Quels imaginaires écologiques au cinéma ?
Nombreux sont les cinéastes centrés sur la nature et le paysage au cœur de son récit qui s’attache à la terre, au végétal, à l’esthétique de la nature à la fois visuelle et sonore telle que la couleur de l’herbe ou le bruissement de l’air. Dans ce type de films, les plans sur les paysages sont plus longs et mettent en avant les éléments de la nature et les interactions de ceux-ci. Le contact des personnages avec la nature est brut et mis en avant par la caméra comme dans le film La Forêt de Mogari, de Naomi Kawase en 2007. La volonté de ce genre cinématographique est de reconnecter à l’expérience sensible de la terre, qui a été oubliée au profit d’une vision abstraite de la chose. Selon Siegfried Kracauer, journaliste, sociologue et critique, l’art cinématographique est le plus à même de permettre de retrouver cette expérience. Il est question de réveiller l’imagination du spectateur par le contact des éléments de la nature.
La fabrique écologique : L’écologie dans la science-fiction cinématographique
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