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La saison parisienne

NDLR : Voici la deuxième chronique de la famille Ménard-Donavan au sujet de leur périple autour du monde. À Paris, le temps ne se mesure pas comme ailleurs. Il a son mode de fonctionnement tout particulier que l’on ne peut décrire qu’en faisant référence à une saison pro- pre à elle-même. Paris se sent, se goûte, s’entend, se voit et se vit. Ce n’était pas la première fois que je visitais Paris, mais c’était la première fois que je la vivais sous le regard interrogateur de mes enfants. Chaque musée, chaque monument, chaque boulangerie ou chocolaterie of- fre sa saveur spécifique et les découvertes faites lors de notre saison parisienne furent marquées par cette beauté particulière. Dès notre première soirée dans la Ville lumière, nous n’avons pu nous empêcher de visiter la Tour Eiffel, pour la voir scintiller au milieu de cette noirceur environnante. Nos jambes étant déjà bien musclées à la suite de nos promenades incessantes de septembre, nous avons grimpé les 720 marches requi- ses pour se rendre au niveau 2, puis avons fait notre chemin jusqu’au sommet de la Tour pour ainsi admirer la ville de ce per- ché si singulier. Pour moi, la Tour Eiffel, tout comme la pyramide du Louvre, représente une modernité artificielle. Je préfère un art classique à caractère unique et omniprésent aux nouveautés artistiques facilement re- produites, mais voir cet amoncellement de fer à travers les yeux de mes enfants m’a fait comprendre comment cette Tour représen- te ce qu’est Paris.

Notre première semaine à Paris a été parsemée de recherches de visas et de tra- vail, mais à travers ceci, nous avons quand même réussi à vivre à la parisienne et de se créer un horaire comme les locaux. De l’achat de notre baguette quotidienne au fromage puant de la semaine, de la décou- verte du parfait mariage entre ce vin local et le gigot qui mijote pour le repas du soir, les artisans du coin nous reconnaissaient et la jasette du moment nous était également destinée. Une fois les passes de musée achetées, ce fut la folie de parcourir les différents en- droits où l’on pouvait entrer sans débourser un euro supplémentaire. Du Louvre à Orsay, de Rodin à Versailles, de l’Orangerie à Clu- ny, de la tour de Notre-Dame à Pompidou, nous les avons tous parcourus, parfois rap- idement, parfois avec beaucoup de détails et d’attention. Les leçons d’art et d’histoire étaient nombreuses et les salles ne faisaient que se multiplier, surtout pour le plus pe- tit d’entre nous qui ne voulait que s’asseoir dans les jardins du Luxembourg et jouer aux échecs avec les exceptionnels joueurs du dimanche - ce qu’il a réussi à faire à deux reprises! Ceci dit, même lui s’exclamait par- fois devant la beauté grandiose qui le frap- pait en plein visage. Étant donné la multitude d’œuvres d’art à Paris, il fallait s’attendre à ce que certaines d’entre elles soient en cours de restauration. Nous avons ainsi été déçus à plusieurs re- prises. La Victoire de Samothrace, de même que plusieurs sculptures de Rodin et la mer-

Vue de Montmartre

veilleuse Dame à la licorne étaient absen- tes, mais nous avons eu la chance d’admirer les sculptures de Camille Claudel, les Nym- phéas de Claude Monet, les peintures de Marie Laurencin et le mémorial des martyrs de la déportation pour une toute première fois. Finalement, nous avons conclu tout simplement que des visites à Paris, au fil des ans, s’imposent. Maintenant, que dire de l’attitude fran- çaise. Sa réputation la précède certaine- ment et nous avons eu droit à cette attitude à son meilleur à plus d’une reprise, mais ce que nous oublions parfois en tant que Can- adiens, c’est que cette attitude a également ses avantages, ses bons côtés. Les Français

ne se laissent pas abattre par une réponse négative, ils prennent leur place avec l’attitude du premier arrivé, premier servi. Fais ta place et on te respectera, sois cour- tois et laisse les autres passer puis tu seras oublié sur le bord de la route (ou sur le quai de la station de métro). La population fran- çaise est libre et égale; ils n’acceptent pas que des sectes se forment et enfreignent la liberté de la population générale, mais, en même temps, jamais ils ne se préoccuper- ont de la vie personnelle d’un autre. Cela dit, un séjour à Paris est merveilleux, deve- nir Parisienne par contre, ce n’est pas pour moi. ( Suivez la famille Ménard-Donovan en direct: www.FromOttawa.com )

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