The Community Against Preventable Injuries (connu sous le nom de Preventable) est un partenariat collaboratif et novateur entre le gouvernement, des entreprises et des groupes communautaires qui mettent en commun leur énergie, leurs efforts et leurs ressources afin d’accroître la sensibilisation, de modifier les attitudes et de faire évoluer les comportements quant aux causes de blessures graves pouvant être évitées. Les messages de la campagne invitent les Canadiens et Canadiennes de l’Atlantique à se conscientiser et à réfléchir avant d’agir sur la route, au travail, à la maison et dans leurs loisirs. Le réseau Collaboration atlantique pour la prévention des blessures (CAPB), de concert avec des organismes partenaires du Canada atlantique (y compris le Programme de
traumatologie du Nouveau-Brunswick), a coordonné la campagne à l’automne 2019. Le premier volet a permis de mettre à l’essai des annonces télévisées distinctives en noir et en jaune pendant huit semaines sur tous les grands réseaux anglais et français. « Il est important qu’ensemble, nous continuions à réduire le fardeau des blessures évitables au Nouveau-Brunswick », a déclaré Ian Watson, directeur administratif du Programme de traumatologie du Nouveau-Brunswick. « La clé de la réduction des blessures graves passe par le changement des attitudes et des comportements généraux pour reconnaître que les blessures graves ne sont pas une partie normale ou acceptable de la vie. En combinant ce changement à des rappels courts, simples et très visibles des endroits et des moments où les risques de blessure sont les plus élevés, nous savons que nous pouvons contribuer à sauver des vies. » Le premier volet maintenant terminé, le réseau CAPB, le Programme de traumatologie du Nouveau-Brunswick et d’autres partenaires du Canada atlantique préparent maintenant le deuxième volet de la campagne. Gardez l’œil ouvert – et pour reprendre les termes de la campagne, avant de prendre un risque qui pourrait causer des blessures graves, réfléchissez. Pour en savoir plus sur la campagne, visitez le site preventable.ca (en anglais seulement).
devrait permettre aux femmes d’obtenir de meilleurs résultats. Chaque mois, environ 400 femmes passent par l’Unité de mammographie de l’hôpital. En plus du nouvel appareil de mammographie Serena et de l’appareil de biopsie Pristina, l’unité compte un nouveau moniteur numérique qui permettra à un radiologue de lire l’image produite et de la comparer
immédiatement avec les résultats des dépistages précédents. Bien que l’appareil de mammographie soit installé depuis avril dernier, l’appareil de biopsie n’est entré en service que l’automne dernier. Le financement des appareils a été assuré par un montant prévu au budget et un don important de la Fondation de l’Hôpital régional de Miramichi.
Nichée dans un coin tranquille du Service de radiologie de l’Hôpital régional de Miramichi (HRM) du Réseau de santé Horizon, une nouvelle unité offre aux patientes qui subissent un dépistage du cancer du sein ou une biopsie des résultats plus rapides et une expérience plus réconfortante. À la fine pointe de la technologie, la nouvelle unité de mammographie numérique de l’hôpital est en service depuis quelques mois maintenant et, selon le personnel, elle a déjà contribué à améliorer l’expérience globale des patientes. Les principales améliorations comprennent l’achat et l’installation d’un nouvel appareil de mammographie GE Healthcare et d’une nouvelle unité de biopsie ainsi que l’aménagement d’une salle sensorielle visant à réduire l’anxiété et à créer une expérience apaisante pour les visiteurs. Janice Brideau, directrice du Service d’imagerie diagnostique à l’HRM, a déclaré que l’HRM est le premier hôpital au Canada atlantique à être équipé de cette gamme de matériel de diagnostic. Selon elle, devoir aller à l’hôpital pour subir un test de dépistage du cancer du sein ou une biopsie du sein peut être une expérience éprouvante pour de nombreuses femmes et il peut être difficile de les mettre à l’aise. Si l’installation d’équipement à la fine pointe de la technologie a amélioré la situation, le personnel est également ravi de l’ajout de la salle sensorielle dotée d’un écran numérique et d’un système sonore offrant un environnement visuel et auditif paisible. « Cette salle favorise le calme, surtout pendant les biopsies. L’ambiance distrait les patientes, ce qui fait qu’elles portent moins attention aux aiguilles et aux autres objets qui les entourent », explique Janice. « Personne ne vient passer une mammographie de gaieté de cœur. C’est un moment stressant pour les femmes. Ainsi, chaque petit geste que nous pouvons poser pour rendre l’expérience plus agréable peut contribuer à apaiser les craintes des patientes si elles doivent revenir nous voir. » Dans la salle sensorielle, les patientes peuvent choisir une combinaison d’images et de sons apaisants, y compris un jardin tranquille avec des oiseaux qui gazouillent en arrière-plan, une image de bord de mer ou le doux fracas de vagues. Janice affirme qu’en plus d’offrir une expérience plus détendue, le matériel de dépistage représente une amélioration énorme qui
Les blessures sont la première cause de décès chez les Néo-Brunswickois âgés de 1 à 44 ans. Elles ont des effets dévastateurs sur les patients et souvent, elles affligent les familles, les collègues et les amis sans que ceux-ci aient l’occasion de faire leurs adieux ou de se rendre compte à quel point les choses seront différentes par la suite. Les blessures sont également coûteuses : les Néo-Brunswickois paient environ 1,1 million de dollars par jour – plus de 400 millions de dollars par année – pour les coûts directs liés aux soins aux blessés! C’est pourquoi, en 2019, le Programme de traumatologie du Nouveau-Brunswick a joué un rôle essentiel en appuyant le lancement du premier volet de la campagne Preventable au Canada atlantique.
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Un chirurgien de l’HCC prend sa retraite après 36 ans de service
Le personnel de l’Hôpital du comté de Charlotte d’Horizon a récemment fait ses adieux au D r Tom Goulding. Pour souligner son départ à la retraite et le remercier pour toutes ses années de services, on a organisé un barbecue auquel ont participé le personnel et les membres de la collectivité de St. Stephen et des environs. Le D r Goulding a été chirurgien général à l’hôpital pendant 36 ans. Il manquera à tous. On lui a souhaité une belle et heureuse retraite!
Le D r Goulding avec son épouse, Ella, et leur fille, Sarah.
Voici un aperçu des différents appareils qui se trouvent dans la nouvelle unité de mammographie numérique améliorée de l’Hôpital régional de Miramichi du Réseau de santé Horizon.
L’allaitement maternel : Il faut une collectivité
Des néonatologues d’Horizon voient leur travail publié dans une revue spécialisée
Au Canada, du 1 er au 7 octobre, on célèbre la Semaine de l’allaitement maternel, qui a lieu en même temps que la Semaine du mieux- être au Nouveau-Brunswick! L’allaitement maternel et le mieux-être vont de pair : il est plus facile de pratiquer le mieux- être lorsque les gens et les milieux qui vous entourent vous soutiennent. C’est pourquoi le thème choisi pour la campagne sur l’allaitement maternel de 2019 au Nouveau- Brunswick était « Ensemble pour l’allaitement ». Dans le Haut de la Vallée, le comité communautaire de promotion de l’allaitement maternel s’est efforcé de créer des milieux favorables aux familles qui allaitent. Il regroupe notamment des diététistes de Santé publique d’Horizon, des infirmières, une agent de développement communautaire, une conseillère régional en mieux-être, des membres du personnel du Centre de ressources familiales de la Vallée et du Carleton Manor, ainsi que des mères de la collectivité. Cette année, l’activité L’allaitement maternel : Il faut une collectivité a eu lieu à la bibliothèque Andrew and Laura McCain Public Library à Florenceville-Bristol. Elle a connu un franc succès. Environ 55 participants, dont des mères et des bébés, des partenaires, des grands- parents, des frères, des sœurs et des résidents du Carleton Manor à Woodstock, ont pris part à des activités, notamment : un défi Quintessence (prise du sein); une séance d’éducation sur la santé du plancher pelvien; un massage pour les bébés; des questions et
Deux néonatologues de L’Hôpital Moncton d’Horizon ont récemment publié un article universitaire sur leur recherche dans le domaine de la néonatologie dans une revue médicale évaluée par des pairs. En collaboration avec des médecins d’autres hôpitaux, les docteurs Yasser Soliman et Marc Blayney ont rédigé l’article intitulé Neonatal coning secondary to hypoxic ischaemic encephalopathy : A case study and literature review, qui a été publié dans le numéro de novembre 2019 de la revue Paediatrics & Child Health de la Société canadienne de pédiatrie. Dans leur article, les médecins examinent le cas d’un nourrisson de deux jours né à terme et atteint d’encéphalopathie ischémique hypoxique (EIH) grave, c’est-à-dire d’une lésion cérébrale causée par un manque d’oxygène et de sang au cerveau. Le nourrisson a eu besoin d’une hypothermie thérapeutique, un traitement servant à améliorer la fonction neurologique des nourrissons atteints d’EIH. Or, le nouveau- né a subi une complication rare appelée engagement cérébral. Il s’agissait du deuxième cas de ce type de complication à avoir jamais été documenté. L’article conclut que la vigilance dans la surveillance de l’état neurologique néonatal pendant l’hypothermie thérapeutique est impérative pour le dépistage et l’intervention précoces en matière d’engagement cérébral. « L’engagement cérébral découlant de l’hypothermie thérapeutique pour traiter
l’EIH grave est un incident très rare, et c’est pourquoi il est important de l’étudier », a déclaré le D r Soliman. « Les travailleurs de la santé qui n’ont peut-être jamais vu pareils cas ont maintenant accès à cet article et savent ce qu’il faut vérifier. » Le D r Soliman, qui a effectué sa recherche pour l’article lorsqu’il travaillait au Hospital for Sick Children (SickKids) à Toronto, a consulté le D r Blayney à Moncton pour s’assurer que les résultats de sa recherche correspondaient aux expériences de son collègue. « Comme l’engagement cérébral découlant de l’hypothermie thérapeutique pour l’EIH est très rare, il peut être difficile à dépister », a déclaré le D r Blayney. « La recherche menée par le D r Soliman correspondait à ce que je savais et à ce que j’avais vu. Parfois, un cas unique et rare comme celui-ci peut mener à des débouchés sur des secteurs de recherche complètement nouveaux. » Le D r Soliman s’est joint à Horizon au milieu de 2019, et l’article a été publié peu après. « Au nom d’Horizon, je tiens à féliciter les docteurs Soliman et Blayney pour leurs réalisations universitaires », a déclaré le D r Ken Gillespie, chef du personnel de L’Hôpital de Moncton et directeur médical du Programme de santé des femmes et des enfants chez Horizon. « Horizon a la chance d’avoir des néonatologues aussi dévoués. Leur travail met en valeur le haut niveau de soins néona tals que L’Hôpital de Moncton offre à nos patients de Moncton et d’ailleurs au Nouveau-Brunswick. »
Le D r Yasser Soliman a obtenu une maîtrise en pédiatrie à la faculté de médecine de Benha, en Égypte. Il a travaillé comme néonatologue en Arabie saoudite avant de se spécialiser en médecine périnatale néonatale à l’Université de Calgary, puis de suivre une formation en médecine dans le transport néonatal à l’Université de Toronto. Il est devenu médecin en chef des services de transport à l’hôpital SickKids, à Toronto, auprès du Service de transport en soins de courte durée. Il a été reconnu pour les efforts exceptionnels qu’il a déployés dans le cadre du programme d’enseignement des étudiants en médecine de premier cycle de l’Université de Calgary et de Toronto. Il est devenu néonatologue à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon en 2019. Voici d’autres publications récentes du D r Soliman : • Mai 2019 : Neonatal transport services, a cross- sectional study. Soliman et al, publié dans Maternal Fetal and Neonatal Medicine Journal. • Septembre 2019 : Respiratory outcomes of late preterm infants of mothers with early and late onset preeclampsia. Soliman et al, publié dans le Journal of Perinatology.
Des membres de la collectivité de tous âges ont assisté à une séance L’allaitement maternel : Il faut une collectivité, organisée par le Comité de soutien communautaire à l’allaitement maternel du Haut de la Vallée, à l’automne.
communautaire à l’allaitement maternel du Haut de la Vallée contribue à créer une collectivité où l’allaitement maternel est encouragé et soutenu.
réponses sur l’allaitement; du bricolage; des histoires; et du maquillage pour les jeunes et les jeunes de cœur. Il n’est pas toujours facile d’allaiter. C’est une compétence et, pour réussir, il faut se donner du temps, s’exercer et avoir du soutien. Les parents ont souvent besoin d’un soutien familial actif pour commencer et poursuivre l’allaitement. Un peu de réconfort, d’encouragement, d’aide pour les tâches ménagères et la connaissance des services de soutien dans votre communauté peuvent vous aider grandement. Grâce à la collaboration, le Comité de soutien
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É L O G E S
Sur les plateformes de médias sociaux d’Horizon, bon nombre de vos patients, clients et familles font l’éloge des soins professionnels, sécuritaires et de qualité que vous offrez. Dans cette nouvelle rubrique récurrente, nous vous présenterons certains des commentaires élogieux publiés dans les médias sociaux. Si vous en voyez, faites-nous-en part en nous écrivant à l’adresse EtoileHorizon@HorizonNB.ca.
Andy Campbell @fredcityandy Hier soir, j’ai eu affaire à un adjoint au médecin. Il était attentionné, efficace et performant, et ses propos étaient très instructifs. Excellent travail @HorizonHealthNB 7 h 12 · 12 décembre 2019 25 Likes
Peter McDougall @FreddyBeachPete
Le D r Marc Blayney est diplômé de la faculté de médecine de l’UCD à Dublin, en Irlande. Il a effectué un stage de recherche en néonatalogie à l’hôpital SickKids, à Toronto. Il a été nommé à la faculté de l’Université d’Ottawa comme néonatologue au CHEO (centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario) et à l’Hôpital général d’Ottawa (HGO), en plus de devenir directeur médical de l’unité de soins néonatals intentifs de l’HGO. Il a également été nommé directeur du programme de formation médicale prédoctorale en pédiatrie, coprésident des étudiants de 3 e et 4 e année à l’Université d’Ottawa ainsi que vice-doyen de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Il a ensuite continué à pratiquer la médecine clinique pédiatrique et néonatale à l’Hôpital régional de Sudbury avant de déménager à Moncton en 2010, où il est devenu néonatologue à L’Hôpital de Moncton du Réseau de santé Horizon et professeur de pédiatrie au programme Dalhousie Medicine New Brunswick, à Moncton (affilié à l’Université Dalhousie).
@HorizonHealthNB, merci pour les soins exceptionnels que vous m’avez donnés au cours des deux derniers jours. De mon admission jusqu’à mon congé, le personnel a été incroyable. Un merci spécial à l’unité 4SO et à la D re Jill Hudson. 13 h 56 · 29 novembre 2019 Aaron Sousa @JournoSousa De longues nuits à l’Hôpital régional de SJ. Merci à la @SJRHFoundation et à @HorizonHealthNB d’avoir pris soin de ma mère ce soir. Elle retrouvera certainement la santé assez rapidement. 3 h 40 · 13 décembre 2019
Vince Nash @vnash3
@HorizonHealthNB Aujourd’hui, j’ai dû subir des prises de sang à Miramichi (à la clinique sans rendez-vous). Ça n’a pris que 15 minutes! Le personnel était professionnel et amical, une amélioration considérable de cet aspect de votre service! #efficace 14 h 24 · 20 novembre 2019
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Le D r Yasser Soliman, à gauche, et le D r Marc Blayney à l’Unité de soins intensifs néonatals de L’Hôpital de Moncton d’Horizon.
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