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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 26 OCTOBRE 2023
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ment, moderniser l'inclusion financière et harmoniser les réglementations interna- tionales pour protéger les cryptoactifs, développer les données, la cybersécurité et l'intelligence artificielle. En effet, les CEO des deux organismes ont été agréablement surpris par l’orga-
nisation très avancée de cet évène- ment. Force est de constater que le Maroc possède une structure éco- nomique remarquable par rapport aux années précédentes, accentuée par une stratégie d’investissement sécurisée et attrayante.
D’après le FMI, le Maroc est candidat à l’étalon-or réservé aux économies émergentes avancées.
Néanmoins, d'après le FMI, le Maroc est candidat à l’étalon-or réservé aux écono- mies émergentes avancées. Par conséquent, il faut instaurer une nou- velle charte financière internationale pour sauver les pays les plus pauvres. Cette ini- tiative permet une expansion économique et la création de l'autosuffisance, sur- tout en matière agricole. Car les tensions aggravantes dans le monde, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine, provoque- ront sans doute une hausse des prix du pétrole qui va avoir une incidence sur le coût exercé par les pays non producteurs, surtout les céréales. Du coup, le Maroc doit tirer la leçon de cette crise pour se pencher davantage vers la création d’une autosuffisance céréalière. F.N.H. : Plusieurs personnalités et institutions internationales ont salué «l'excellente» organisation par le Maroc des Assemblées annuelles BM-FMI. Quel impact aura-t-elle sur l'image du pays en général ? Et quelle est l'impor- tance de l'accueil d'un évènement d'une telle ampleur ? Me A.E.K.B : Les assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) au Maroc constituent un événement impor- tant pour tous les pays africains, puisqu’il consolide la réputation du Maroc sur la scène mondiale. Cet effort est considé- rable à bien des égards. Ainsi, il aura sans aucun doute un impact positif sur plu- sieurs secteurs de l’économie nationale, ainsi que sur la perception générale du Maroc au niveau international. L’importance de l’accueil d’un tel évène- ment offre à notre pays une excellente opportunité de donner un nouvel élan à l’événementiel. Aussi, il ouvre une large porte vers la coopération et l’appui des partenariats économiques avec divers groupes et organisations internationaux.
F.N.H. : Des sujets importants ont été abordés lors des assemblées : contributions du secteur privé, éducation, insertions économiques des femmes, investissement privé, capital humain, climat… Comment le Maroc s’inscrit-il dans cette dynamique de réformes ? Me A.E.K.B : Le Maroc a participé à toutes les questions portant sur l’ordre du jour des deux assemblées. Le gouvernement marocain a justifié à l’ensemble des parti- cipants qu’il est bien avancé dans sa stra- tégie de développement, notamment sur le plan économique par la mise en place d’une nouvelle charte d’investissement apportant un soutien de taille aux projets d’investissement et prévoyant d’impor- tantes incitations à l’investissement. Ces dernières sont liées à la réalisation des objectifs en termes de création d’emplois et de valeur, d’égalité des sexes, de déve- loppement durable et d’équité entre les régions ainsi que la politique environne- mentale. Cette dynamique structurelle a convaincu les deux organismes financiers à donner de l’importance au Maroc et à le doter de tous les moyens pour surmonter les contraintes qui pourraient freiner ses aspirations à court et moyens terme. Les dirigeants de ces organismes financiers considèrent que le Maroc est une porte qui s’ouvre pour le développement de l’Afrique. Le Maroc fait partie de la dynamique structurelle de la Banque mondiale et du FMI, vu que les autorités ont pris cer- taines mesures depuis 2020, dont voici un
aperçu : • Mesures de soutien à court terme pour relever les défis. Une série de transfor- mations a été entamée. • Un nouveau modèle de développement qui comprend une série de réformes visant à améliorer l'environnement, le développement social et économique et l’accélération de la croissance écono- mique. Une proposition qui comprend l’objec- tif à atteindre en 2035 a été mesurée à partir d'une quinzaine d'indicateurs. Des besoins de développement ont été identifiés. Ainsi, les principaux leviers comprennent : les demandes de protec- tion sociale; la volonté de soutenir la pro- duction et la demande locales; entretenir des relations distinguées avec l’Europe et obtenir un groupe diversifié de par- tenaires commerciaux de valeur; et les défis climatiques, dont la transition verte et la décarbonation des chaînes F.N.H. : L'Afrique a été au centre des discussions lors des travaux de ces Assemblées. Que pensez- vous de l'engagement de ces deux institutions pour le conti- nent ? Me A.E.K.B : L’Afrique est au centre des discours et de l’attention de la Banque mondiale et du Fonds monétaire interna- tional, qui ont exprimé la volonté d’amé- liorer les financements, notamment pour ce qui suit : • La crise climatique devenant de plus en plus urgente, le monde doit prendre
La dyna- mique struc- turelle du Royaume a convaincu les deux organismes financiers à donner de l’importance au Maroc et à le doter de tous les moyens pour surmonter les contraintes qui pour- raient freiner ses aspira- tions à court et moyen termes.
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