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C O L L E C T I V I T É

DE L’ENGAGEMENT QUI RACCROCHE ET CHANGE DESVIES!

MYLÈNE DESCHAMPS mylene.deschamps@eap.on.ca

C’est avec des converses blancs et jaune au pied, son sourire contagieux et des yeux espiègles que Marie- Josée Clermont, l’enseignante du groupe Parent-école ouvre les deux grandes portes du centre de forma- tion générale, Édifice Le Parallèle, cette école qui redonne aux adultes l’espoir d’un avenir meilleur. Marie-Josée Clermont, c’est un bon petit « canif suisse » pour la commission scolaire, comme elle se plait à dire. Bien qu’elle détenait un diplôme en enseignement dès la vingtaine, celle qui a été une élève modèle sur les bancs d’école des ursulines à Trois-Rivières, n’a pas aimé ses premières années d’enseignement. Elle a donc bifurqué par l’animation radio, certains orga- nismes communautaires (Tricycle) et en intervention en insertion professionnelle (CJE), avant de parvenir à son «best défi professionnel», celui d’aider des personnes d’ici à raccrocher. Clermont sait prendre les bouchées doubles et apprécier son été de congé afin de passer aussi du temps pour ses deux grands amours de garçons. Maman et pleine d’énergie, l’idée d’enseigner des notions de la 1re année à la 5 e secondaire aux raccrocheurs de la région ne lui a pas fait pas froid aux yeux. «On sait que la diplomation de la mère est directement reliée avec celles des enfants. Il y a des exceptions, mais en général, c’est comme ça!» Elle sait reconnaitre aussi le soutien de ses directrices, Marlène Garneau et Linda Dénommée (la meilleure, dit-elle!) ainsi que l’apport de Sonia Bradette, conseillère pédagogique, plein de femmes qui allument des étincelles pour contrer les statistiques moins élogieuses dans Argenteuil. «Les personnes qui cognent à la porte ici ont autant de blessures qu’un adolescent, mais souvent… depuis plus longtemps. Ils arrivent avec les mêmes cicatrices, les mêmes plaies ouvertes, les mêmes stigmates, c’est malade!», souligne celle qui fournit tous les efforts pour les aider à reprendre confiance. Forte en communication et ouverte d’esprit, elle est déterminée à aider cha- cune de ses élèves. Soutenue par une technicienne en éducation spécialisée, Kat-Lee Ann Perreault-Guay, c’est une deuxième famille qui est créée dans la classe mythique de Danielle Champagne (enseignante de la maternelle de Saint- Julien, le nouvel édifice du Parallèle). Plutôt que d’y retrouver des petits de 5 ans les yeux gonflés par un avenir prometteur, dans sa classe, ce sont des visages (surtout des mamans) remplis d’espoir d’atteindre leurs propres objectifs. Quand un parent décide de revenir à l’école, ça peut être autant pour simple- ment aider leurs propres enfants à faire leurs devoirs, pour obtenir des préalables à un diplôme d’études professionnelles que pour obtenir le fameux diplôme d’études secondaires. Les instigateurs du projet font tomber toutes les barrières et tentent le tout

Marie-Josée Clermont, une «jeune vieille enseignante» qui exerce son métier avec dévouement et passion depuis 3 ans au Centre de formation générale des adultes, édifice Le Parallèle. — photo Mylène Deschamps pour le tout pour mener ces personnes à bon port avec une gratuité, une simplicité et une flexibilité désarmantes. Les ho- raires sont d’ailleurs calqués sur celles des enfants, un service de transport est possible et on leur fournit tout le matériel. À 14 h 30, ils quittent pour aller cueillir leur marmaille. Le même bonheur, la même aura de protection et de sensibilité règne dans la classe de Marie-Josée Clermont. «J’incarne une certaine autorité, je suis un peu comme leur mère, dit la «vieille jeune prof. Mais c’est important pour moi de leur faire comprendre qu’on est tous égaux. Je suis une personne humaine, j’ai des soucis et je deviens une meil- leure version de moi-même grâce à elles.» Voilà probablement la principale raison de son succès. Elle est humaine. «Même quand elles abandonnent, je garde le lien. Je leur souhaite bonne fête et j’espère qu’elles reviennent!» Elles sont plus d’une vingtaine chaque année à faire partie de ce projet presque unique au Québec, né quelque part en Gaspésie. D’ailleurs, le groupe a été ovationné à l’Assemblée nationale en 2019 et a fait partie du paysage télévisuel en mars dernier à l’émission phare de Télé- Québec, L’avenir nous appartient, animé par Monique Miron et Émilie Perrault. Un bijou à visionner. Ce qu’elles ont en commun, elles n’ont pas de diplôme d’études secon- daires et ont au moins un enfant en bas de 18 ans à qui tout cela pourra servir, même s’il est en gestation! Et selon les statistiques, plus une mère est scolarisée, plus les chances que l’enfant le soit grandissent.

Né d’une race FIÈRE HILERET/LIRET – LIRETTE

Le premier ancêtre arrivé au pays est François Hyleret fi ls de Jean Hilairet ou Hileret et Jaquette Bourdelle ou Bourdeau. Il est né à Saint-Pompain au Poitou où il est baptisé le 7 juin 1638. Il part pour la Nouvelle-France en 1664 où il arrive le 25 mai à Québec. En 1669, il habite le village de Saint-Claude à Charlesbourg avec la fi lle du Roy Catherine Desmarais ou Desmarets qu’il a épousé le 20 octobre 1669 à Québec. Elle est née vers 1625 à Paris du mariage de Mathieu et Marguerite Fleurimont et décède en février 1695 sans lui laisser d’enfant. Il contracte un second mariage le 25 avril 1695 à Charlesbourg avec Marie Anne Tessier, fi lle de Marc et Jacquette Ledoux qui lui donne trois garçons avant qu’il ne décède entre le 3 novembre 1703 et le 21 juin 1706 à la Petite Auvergne de Charlesbourg. GÉNÉRATIONS 9e Rita Robillard (1920-1955) - Jean Jules St-Aubin (1920-2002), fils de Joseph et Florida Durand, m. le 1943-01-04 à Ramore, cté Cochrane, Ont. 8e Louis Félix Robillard, cult. (1892-1980) - Geneviève Piquette (1896-1980), fille de Gilbert, cult. et Églantine Mongeau, m. le 1916-10-10 à Saint-Liguori, Qc 7e Martin Robillard, cult. (1865-1946) - Clarisse St-Aubin (1867-1950), f. de Théophile et Julie Poirier, m. le 1886-10-19 à Saint-Félix-de-Valois, Qc 6e Geneviève Lambert/Aubin (1822-1900) - Martin Robillard cult., (1814-1891), f. d’Antoine, cult. et Angèle Émery, m. le 1839-05-14 à Sainte-Élisabeth, Qc 5e Geneviève Plante (1802-1836) - Alexis Lambert/Aubin (1796-1888), f. de Jean Baptiste et Marie Victoire Rival/Bellerose, m. le 1821-01-08 à Sainte-Élisabeth, Qc 4e Françoise Lyret (1765-1804) - Jean Baptiste Plante/Coutu (1755-1830), vf de Marie Josephe Grenon, f. de Jean Baptiste et Louise Coutu m. le 1795-04-20 à Saint-Cuthbert, Qc 3e Jean Baptiste Liret (1734-1774) - Marie Barbeau (1735-1814), f. de Simont et Catherine Auvray, m. le 1756-08-30 à Québec, N.-F 2e Henri Lhyret (1698-1749), vf d’Élisabeth Vivier - M. Jeanne Forçan (1699- 1779), f. de Claude et Suzanne Hudis, m. le 1724-01-11 à Charlesbourg, N.-F. 1re François Hyleret (1638-1705), vf de Catherine Desmarets, fille du roi (landry 305, dumas 228) - Marie Tessier (1672-1735), f. de Marc et Jacquette La Douce m. le 1695-04-25 à Charlesbourg, Nouvelle-France. La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. « En Nouvelle-France, la plupart des militaires sont membres des « compagnies franches de la marine », qui relèvent du Ministère français de la Marine. Ce sont eux qui assurent la paix dans les villes. Ils gardent les magasins du roi, les édifi ces administratifs, ainsi que les murs et les portes de la cité. De plus, ces soldats jouent le rôle de policiers en recherchant les criminels, et ils font régner l’ordre lors des exécutions sur les places publiques. Quand ils ne sont pas en service, les soldats sont autorisés à accomplir diverses tâches à la demande des colons pour pallier à la rareté de la main-d’oeuvre. 1 » Collaborateur : Jacques St-Aubin. 1 https://histoire-du-quebec.ca/militaires-au-quebec/

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

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