Argenteuil_2013_01_30

ACTUALITÉ

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Le trajet d’autobus de soirée du TAC annulé STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca Photo Stéphane Lajoie

Saint-Jérôme. Au début de l’aventure, le Taxibus ciblait la clientèle des centres de formation pro- fessionnelle et de formation générale des adultes de Lachute et de Saint-Jérôme. Le trajet en matinée et celui en après-midi permettent aux étudiants de la région de fréquenter les établissements scolaires sans avoir à déménager ou à acheter une voiture. Le projet avait été lancé dans le cadre du Programme d’aide gouvernementale au transport collectif régional. L’appui finan- cier de 250 000 $ sur cinq ans de la MRC d’Argenteuil permet de financer en partie l’ensemble des projets du TAC. « C’est sûr que ce n’est pas pour tout le monde, car l’autobus part très tôt le matin et ne revient qu’en fin d’après-midi, a confié un utilisateur de Lachute, la semaine der- nière. Il y a des gens qui prennent le trans- port pour aller à l’hôpital ou faire des com- missions, mais c’est loin d’être la majorité. C’est un service super, mais le culte des voi- tures chez les jeunes fait que peu l’utilisent. Je ne connais personne qui prend le trajet du soir, et il semble qu’il n’y ait pas vraiment de demande pour un circuit à cette heure. » « Un troisième circuit le midi aurait été mieux selon moi, indique une autre utili- satrice. Personne ne veut partir de Lachute à 6h30 pour aller faire des commissions à Saint-Jérôme pour ensuite poiroter pen- dant huit heures pour revenir à la maison. C’est bon pour les élèves, mais ce n’est pas vraiment logique pour le reste de la popu- lation. »

LACHUTE | La Corporation de transport adapté et collectif de la MRC d’Argenteuil (TAC) a annoncé, le 23 janvier, qu’elle de- vait couper le trajet de soirée du Taxibus Lachute-Saint-Jérôme pour des raisons financières et un trop faible achalandage. « Force est de constater qu’après plus d’un an, ce nouveau circuit n’a toujours pas at- teint les objectifs fixés, indique le TAC. Mal- gré l’implantation d’un service de rabattage en taxi gratuit pour permettre aux citoyens de se rendre aux différents points d’embar- quement, l’utilisation moyenne journalière est de plus ou moins deux personnes. Or, dans un contexte budgétaire difficile, il est malheureusement devenu impossible de justifier ce circuit qui nécessite plus de 30 000 $ d’investissements annuellement. » Le troisième trajet, qui avait été ajouté en septembre 2011, partait de Brownsburg- Chatham à 17h45 pour revenir à 20h12. « Afin de soutenir les utilisateurs du 3e circuit, la MRC créera et maintiendra à jour une banque d’offres et de demandes de co- voiturage ainsi qu’un service de jumelage. Par la suite, la MRC a l’intention de créer un système global de gestion de l’offre et de la demande ainsi qu’un service d’accompa- gnement au covoiturage. » C’est en novembre 2009 que le Taxibus du TAC a pris la route pour la première fois pour offrir une liaison quotidienne vers

Plusieurs étudiants du Centre Performance Plus profitent au quotidien du transport Lachute-Saint-Jérôme instauré par le TAC en 2009.

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Aubry. « Une minute plus tard et c’est pos- sible qu’il n’en sortait pas ». M. Jolicoeur a réussi à se sauver par la porte du côté est de la maison, mais pas avant d’avoir subi des brûlures à la tète. Quelque 25 pompiers du village de Gren- ville et de Grenville-sur-la-Rouge ont réussi à sauver l’édifice qui a quand même subi des dommages d’environ 40 000 $. Il semble que la cause soit attribuable à une défectuosité électrique dans un mur.

l’économie et l’environnement.

RICHARD MAHONEY RICHARD.MAHONEY@EAP.ON.CA

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GRENVILLE | Un homme de Grenville est en train de se remettre de brûlures séri- euses subies lors d’un incendie qui a en- dommagé son domicile, le 14 janvier. « Il est chanceux d’être encore vivant », selon le chef pompier Stéphane Aubry. La victime, Patrick Jolicoeur, 30 ans, était dans un coma provoqué au Centre des grands brûlés à Montréal, suite au brasier qui a ravagé son logis situé au deuxième étagedu 42, rue Queen,. Selon les dernières nouvelles, M. Jolicoeur est sorti du coma artificiel cette semaine afin de subir des greffes de peau. M. Jolicoeur a été pris au piège dans son appartement alors que l’incendie était constaté à 17h07, le 14 janvier. Il était seul dans la maison quand les flammes ont com- mencé à consumer la cuisine. « C’était une question de temps avant que tout le logis soit en flammes », relate M.

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«J’ai perdu 52 livres Enfin libéré... Vous aussi vous pouvez !» Gilles Galarneau de Lachute

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