L’amour au temps de la Première Guerre mondiale : Une TRM d’Horizon publie un premier livre
Renforcement des capacités communautaires par la Santé publique grâce à des partenariats Chelsea Currie-Stokes, infirmière immatriculée, programme Apprenants en santé à l’école de la Santé publique
L’établissement de partenariats stratégiques et l’accès à des services pour offrir des occasions de promouvoir la santé et le mieux- être à l’école sont au cœur même du travail du personnel infirmier et des diététistes de la Santé publique chargés du programme Apprenants en santé à l’école. En se guidant sur le modèle global de la santé en milieu scolaire, l’équipe reconnaît que les élèves en santé apprennent mieux et réussissent mieux, et pour y arriver, il est essentiel d’obtenir l’appui des familles et des collectivités en général. Un élément crucial à la réussite de l’équipe Apprenants en santé du Centre d’appui à l’apprentissage de Woodstock est le partenariat avec le Réseau mieux-être de la Vallée de l’Ouest. Le réseau est composé de nombreuses personnes clés de la collectivité qu’elles représentent, et chaque membre d’une collectivité appuie la santé et le mieux-être dans sa spécialité respective. Ensemble, ces personnes forment sept comités – aînés, milieux de travail, écoles, sécurité alimentaire, Premières Nations, collectivités, promotions et communications – qui se réunissent tous les deux mois pour faire part de leurs réussites et collaborer à des initiatives. C’est par l’entremise des comités que les ressources et les connaissances sont transmises. Grâce à ce partenariat et de concert avec le Réseau de santé Horizon, la Gendarmerie royale du Canada, l’Association canadienne pour la santé mentale, le district scolaire Anglophone West et la Direction du mieux-être du ministère du Développement social, 60 élèves de la 9 e à la 11 e année de la région du Haut de la Vallée se sont récemment réunis dans le cadre d’un forum de sensibilisation des jeunes. L’événement, qui a eu lieu à deux endroits, consistait en une journée d’apprentissage et 78% LE SAVIEZ-VOUS? DES JEUNES CANADIENS ESTIMENT QUE LE VAPOTAGE OCCASIONNEL EST SANS RISQUE.
Une technologue en radiation médicale (TRM) d’Horizon a publié son premier livre, qui raconte une histoire d’amour et de guerre à travers les yeux d’un soldat sur la ligne de front de la Première Guerre mondiale. Heather McBriarty, TRM à l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon à Saint John, a publié elle-même son œuvre, Somewhere in Flanders, en novembre dernier. Ce livre non romanesque est un recueil de lettres d’amour entre sa grand-mère, Isobel McCurdy, et son amoureux de l’école secondaire, James (Jim) W. Johnstone, entrecoupé du récit historique de la Première Guerre mondiale. En septembre 2018 (année qui coïncidait opportunément avec le 100 e anniversaire de la fin de la guerre), Heather et sa sœur ont reçu un paquet de lettres de famille d’un cousin. « Parmi toutes les lettres de famille, 70 lettres d’amour étaient adressées à ma grand-mère (avant son mariage avec le D r Kenneth Baird, médecin de Saint John) par un jeune homme parti à la guerre qui n’est jamais rentré au pays », a-t-elle dit. Le jeune James, originaire de la région d’Halifax, est allé à la guerre en 1914 et a été tué au combat en 1916. Grâce à ces lettres, Heather a découvert sa belle personnalité : il était attentionné, perspicace et politisé. Les lettres ont depuis été données aux Archives provinciales du
Heather a lancé une campagne Kickstarter pour l’aider à couvrir les coûts d’édition et de publication. Elle a aussi créé une page Facebook où elle a publié des extraits des lettres et fait la promotion de son livre jusqu’à sa publication. Le groupe compte maintenant près de 1 000 membres, et le livre a été expédié aux quatre coins du monde, notamment au Mexique, en Écosse et en Australie (notamment à une dame qui s’est rendue sur la tombe de Jim dont s’occupe un Belge que Heather a rencontré par l’entremise des médias sociaux). Les commentaires positifs et l’accueil réservé à son livre l’ont encouragée à continuer d’écrire, et elle écrit maintenant un roman basé sur la Première Guerre Mondiale. Elle s’est inspirée du lot de sépultures de guerre du Commonwealth au cimetière Fernhill à Saint John, découvrant l’histoire et la personnalité des hommes qui y sont enterrés, les rassemblant dans une tranchée et y mêlant une histoire d’amour fondée, d’une part, sur les lettres d’amour de sa grand-mère et de James, et d’autre part, sur le temps que son grand-père a passé comme étudiant en médecine formé en administration d’anesthésiques après l’explosion d’Halifax. Vous pouvez acheter Somewhere in Flanders directement de Heather ou sur Amazon.
Nouveau-Brunswick, afin qu’elles soient conservées en excellent état. Comme Heather ne pouvait pas en découvrir plus sur l’histoire de sa vie, elle a décidé de faire des recherches pour combler les lacunes, dressant le portrait d’un homme presque complètement oublié. Et comme elle le dit si bien : « Il n’était pas un simple soldat. » L’arrière-grand-père de James a déjà été premier ministre de la Nouvelle-Écosse et étaient l’un des fondateurs de La Banque de Nouvelle-Écosse. « Il mérite qu’on se souvienne de lui et que les gens apprennent à le connaître comme j’ai eu l’impression de le connaître », a-t-elle dit. En plus des dossiers militaires et d’Archives Canada, Heather s’est servie de la une d’un journal d’Halifax édité par son arrière- grand-père sur laquelle se trouvait un article accompagné d’une photographie de James. Elle encourage la population à en apprendre davantage sur le rôle du Canada dans la guerre et sur ceux qui se sont battus pour notre liberté, et pas seulement le 11 novembre. « Il est très important de nous souvenir de tous ces hommes qui sont partis outre-mer et y ont laissé leur vie tout comme de ceux qui sont partis et sont rentrés chez eux. Ils sont revenus complètement changés, tant mentalement que physiquement », a-t-elle dit.
Le forum de sensibilisation des jeunes a permis aux étudiants, aux professeurs et aux partenaires, qui appuient les soins de santé et le mieux-être, de se réunir afin de partager leurs ressources et leurs connaissances et de s’amuser!
de discussion sur la façon dont les collectivités pourraient habiliter les jeunes à s’attaquer au problème croissant de la santé mentale. Les élèves ont écouté des professionnels de la collectivité leur parler de la façon dont l’utilisation des médias sociaux, la nutrition, les habitudes de sommeil et les relations saines peuvent avoir des conséquences tant positives que négatives sur la santé mentale. Les enseignants ont participé à des ateliers sur les moyens de prendre soin de soi et sur la gestion du stress, l’objectif global étant de soutenir la santé mentale en milieu scolaire. Après un repas santé, les élèves et les enseignants ont participé à une activité de recensement des atouts afin de découvrir ce que font d’autres écoles pour favoriser la santé mentale. Par la suite, les élèves se sont divisés en groupes par école pour élaborer un objectif SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel) sur le thème de la santé mentale, en vue de le réaliser à leur retour à l’école avec leurs camarades. SEMAINE NATIONALE SANS FUMÉE DU 19 AU 25 JANVIER VAPOTER = FUMER 4 FOIS LE SAVIEZ-VOUS? LES JEUNES QUI VAPOTENT SONT PLUS SUSCEPTIBLES DE COMMENCER À FUMER DANS LES 18 PROCHAINS MOIS!
Les praticiens de la Santé publique travaillent habituellement en coulisse dans les écoles. Grâce à leur capacité de collaborer, de favoriser des partenariats et de défendre les intérêts des élèves sur des sujets comme le vapotage, la nutrition et la santé mentale, leur travail contribue chaque jour à donner une plus grande place à la promotion de la santé auprès des élèves en milieu scolaire. En se servant des compétences essentielles en santé publique au Canada comme référence, les praticiens peuvent également communiquer et interpréter efficacement les données et l’information sur la santé afin de s’assurer que les représentants scolaires, les élèves et les familles disposent des renseignements dont ils ont besoin pour réussir. Pour en savoir plus sur le programme Apprenants en santé à l’école, consultez le site Web : https://fr.horizonnb.ca/accueil/établissements- et-services/services/santé-publique/apprenants- en-santé-à-l’école.aspx 43% LE SAVIEZ-VOUS? DES ÉLÈVES DE LA 9E À LA 12E ANNÉE
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AU N.-B.ONT DÉJÀ FAIT L’ESSAI DE PRODUITS DE VAPOTAGE.
Heather McBriarty, TRM d’Horizon qui travaille principalement à la clinique d’échographie de la prostate de l’Hôpital St. Joseph du Réseau de santé Horizon, travaille au Réseau de santé Horizon depuis 30 ans. En novembre 2019, elle a publié son premier livre, Somewhere in Flanders.
L’une des lettres que James (Jim) W. Johnstone a écrites à la grand-mère de Heather, Isobel McCurdy.
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