Argenteuil_2023_04_28

PROBLÈMES D’EAU; LE MAIRE PREND LA PAROLE ACTUALITÉS MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca de filtration de l’eau potable, ce qui a causé un nouvel épisode d’eau colorée.»

lors d’un incendie, entraîne un fort débit dans le réseau, qui soulève les particules et minéraux qui s’y déposent, produisant des épisodes d’eau colorée. Pour donner un exemple, le bris d’aqueduc du 16 avril der- nier a été d’une telle importance que c’était comme avoir une borne-fontaine qui coule en permanence durant 24 h. Le nombre d’avis d’eau coloré peut donc varier d’année en année en fonction de ces éléments. À titre informatif, il y en a eu 8 en 2020, 17 en 2021 et 5 en 2022. Tout réseau d’aqueduc a des particules qui s’accumulent dans les conduites. C’est pourquoi nous effectuons chaque année, un rinçage pour s’assurer d’éliminer le maximum des particules, au- delà, du fer et du manganèse. Je tiens à vous dire que pour maintenir une eau potable de qualité, la Ville a investi plus de 5 M$ pour le nouveau système de filtration de la station d’eau potable, qui depuis son installation, a permis de réduire de façon importante les particules de fer et manganèse dans le réseau. Dans le dernier budget, nous avons réservé 400 000 $ au niveau de l’entretien du réseau d’aqueduc et plus de 1,5M$ en investissements pour le remplacement d’infrastructures d’aqueduc.» L’ANCIENNE EMPLOYÉE DE BROWNSBURG-CHATHAM CONDAMNÉE

C’est dans une lettre envoyée par courriel aux citoyens mardi dernier lors du 2 e épisode qui a provoqué une eau brune chez plusieurs citoyens que le maire s’est adressé person- nellement par courriel à l’ensemble de la population, admettant que ces nombreux événements hors du commun ont eu un impact sur la qualité des services de la Ville. Le Conseil municipal se dit très conscient des désagréments que ces événements rapprochés, mais non reliés, ont pu avoir sur la qualité de vie des citoyens : «Nous comprenons votre désarroi et votre frustra- tion face à la situation. Sachez que nous travaillons de concert avec les équipes en place et qu’aucun effort n’est ménagé pour assurer une qualité de service exemplaire.» La Ville a effectué un sondage auprès de la population afin de déterminer les endroits les plus durement frappés. On constate que c’est très aléatoire. Le magistrat rap- pelle qu’il y a une possibilité de faire une réclamation à la ville avec un processus légal, si des dommages ont été faits par les eaux brunes. Mot du maire «Tout d’abord, il importe de mentionner que les épisodes spontanés d’eau colorée, c’est-à-dire sans cause particulière, se font de plus en plus rares, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années avant l’installation des filtres. Ensuite, il faut comprendre que toute intervention sur le réseau, que ce soit un bris ou l’utilisation d’une borne-fontaine

Coup sur coup, les deux bris d’une conduite de gaz au centre-ville, la crue printanière du petit Canada et un bris d’aqueduc majeur sous la rivière du Nord causent des maux de tête à l’adminis- tration municipale de la Ville de Lachute depuis deux semaines. Le premier bris d’aqueduc, jeudi dernier, a mobilisé une quinzaine d’employés des travaux publics, dont l’équipe d’ingénierie. Il aura fallu près de 2 jours pour trouver la source du problème, qui a techniquement été résolu en bifurquant le réseau. «Le courant de la rivière du Nord est trop fort; il y a trop d’eau pour réparer tout de suite. On a dû rediriger l’eau vers d’autres réseaux, explique le maire Bernard Bigras-Denis, qui suit les opérations de près. Le 16 avril, durant cette crue relativement importante, nous avons subi un bris d’aqueduc majeur qui a perduré pendant un peu plus de 24 heures. Ce bris historique sous la rivière du Nord a eu pour effet de forcer la Ville à décréter un avis d’ébullition préventif en plus de créer un épisode d’eau colorée sur tout le territoire de la Ville, Enfin, moins d’une semaine plus tard, le 24 avril, une ligne de gaz naturel a de nouveau été brisée lors de travaux, ce qui a eu pour effet, encore une fois, de causer l’évacuation d’une partie de la rue Principale. En outre, la coupure de courant préventive qui s’en est suivi a occasionné une problématique à la station

services de la ville. Ce sont les collègues de l’ancienne employée qui ont suspecté Cayen après que plusieurs transactions aient été rapidement annulées. Lorsqu’on lui a demandé de faire une décla- ration en cours, Mme Cayen a déclaré qu’elle avait des «remords et des regrets». Sans casier judiciaire et présentant un faible risque de récidive, le tribunal lui a imposé une peine de 240 heures de travaux d’intérêt général à effectuer dans un délai de 15 mois et une mise à l’épreuve de deux ans. Elle est égale- ment interdite d’accès à l’hôtel de ville et doit rembourser l’argent qu’elle a volé. Cayen a déjà été condamnée à une amende par Revenu Québec pour avoir omis de déclarer une grande partie de ses revenus de 2018 et pour avoir produit une déclaration tardive en 2019.

JOSEPH COPPOLINO joseph.coppolino@eap.on.ca

Une ancienne employée de Brownsburg- Chatham, âgée de 53 ans, a été condamnée à 240 heures de travaux communautaires, le mardi 25 avril der- nier, et à rembourser près de 6000 $ de fonds volés à la suite d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) et de Revenu Québec. Manon Cayen, résidente de Saint-Jérôme, a déjà admis avoir volé plus de 5 500 $ de fonds publics entre 2018 et 2019 alors qu’elle travaillait comme agente de service à la clientèle pour Brownsburg-Chatham. Les responsabi- lités de Cayen comprenaient la collecte des paiements des taxes municipales et d’autres

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PROGRAMMATION 2023

LA CHICANE 29 avril

P-A MÉTHOT 12 mai

Spectacles présentés à la polyvalente Lavigne à Lachute

Merci à nos partenaires

DOMINIC PAQUET 6 octobre

PAUL PICHÉ 14 octobre

PHILIPPE LAPRISE 28 octobre

MARIANA MAZZA 24 novembre

MARTHE LAVERDIÈRE 4 novembre

LAURENT PAQUIN 10 novembre

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