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A C T U A L I T É S

PLUSIEURS DÉSIRENT LA FAMEUSE PIQURE

Bientôt, ce sera votre tour.

Felix Leupi et Émilie La Rocque, deux personnes-ressources dans leur résidence privée à Lachute, ont finalement reçu leur 1re dose de vaccin et la souhaite pour tous les intervenants dans le milieu aux prises avec des mesures contraignantes. —photo graciseutée

MARC-ANTOINE BERGERON bergeronmarcantoine@hotmail.com

et d’aération», mentionne Sylvain Mallette, président de la FAE. Josée Scalabrini, présidente de la Fédé- ration des syndicats de l’enseignement du Québec, s’est aussi montrée vivement déçue que le gouvernement n’annonce toujours pas de date précise de vaccination pour les enseignants des régions: «C’est d’un illogisme inexplicable de risquer que des profs tombent malades alors qu’on est déjà en pénurie de personnel». Pas juste les enseignants qui sont impatients Les diverses mesures de confinement com- pliquent la vie d’à peu près tout le monde, on en convient, mais c’est particulièrement problématique pour certains, dont Émilie La Rocque qui est une personne-ressource résidentielle à Lachute. «La covid a vraiment beaucoup compli- qué notre vie! Je n’ai pas été à l’épicerie depuis un an! Et quand la nourriture arrive, comme pour toute chose qui entre ici, il faut tout désinfecter! Sur nos 7 résidents, nous en avons 5 qui sont très vulnérables (ex.:maladie de poumons, attente pour triple pontage, etc.). Depuis Noël, nos résidents n’ont pratiquement pas vu leurs proches, car ils ne peuvent pas aller dans leur famille et comme il y a plusieurs contraintes à suivre en venant chez nous, la plupart des familles préfèrent ne pas venir. C’est difficile pour nos résidents trisomiques de toujours com- prendre et accepter la situation», explique Émilie qui héberge, avec son conjoint Felix, des résidents avec des handicaps particu- liers depuis maintenant 10 ans. Émilie aurait aimé pouvoir avoir accès à la vaccination dans la 1re phase en février comme c’était prévu au départ. Ils ont plutôt reçu leur vaccin le 18 mars dernier. « Si on avait eu le vaccin en février comme prévu, on aurait peut-être la 2 e dose maintenant… On nous dit qu’on a manqué de vaccins. Mais ils sont passés à la 2 e phase en nous oubliant. Il a fallu que je fasse plusieurs démarches afin que nous puissions nous faire vacciner», poursuit Émilie, tout en précisant que plusieurs de ses résidents vivent beaucoup d’anxiété en lien avec la situation actuelle.

Si certains militent contre la vaccina- tion en lien avec la COVID-19, d’autres piaffent d’impatience de le recevoir! C’est le cas notamment des membres du personnel des milieux scolaires alors que les cas d’élèves atteints par le virus augmentent de plus en plus. Hier, l’annonce est tombée à point alors que le gouvernement ontarien de Doug Ford a finalement décidé de maintenir les écoles fermées jusqu’à la fin de la présente année scolaire. Les enseignants assureront l’ensei- gnement à distance. Tout comme au Québec, on priorisait la vaccination du personnel dans les grands centres comme Toronto, Hamilton et Ottawa. Le personnel scolaire du reste de la province, dont Hawkesbury, peut respirer et s’assurer de leur sécurité ainsi que de celle de leurs élèves dans un contexte où les variants s’attaquent maintenant à toutes les tranches d’âges sans discrimination. Au Québec, le personnel scolaire de Montréal peut se faire vacciner, mais la Fédération autonome de l’Enseignement (FAE) voudrait que cette permission soit élargie à l’ensemble de la province alors que les variants continuent de se propager très rapidement. On le constate avec la fermeture de plusieurs classes dans diverses écoles de la région. Les personnes appelées à se faire vacciner depuis le weekend dernier au Québec, après les personnes âgées de 60 ans et plus, sont les moins de 60 ans aux prises avec une maladie chronique, suivies des travailleurs essentiels de Montréal (dont les enseignants). En décembre dernier, le gouvernement s’était fixé comme objectif que le personnel scolaire aurait accès à la vaccination fin mars début avril. On est près de cet objectif pour Montréal, mais il en est autrement en région, comme Argenteuil. «Avec plusieurs autres travailleuses et travailleurs, les profs sont confrontés à de hauts risques considérant qu’ils côtoient de nombreux élèves quotidiennement, dans des milieux ayant parfois des problèmes de ventilation

Le plan de vaccination de l’Ontario contribue à freiner la propagation et à sauver des vies. Des milliers de gens se font vacciner tous les jours aux quatre coins de la province. À mesure que les vaccinations se poursuivent, nous devons continuer de protéger nos proches. Portez un masque. Lavez-vous

les mains. Respectez l’écart sanitaire. Pour savoir où, quand et comment vous faire vacciner, consultez ontario.ca/planvaccinationcovid ou téléphonez au 1 888 999-6488 pour obtenir de l’aide dans 300 langues.

Payé par le gouvernement de l’Ontario.

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