Express_2015_01_15

PORTRAIT

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l’histoire de Sylvain Desforges d’attaque et, après avoir gagné de l’expé- rience dans le junior B, il a été repêché par les Rangers de Gloucester. à la défense et c’est à cette position que je joue depuis plus de 30 ans.»

les Hawks en 1985 et l’équipe lui avait alors remis le tro- phée du meilleur défenseur. Le hockey dans le sang, il n’a pas accroché ses patins et a continué sa carrière dans une ligue intermédiaire à Saint-An- dré-Avellin, au côté de Mario «Coco» Séguin, avec qui il avait également joué dans le junior B. «J’ai aussi joué dans une ligue à Vankleek Hill et fait des tournois avec Gerry Leroux. J’ai aussi eu une offre pour une bourse à l’Uni- versité St. Lawrence (New York) et j’étais allé la visiter. Mais je venais de sortir de l’école à ce moment et l’école, je n’aimais pas vraiment ça! Aujourd’hui, je me dis que j’y repenserais deux fois si c’était à recommencer. »

En faisant le saut dans le junior A, Sylvain Desforges a été impressionné par la vi- tesse du jeu et de l’exécution. Avec trois ou quatre pratiques par semaine, en plus des matchs et des voyages en autobus, l’expé- rience du junior A a été aussi exigeante que divertissante. Lors de son premier match régulier, l’an- cien des Aigles a pris sa douce revanche face aux Rangers des Gloucester, en mar- quant deux buts. C’est une partie qui reste

«Charlie Henry était l’entraîneur des Ran- gers et je me suis présenté au camp, mais je n’étais pas préparé. Je ne savais pas à quoi m’attendre et j’ai été retranché après deux ou trois pratiques. Mais je m’étais dit que si une autre opportunité comme celle- là revenait, j’allais être prêt.» Une saison plus tard, les Hawks de Hawkesbury lui ont envoyé une invitation pour le camp d’entraînement et, cette fois,

Sylvain Desforges n’allait pas rater sa chance. L’ancien entraîneur de la LNH, Jacques Mar- tin, était derrière le banc des Hawks à l’époque et, mal- gré le fait que le numéro 14 se soit

gravée dans la mé- moire du numéro 14, qui a eu le plaisir de jouer avec François Leroux, son ami et coéquipier depuis les rangs novices. «J’ai eu beaucoup de plaisir avec les Hawks et j’ai joué

«Pour un ti-gars de la région, jouer pour les Hawks était un honneur. J’ai passé du bon temps avec les Hawks et je suis fier d’avoir joué dans le junior A.»

Durant ses années juniors, Syl- vain Desforges a travaillé dans une usine de bois à Saint-Isidore pour ensuite se lancer en peinture commerciale avec ses frères, un mé- tier qu’il exerce encore aujourd’hui. Même s’il troque son bâton de hoc- key de temps en temps pour des skis, le hockey demeure sa passion et, en plus de jouer chaque semaine dans une ligue amicale, il est également engagé au sein de l’organisation des Aigles junior C. Le 21 février, c’est avec plaisir qu’il chaussera les patins pour le match des anciens des

illustré durant le camp à l’avant, c’est à la ligne bleue qu’il a joué la majorité de son temps avec les Hawks, qualifié par Jacques Martin comme étant «sans aucun doute la plus grosse surprise de la fin de semaine» lors de l’ouverture du camp en 1982. «J’étais top-shape pour le camp, je sau- tais six pieds dans les airs et je voulais faire l’équipe, s’est-il rappelé. Au cours de la saison, Jacques m’a envoyé à la défense car on manquait de joueurs. C’est à ce mo- ment qu’il m’a dit que j’étais fait pour jouer

du bon hockey avec et contre d’excellents joueurs, a-t-il dit. Nous n’avons pas gagné la coupe, mais nous nous sommes rendus en demi-finale. (…) Les autres équipes, les gars voulaient tous avoir ma tête! Je n’étais pas le plus gros, mais j’étais rapide et je n’étais pas un ange. À la défense, je ne pouvais pas frapper beaucoup, car je jouais parfois 30 minutes par match. Mais je tenais mon bout et je choisissais mes mises en échec.» Le défenseur a terminé sa carrière avec

Sy l va i n Desforges, lors du camp d’entraînement des

Hawks en 1982.

Hawks, au Complexe sportif Robert Hart- ley. «Pour un ti-gars de la région, jouer pour les Hawks était un honneur, a-t-il conclu. J’ai passé du bon temps avec les Hawks et je suis fier d’avoir joué dans le junior A.»

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