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Les anges gardiens du quotidien

Ce programme, qui se veut préventif, a formé au cours de ses 20 ans d’existence plus de 250 patrouilleurs. Et c’est avec l’aide de la Cité collégiale qu’unmanuel de forma- tion a été créé et distribué à plusieurs autres municipalités en guise d’exemple. «Quand nous avons commencé à pa- trouiller dans le village, nous nous sommes rendus compte que les vitrines et l’intérieur des commerces étaient mal éclairés. Nous avons passé le message aux commerçants et, aujourd’hui, il nous est plus facile de voir s’il y a effraction», confie-t-elle. Nous sommes les yeux et les oreilles de notre communauté et aussi ceux de notre force policière, dit-elle avec fierté. Si nous avons un conseil à donner aux commerçants, c’est

laboration avec la PPO d’Embrun.» Les équipes sont composées de deux patrouilleurs qui circulent à Embrun pen- dant quelques heures chaque nuit. «Ils sont âgés entre 18 et 75 ans, explique Mme Mar- tel. Lorsqu’on fait de la patrouille, nos sens sont aiguisés et les instincts réagissent. Il faut être capable de gérer cette pression.

de tout rentrer leur matériel dans leur com- merce dès leur fermeture.» En novembre dernier, le comité a reçu deux lettres de félicitations pour son pro- gramme, du chef de police provincial et du détachement régional de Smith Falls. Preuve que le comité de surveillance est reconnu et respecté pour son important engagement dans la communauté. Ce pro- gramme de surveillance, simple et efficace, est reconnu par la PPO d’Embrun comme étant simple mais aussi efficace. Aujourd’hui, l’équipe a encore besoin de bénévoles. Les intéressés peuvent écrire à surveillanceembrun@rogers.com ou appe- ler au 613 443-1632 afin de devenir béné- vole pour la surveillance de nuit d’Embrun.

ANNIE LAFORTUNE annie.lafortune@eap.on.ca

EMBRUN l Il y a 20 ans, Embrun connais- sait une série noire de vols dans plusieurs commerces de la banlieue dortoir et chez les concessionnaires de voitures du vil- lage. Des malfaisants provenant de l’extérieur de la communauté venaient dérober à leur guise d’importantes quantités de marchan- dises. À l’époque, entre 2h et 6h du matin, les patrouilles de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) ne circulaient plus. C’est alors que des commerçants ont dit «assez c’est assez. Ils ont alors formé une équipe de 10 personnes qui se relayaient sept jours sur sept au début. Francine Martel étaient parmi les personnes qui ont assisté à la réu- nion. Et, depuis, elle fait toujours partie des 10 bénévoles qui font toujours partie de Surveillance communautaire et commer- ciale Embrun inc. «Nous avons commencé avec peu de bénévoles», se souvient celle qui est au- jourd’hui la coordonnatrice et adminis- tratrice du programme. Depuis, ils sont une bonne soixantaine à se relayer pour patrouiller dans les rues d’Embrun la nuit venue. «C’est le sergent de la PPO, René Cayen, qui nous a aidés au début à compo- ser notre équipement et la façon dont nous devions agir devant un méfait. Depuis plus de 20 ans, nous travaillons toujours en col-

The national president of the Victoria’s Quilts organization, Blanche Dunn, will attend the upcoming Trivia Night in Russell for which Victoria’s Quilts will be the beneficiary on November 30 at 7 p.m. Victoria’s Quilts’ volunteers make and deliver free quilts to cancer patients.The local group, St. Mary’s Stitch n’ Praise, operates out of St. Mary’s Anglican Church in Russell. The group spread to Canada in 1998. In 1999 sixteen quilts were made for Canadian cancer patients. That number has grown and last year 5,571 quilts were made and distributed. Dunn and other members of the Victoria’s Quilts’ board will be forming a team and testing their knowledge against the many experi- enced trivia players in Russell. To take part in this landmark event for the local St. Mary’s chapter contact Johnston at 445-3587 to register your team or as an individual. (CV) Victoria’s Quilts president attending upcoming Trivia Night

Photo Annie Lafortune

Francine Martel gère les équipes des anges gardiens d’Embrun.

Au début, on a des papillons dans le ventre parce qu’on se sent comme des espions mais, au fil des rondes, on devient de plus en plus confortable avec cela. Mais nous n’intervenons pas si l’on voit quelque chose de grave. Nous communiquons immédiate- ment avec la PPO pour l’en avertir.»

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