02-2016 F

• Depuis avril, des négociations ont eu lieu avec diverses ins- tances du gouvernement, afin de faire reconnaître officielle- ment la CCS, et donc aussi nos examens; entretemps, nous avons obtenu cette reconnaissance! Cela devrait maintenant aussi nous aplanir le chemin pour recevoir des visas de travail pour des collaborateurs suisses. • Une fois de plus, nous avons été bénis par neuf courts termes de toutes sortes de métiers différents, qui nous ont apporté leur soutien durant un à trois mois. • Comme clôture du temps de formation 2015, nous avons or- ganisé un cours intensif d’anglais, qui était dirigé par un jeu- ne Américain et son épouse de l’Inde. • Pour des raisons inexplicables, nous avons toujours encore de la peine à recruter de nouveaux apprentis. Cette année, ils sont seulement deux, alors que nous devrions en avoir dix à douze! • L’année dernière, la toiture du bâtiment de la CCS a pu être terminée, et l’immeuble a été crépi et peint tout autour. Nous avons un peu ajourné la suite des installations intérieures, parce que nous avons eu beaucoup de mandats externes à exécuter: Les murs de la halle polyvalente octogonale pour le Col- lège Théologique Baldaeus à Trincomalee (BTC en anglais) ont été montés, nous finirons le toit prochainement. Chez deux personnes, nous avons pu effectuer divers tra- vaux de transformation et d’agrandissement, qui ont été de formidables objets d’exercice pour nos apprentis! Peu avant la mousson, nous avons pu ériger la digue plani- fiée pour notre terrain. Nous espérons ainsi pouvoir stop- per l’érosion permanente par la mer. Outre des meubles pour la CCS (lits, armoires, chaises et tables), nous avons pu livrer 70 tables pour le Collège Bi- blique du Sri Lanka (LBC anglais) à Kandy. Durant les vacances, nous avons exécuté divers mandats importants à Kandy et dans les alentours: immeuble de bureaux au LBC, gouttière pour la maison d’accueil, trans- formation de balcons, agrandissement d’un centre de con- férences à Miracle Valley. PERSPECTIVES POUR 2016: • Continuation des bâtiments commencés, ainsi que planifica- tion et organisation d’autres mandats externes. • Suite à la reconnaissance écrite de la CCS, déposer une de- mande d’enregistrement de nos cours et démarrer la démar- che pour l’obtention des visas. • Trouver au moins dix nouveaux apprentis.

remplissent d’étonnement. Un des étudiants sri lankais est un an- cien prêtre hindou. Il a choisi de suivre Jésus bien qu’il ait été ainsi chassé de sa famille. Il est maintenant pasteur d’une église sur les hauteurs du Sri Lanka. Un étudiant de l’Inde était autrefois un ext- rémiste islamique. Avec d’autres extrémistes, il préparait un atten- tat contre un orateur chrétien connu venu d’Europe. Mais tout se passa autrement. Il fut profondément touché par ce que l’orateur disait. Ainsi, l’attentat n’eut pas lieu, mais l’homme s’est engagé avec Jésus. Dieu agit partout par sa parole!

Dr Roland KLEGER effectue régulièrement des séjours d’enseignement au Sri Lanka

ECOLE DE FORMATION CCS Plus le temps passe à l’Ecole de formation aux métiers manuels (CCS en anglais), plus nous réalisons le grand écart que nous tentons de faire par notre offre de formation. Nous donnons à nos jeunes une bonne formation, largement au-dessus de la moyenne pour le Sri Lanka, et une école de vie. Cependant, une grande partie de nos apprentis vient de familles détruites ou de foyers d’accueil. Ils possèdent à peine les connaissances de base en mathématiques et culture générale nécessaires à la formation, sans parler du dessin technique et de l’anglais. La majorité n’a ja- mais appris à penser par soi-même et souffre d’une très mauvaise estime de soi. Comment gérons-nous cela? Nous ne voudrions refuser personne, mais parfois nous ne savons plus comment faire. L’année prochaine, par exemple, six apprentis pourraient passer leur examen final, mais deux d’entre eux n’en seront tout simplement pas capables, même après plus de deux ans de formation. Que faisons-nous avec eux? Comment gérons- nous cela en tant que chrétiens? De telles questions nous préoc- cupent régulièrement, et nous dépendons chaque jour de la sa- gesse de Dieu.

CE QUI S’EST PASSÉ L’ANNÉE DERNIÈRE CHEZ NOUS À LA CCS:

• De janvier à mars, cinq anciens diplômés du cours de base ont pris part à la deuxième partie du cours de constructions en bois, où l’accent était mis sur les meubles. • Fin juillet, un examen de fin d’apprentissage s’est déroulé pour la troisième fois. Un candidat a quitté la CCS deux mois avant l’examen, deux des quatre restants l’ont malheureuse- ment raté. Depuis l’été, nos trois «superviseurs juniors» sont engagés comme superviseurs fixes.

Margrit et Ruedi STARK, directeurs de projet de la CCS

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