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DOSS I ER

Équipe psycho-sociale 610,ave mcConnell Cornwall, ON K6H 4M1 613-938-7112 epssdg@bellnety.ca

Peu d’immigrants francophones s’installent dans la région

OFFRES D’EMPLOI

TITRE DU POSTE :

Intervenant(e) clinique Articles 23 /Intervenant(e) en milieu scolaire Contrat de 12 mois avec l’Équipe psycho-sociale pour enfant, adolescents et familles de Stormont, Dundas et Glengarry

SE RAPPORTE AU : Coordonnateur des Articles 23/Directrice des services cliniques SOMMAIRE :

Responsabledes interventionscliniquesauprèsdes jeunesdesArticles23etenmilieuscolairequiprésententdesproblèmesensantémentale

FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS : Responsabilités cliniques: 1. Travaille en collaboration avec le Coordonnateur des Articles 23, la Directrice des services cliniques ainsi que les consultants de l’Équipe psycho-sociale. 2. Respecte les protocoles cliniques, le code d’éthique, les procédures administratives et les protocoles interagences.

CAROLINE PRÉVOST caroline.prevost@eap.on.ca

pas qu’on va avoir 66 270 personnes qui vont être prêtes à prendre les postes d’ici là », commentait Mme Langlais. Toujours selon des analyses de Mme Martel, on prévoit que, dans l’Est ontarien, le besoin en nouveaux arrivants serait d’au-dessus de 6000 annuellement, d’ici 2041, pour arriver à pourvoir les postes qui doivent être pourvus. Non seulement l’immigration franco- phone est nécessaire pour contribuer à l’éco- nomie locale, mais, selonMme Langlais, « la survie de la francophonie aussi en dépend, la survie de la culture et de la langue ». Selon un document du Gouvernement du Canada, intitulé Éducation Immigration Communautés , « …attirer des immigrants de langue française et les intégrer aux com- munautés en situationminoritaire sont des facteurs clés pour maintenir la vitalité com- munautaire ». À cet effet, les deux conseils scolaires francophones de l’Est ontarien ont de la place dans leurs écoles pour accueillir de nouveaux arrivants et sont prêts à le faire. En remplissant de cette manière les écoles, davantage de personnes maîtriseraient la langue française et, par le fait même, la culture francophone serait davantage transmise. Méconnaissance de la réalité de l’immigration SelonMme Langlais, la régionalisation de l’immigration francophone doit être travail- lée à deux niveaux. Il faut d’abord attirer les gens à venir vivre ici, mais il faut également préparer les communautés à accueillir les nouveaux arrivants. En fait, toujours selon elle, les commu- nautés locales méconnaissent la réalité de l’immigration au Canada ainsi que ses avan- tages, ce qui peut donner lieu à une certaine réticence de leur part face à l’immigration, à ne pas confondre toutefois, avec du racisme. Par exemple, les gens ne sont pas au cou- rant que la majorité des gens qui arrivent au pays sont des immigrants économiques, c’est-à-dire qu’ils arrivent ici avec un emploi ou qu’ils sont qualifiés pour travailler et que, ce faisant, ils contribueront au développe- ment économique de la région. « Les communautés ne sont donc pas nécessairement outillées pour accueillir les nouveaux arrivants et il y a un travail à faire à ce niveau », indiquait Mme Langlais. Puis, pour attirer les immigrants de langue française à s’installer dans l’Est ontarien, il est important de leur parler des avantages que peut leur offrir la région, tels qu’un coût de la vie moindre ou un accès à tous les services en français, par exemple. Bien que l’immigration francophone soit encore trop peu présente dans l’est de l’Ontario, on peut bel et bien trouver des histoires qui témoignent de la réussite de l’installation de nouveaux arrivants dans la région. À suivre.

3. Respecte les codes de vie des écoles du Conseil des écoles catholiques de l’Est ontarien. 4. Respecte les codes de vie du des Articles 23 sous la direction de l’Équipe psycho-sociale. 5. Respecte les protocoles sur la protection de l’information du client et son droit à la confidentialité. Gestion de cas : 1. Analyse les besoins en matière du comportement et de la santé mentale des jeunes identifiés.

Les nouveaux arrivants francophones seraient indispensables pour assurer la vitalité économique et communautaire de la région selon les experts. Pourtant, l’immigration francophone dans l’Est onta- rien est rare. Par ses politiques en termes d’immigra- tion, le Canada est un pays qui accueille. Plus de 100 000 nouveaux arrivants s’installent chaque année enOntario seulement. La pro- vince s’était d’ailleurs fixé la cible de choisir 5 % de nouveaux arrivants francophones parmi tous les immigrants qui arrivent en Ontario. Toutefois, selon Le livre blanc sur l’immi- gration francophone en Ontario , publié en mars 2017 par l’Assemblée de la franco- phonie en Ontario (AFO), « le nombre de nouveaux arrivants francophones enOntario baisse chaque année depuis l’adoption de la Stratégie ontarienne en matière d’immigra- tion . Bien que cette stratégie propose une cible de 5 % en immigration francophone, le taux actuel se situe en dessous de 2 % ». Puis, selon des données de Statistique Canada, analysées par AmandineMartel de l’Institut des politiques du Nord, lamajorité des immigrants, parmi ce près de 2 %, s’ins- tallent dans les centres urbains. En fait, 49,8 % d’entre eux s’installent à Toronto et 33,2 % choisissent Ottawa, faisant ainsi en sorte qu’il y a très peu d’immigration francophone en région. Pour Brigitte Duguay Langlais, coordon- natrice du Réseau de soutien à l’immigra- tion francophone de l’est de l’Ontario, cette centralisation des immigrants francophones serait causée, en partie, par le fait que les grandes villes offrent du transport en com- mun, ce qui, à son avis, est une lacune dans l’Est ontarien. Ainsi, seulement 73 immigrants de langue française ont choisi Prescott-Russell comme destination durant l’année 2015-2016, tou- jours selon des données analysées par Mme Martel. Pour Mme Langlais, cette situation est alarmante, car « il y a un besoin criant pour l’immigration francophone au niveau de l’emploi ». Le livre blanc sur l’immigration franco- phone en Ontario l’indique : « En Ontario, la population francophone est vieillissante, le taux de natalité est faible, et plusieurs travailleurs prennent leur retraite. Selon les prévisions, il n’y aura pas assez de nouveaux employés pour répondre à la demande. » À cet effet, les données analysées par Mme Martel montrent que dans l’est de l’Ontario, 66 270 travailleurs atteindront l’âge de la retraite d’ici 2021. « Ce sont des statis- tiques alarmantes parce que c’est demain matin, c’est dans quatre ans ! Je ne pense

2. Consulte régulièrement les parents, fournisseurs de soins, le personnel scolaire et les jeunes s afin de préciser le mandat d’intervention. 3. Étudie les besoins des jeunes en matière de counseling et du suivi d’intervention pour différentes problématiques en santé mentale. 4. Encollaborationavec l’équipeclinique,élaboreetvoità lamiseenœuvredesplansd’intervention individualisésainsique lesplansd’interventionensituationde crise. 5. Effectue des rencontres d’intervention individuelles et/ou de groupe auprès des jeunes afin de travailler des objectifs en matière de la santé mentale. 6. Soutient les jeunes dans leur cheminement personnel et clinique afin d’atteindre les objectifs de traitement ciblés. 7. Redirigelesjeunesetleursparents/fournisseursdesoinsverslesservices/ressourcescommunautairesetrégionauxpertinentsàleursbesoins. 8. Offreunsoutienetdesrecommandationstelsquedesstratégiesd’interventionainsiquedesprogrammesdegestiondecomportementpourfaciliterleprogrèsenmilieu scolaire. 9. Appuie les jeunes dans l’acquisition des techniques d’autorégulation, le développement des habiletés sociales, la résolution de conflits et assure ainsi le bien-être physique et moral des jeunes selon leurs besoins. 10. Élabore le plan de traitement individualisé, le plan d’intervention en situation de crise, ainsi que le plan de réintégration dans les écoles d’origine en collaboration avec l’Équipe clinique et scolaire. 11. Travaille en étroite collaboration avec le personnel enseignant, le personnel de soutien et les éducateurs spécialisés. 12. Participe sur demande, aux comités IPR, aux rencontres multidisciplinaires et aux études de cas. 13. Offre un suivi assidu et du soutien des compétences parentales aux familles des jeunes identifiés. Gestion de dossiers : 1. Assure la tenue des dossiers cliniques. 2. Participe à la formation et à la mise à jour du le système de collecte de données. 3. Assure l’application des formulaires exigés par le Ministère et/ou l’Équipe psycho-sociale pour les Articles 23 et le milieu scolaire. Autres responsabilités : 1. Sur demande ou selon la pertinence, participer aux sessions de formation organisées par le Conseil scolaire ou par l’Équipe. 2. Participe aux comités d’admission des clients qui nécessitent un placement à l’Articles 23. 3. Participe au processus de réintégration des clients dans leur école d’origine. 8. Se rend disponible à agir comme agent facilitateur auprès de groupes d’une population cible. 9. Possède une excellente connaissance des services et des ressources communautaires. 10. Travaille de façon collaborative au sein d’une équipe multidisciplinaire. 11. Participe à toute autre responsabilité connexe jugée pertinente selon le coordonnateur des Articles 23 et la Directrice des services cliniques. QUALIFICATIONS : Être détenteur d’un diplôme d’études universitaires en travail social, en psychologie et/ou détenir un diplôme d’études collégiales et de l’expérience dans un domaine connexe. Des années d’expérience dans le domaine sont un atout. BÉNÉFICES : Le salaire est déterminé selon les compétences académiques et professionnelles ainsi que les années d’expérience. Les bénéfices suivants se rajoutent après six mois de services au sein de l’agence : assurance-santé, assurance-vie, congé de maladie prolongé, selon le manuel de l’employé. Veuillezfaireparvenirvotredemandeà l’attentiondemadameGinaJulieLacombe,Directricedesservicescliniques– glacombe@equipepsychosociale.ca avant le8 janvier2018. 2. Accompagne et surveille les jeunes lors des récréations et du temps de dîner. 3. Analyse les besoins de l’élève en matière de comportement et de la santé mentale. 4. Surveille et est responsable de la mise en œuvre des plans d’intervention individualisés en collaboration avec l’Équipe clinique. 5. Effectue des rencontres individuelles auprès des jeunes afin de modeler, travailler et généraliser les objectifs d’intervention établis en collaboration avec l’Équipe clinique. 6. Participe à la révision du plan de traitement individualisé, du plan d’intervention en situation de crise, ainsi qu’au développement du plan de réintégration dans les écoles d’origine en collaboration avec l’Équipe clinique et scolaire. 7. Appuie les jeunes dans l’acquisition des techniques d’autorégulation, le développement des habiletés sociales, la résolution de conflits et assure ainsi le bien-être physique et moral des jeunes selon leurs besoins. 8. Organise et anime des ateliers d’habiletés sociales, de relaxation, de gestion des émotions ou tout autre thème selon les besoins présentés. 9. Travaille en étroite collaboration avec le personnel enseignant, le personnel clinique et le coordonnateur des articles 23. 10. Assure un suivi au besoin auprès des parents. 11. Communique et/ou travaille en collaboration avec d’autres services communautaires et/ou régionaux pertinents aux besoins présentés par les jeunes. Gestion de dossiers : 1. Assure la tenue de dossiers cliniques dans le système de collecte de données prescrit par l’agence. 2. Participe à la mise à jour des divers documents relatifs au système de modification des comportements tels que les fiches d’évaluation, les grilles d’observations et les rapports de rencontres entre les divers intervenants(es). Autres responsabilités : 1. Au besoin ou selon la pertinence, participe aux sessions de formation organisées par le Conseil scolaire ou par l’Équipe. 2. Participe aux formations cliniques obligatoires au mandat de l’Équipe. 3. Participe aux réunions cliniques mensuelles. 4. Participe aux certifications des programmes visant de meilleures pratiques ou des logiciels du Ministère. 5. Avoir une bonne connaissance des services communautaires 6. Participe de façon collaborative au sein d’une équipe multidisciplinaire. 7. Participe à toute autre responsabilité connexe jugée pertinente selon le Coordonnateur des Articles 23 QUALIFICATIONS : Être détenteur d’un diplôme d’études collégiales en travail social ou dans un domaine connexe. Des années d’expérience dans le domaine sont un atout. BÉNÉFICES : Le salaire reflètera la formation complétée ainsi que les années d’expérience dans le domaine. Les avantages sociaux entreront en vigueur après six mois et peuvent inclure l’assurance-vie, l’assurance-santé, les vacances, les congés de longue durée. Veuillezfaireparvenirvotredemandeà l’attentiondemadameGinaJulieLacombe,Directricedesservicescliniques– glacombe@equipepsychosociale.ca avant le8 janvier2018. 4. Siège sur les comités communautaires ou régionaux identifiés par l’administration de l’Équipe. 5. Participe aux formations cliniques pertinentes au mandat – Article 23 et milieu scolaire. 6. Participe aux réunions cliniques mensuelles pour les deux programmes. 7. Participe aux certifications et recertifications des programmes visant de meilleures pratiques ou des logiciels du Ministère. TITRE DU POSTE : Technicien/ne en éducation spécialisée pour le Centre de traitement jour Contrat de 12 mois avec l’Équipe psycho-sociale pour enfants, adolescents et familles de Stormont, Dundas et Glengarry SE RAPPORTE AU : Coordonnateur des Articles 23 SOMMAIRE : Responsable de la supervision et de la gestion de comportement des jeunes FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS : Responsabilités cliniques: 1. Travaille sous la supervision du Coordonnateur des Articles 23 et/ou en collaboration avec les consultants de l’Equipe psycho-sociale. 2. Respecte les protocoles cliniques, le code d’éthique, les procédures administratives et les protocoles inter-agences. 3. Respecte les codes de vie des Articles 23 sous la direction de l’Équipe psycho-sociale 4. Respecte les protocoles sur la protection de l’information du client et son droit à la confidentialité. Gestion de cas : 1. Créer, modifie au besoin et effectue la mise en œuvre des systèmes de gestion de comportement individualisés et en salle de classe.

Only 73 French-speaking immigrants chose Prescott-Russell as a destination during 2015-2016. This situation is alarming because the need for Francophone immigration is striking in terms of employment. It is anticipated that in Eastern Ontario, the need for newcomers would be over 6,000 annually, by 2041, to fill the positions that need to be filled.

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